J’ai énormément d’idée au quotidien, pour des petits projets, des améliorations d’existants etc.
Je note tout sur des fichiers mais je n’arrive pas à faire une bonne synthèse de ces idées pour pouvoir en ressortir quelques choses de concrets qui pourrait surement être utilisé par la suite.
Du coup je note, je note mais rien n’en ressort et tout reste au même endroit.
J’aimerais savoir si certains ont des techniques ou des outils qui permettent de réaliser une synthèse ou un regroupement de ces idées pour avoir une vision plus claire des possibilités.
Je sais que ma question est surement vague et j’en suis désolé si elle est complètement hors sujet
Moi personnellement j’ai adopté Evernote, un pur bonheur. Avec j’organise mes prises de notes, mes meetings et je stocke des bouts de sites web que je souhaite conserver.
Je me reconnais assez bien dans la situation que tu décris. Voilà quelques pistes qui m’aident gérer ça :
Se convaincre qu’une idée n’a aucune valeur
C’est facile d’avoir une idée. Tout le monde en a. Lorsque tu as une idée, beaucoup d’autres l’ont eu avant toi.
Il faut éviter que les idées soient quelque chose de précieux. Ce n’est pas grave si on en oublie une vu que ça n’a pas de valeur et qu’il est facile d’en avoir.
En parler autour de soi
Il est souvent difficile d’être objectif face à une de ses idées. Mais comme un idée ne vaut rien, on peut en parler sans problème autour de soi. Ca aide beaucoup d’avoir un regard extérieur. Cela permet de mieux faire le tri.
C’est l’exécution qui donne de la valeur à une idée
Une idée ne vaut rien. C’est lorsqu’on commence à travailler dessus, à en parler, à créer des choses… qu’elle prend de la valeur.
Je pense donc qu’il faut avoir le focus sur ce qu’on fait et pas sur ce qu’on aimerait faire. Soyons des entrepreneurs pragmatiques !
Le cerveau retient les choses importantes
J’ai beaucoup restreint mes prises de notes (en tout cas pour tout ce qui est positif). Si vous trouvez un moyen de gagner de l’argent régulièrement en travaillant 5 min, je suis sûr que vous l’oublierez pas
je garde toujours sur moi un petit bloc-note qui tient dans la poche, j’y rempli tout ce qui me passe par la tête sous forme de bullet list, à n’importe quel moment de la journée,
j’ai un plus gros carnet de notes, mais il me sert plus de worklog et de d’organizer (cf http://bulletjournal.com/), je le dégaine moins souvent,
une à deux fois par semaine, je saisis mes notes manuscrites dans un fichier que je nomme « sparkles » : c’est un historique de toutes les idées qui valent la peine d’être creusées, que je décris en 2 phases maximum,
enfin, tous les mois environ, lorsque le moment est calme et propice à la réflexion, je parcours cette liste depuis le début, ce qui peut prendre plusieurs dizaines de minutes étant donné la taille de la liste, mais cela permet de raccorder entre elle les idées qui, prisent séparément, n’ont pas vraiment de valeur.
parfois il ressort un schéma intéressant de tout ceci : une nouvelle idée détaillée de business, une amélioration technique sur un de mes produits qui aurait de la valeur pour les clients, etc, alors j’en fait un fichier à part qui devient une fiche détaillée de cet ensemble d’idées : je m’en sers pour produire une maquette et la confronter aux collègues…
Le bloc-note de l’OS fait tout à fait l’affaire pour la saisie des notes, mais étant un développeur dans l’âme j’utilise un vimwiki, ca rend la saisie et l’organisation un peu plus aisée, et puis ça fait geek
Pour ma part, j’utilise un outil fort pratique qui s’appelle Mural.ly.
Il me permet d’organiser mes idées, et tout ce qui peut graviter autour : articles web, images, documents xls/doc/pdf, le tout en mode collaboratif.
L’autre atout sympa de ce service est son mode présentation, qui te permettra justement à partir de ton « mural » de synthétiser ton idée pour la pitcher par exemple.
Cependant je pense que ce genre d’outil n’est pas adapté à tous, certains préfèrent avoir une liste bien organisée pour s’y retrouver, d’autres comme moi ont besoin de schématiser.
Oh et c’est gratuit jusqu’à 2 murals et 50 collaborateurs
Hello,
Perso, j’ai une méthode un peu similaire à certains : j’utilise wunderlist j’ai un dossier de liste/tâches intitulé « à creuser ». J’entre dedans toutes les idées, références, pistes que j’ai autour de mon activité. Une fois par semaine, je fais une espèce de weekly review à la GTD pendant laquelle je réexamine ces idées, un premier tri est fait à ce moment là. Si l’idée survit, elle devient une tâche à faire de priorité D (dès fois que j’ai le temps) dans ma to do mensuelle.
Accomplir cette tâche signifie plusieurs choses : un benchmark rapide, un pitch à 3 personnes très différentes (un chiant, un non spécialiste et un qui a besoin de poser 120000 questions à la secondes). Si l’idée survit, je refais un benchmark plus poussé et un lean canvas (y compris si ce n’est pas du web ou du dev) et je commence à recruter des parties prenantes (hey coucou l’effectuation) pour voir un peu jusqu’où on peut aller…
Si j’ai pas wunderlist sous la main, je glisse un post-it dans mon portefeuille. Je fais parfois des evernotes sur le sujet mais j’utilise plus cette appli pour les articles de mon blog pour créer des lignes éditoriales bien définies. @mca je connaissais pas ton outil, je vais voir ça de suite !
Je crois que mon principal problème est que mes idées sont trop petites pour survivre seules. Une idée est intéressante mais pas assez pour la développer. Elle ne répond pas à un besoin assez important pour lui allouer le temps nécessaire.
J’aimerais développer une activité répondant à un besoin mais je n’arrive pas à définir un besoin réel.
Du coup est-ce que la question est vraiment synthétiser les idées ou alors bien les contextualiser? Bien identifier un besoin prend du temps et tu sais, twitter ne répond à aucun besoin essentiel pourtant la plateforme vit bien (et se casse la gueule en bourse certes). Bref est-ce que ces besoins non essentiels le sont uniquement pour toi ou est-ce général? Personnellement, je ne ressens pas le besoin d’un clavier de gamer et je ne pense pas que c’est un besoin important, pour d’autres ça l’est…
Twitter répond à un besoin au niveau communication je trouve. Le fait de pouvoir diffuser ses idées etc au monde entier sans avoir besoin de suivre ou d’utiliser de mailing list.
l’identification des besoins est assez dure pour moi, je suis développeur d’applications. Mes besoins répondent à mes actions répétitives chaque jour. Le problème est, lorsque je trouve un besoin qui en vaut vraiment la peine, il y a déjà mille solutions proposées.
C’est l’histoire de la poule avant l’oeuf, le besoin est peut être créé ?
Je rejoins Will et Camille sur ce coup : les idées n’ont pas de valeur donc il ne faut pas les coffrer et on peut en parler, et chercher un besoin implicite/explicite/latent n’est pas une fin en soi.
Sinon oui les mindmaps sont aussi pour moi une excellente façon de faire … notamment pour la mise en place d’une stratégie de contenu. Après est-ce que c’est adapté au besoin énoncé au début du sujet … pas convaincu ^^
Pour trouver des idées qui répondent à des besoins:
1/ demander à sa cible « Quels sont les problèmes que vous rencontrez et que vous n’arrivez pas à solutionner? »
2/ Vérifier auprès d’une plus grosse cible si les problèmes sont rencontrés par un échantillon + important à partir de sondages. (vieille méthode qui fonctionne toujours)
3/ trouver une solution adaptée pour répondre à ces problèmes et tant qu’à faire qui ne soit pas déjà proposée par les concurrents et qui soit dans nos compétences et en accord avec les opportunités légales, etc…
4/ valider ces solutions en faisant à nouveaux des sondages et enquêtes qualitatives auprès de la cible (ex: test d’un prototype).
Voilà! Je sais pas si j’ai répondu à ta question @Freyskeyd???
Sinon, embaucher un cerveau droit qui a l’esprit plus synthétique et créatif qu’une personne à dominante cerveau gauche. Et là, je viens de lire le bouquin de Béatrice Millétre qui explique très bien tout ça. Les personnes à dominance cerveau gauche étant surtout des personnes logiques qui raisonnent de manière séquentielle, là où les autres parviennent à rassembler des idées dans leur globalité. Bref, ce bouquin m’a épatée car d’après l’auteur qui est docteur en psychologie et spécialiste des neuro-sciences, on ne serait pas les deux et on ne pourrait lutter contre notre nature. Ce qui signifie qu’en entreprise, il faudrait les deux dans l’idéal selon les tâches à accomplir…