On le sait tous, l’amour rend aveugle. J’ai l’impression que c’est aussi le cas dans l’entrepreneuriat.
Je vois régulièrement des entrepreneurs s’entêter dans des choix plus que discutables souvent à cause de l’affect qu’ils ont pour leur projet.
J’ai l’impression que cet affect les empêche d’imaginer le moindre pivot car cela serait synonyme d’échec pour eux.
D’après vous, est-il bon d’avoir de l’affect pour son projet ? Quelles sont les limites raisonnables ?
Comment éviter de franchir ces limites ?
Je ne vais pas parler des coaching d’entrepreneurs que je fais mais en gros bon ET mauvais.
Bon parce que ça motive la personne à continuer contre vents et marées pour se réaliser, indépendamment du succès de l’entreprise.
Mauvais parce que parfois fige dans le marbre le projet qui est censé être protéiforme pendant un temps…
Solution: take a step back!
J’ajouterais qu’il faut faire une distinction entre vision pour un produit/service et exécution pour réaliser cette vision. L’affect pour la vision est une bonne chose. Il permet de garder le cap dans les moments difficiles. Mais l’exécution doit rester plus pragmatique et prendre en compte les réalités du marché ainsi que les conseils de personnes expérimentées. L’affect peut être un piège dans ce cas. Mais je dirais que dans l’absolu, l’affect joue un rôle moteur et donc majeur dans la vie du fondateur de startup.
Un entrepreneur doit croire à son propre, avoir une vision et la tenir contre vent et marée. Il doit écouter les retours et prendre ses propres décisions en fonction de ce qu’il a comme feedbacks et de son intuition.
Pour l’exécution il doit rigoureux, méthodique et prendre de la distance avec son projet. L’objectif est d’avancer et de toujours trouver de nouveaux chemins si la route qui a été imaginé se termine en cul de sac.
Je sais, je viens de reformuler ce qu’a écrit @Reinald_Freling une manière de dire que je suis d’accord avec lui et de rajouter une couche.