Bonjour,
J’ai déjà connu cette pratique par le passé, alors pour le montant du conseil, s’ils sont experts de leur domaine, c’est cher mais justifié. Pour ce qui est de la prise de part, c’est souvent lié à l’urgence de votre démarche : vous voulez l’accompagnement immédiat, vous le payez plein pot. La contrainte à moyen terme, si votre produit prend, c’est d’être un brin à la merci de l’actionnaire : 20% des parts, c’est beaucoup, cela limite l’entrée de nouveaux arrivants, alors que vous aurez potentiellement besoin d’un nouvel apport de fonds conséquent pour booster une branche de développement par exemple… Le problème qui se posera alors, sera d’être capable de proposer des parts suffisamment conséquentes pour convaincre l’investisseur, sauf qu’un + un + un… Vous allez vous retrouver avec plusieurs « petits » actionnaires, contrairement à une répartition actionnaire majoritaire + petits actionnaires.
En pratique, cela peut aussi poser problème sur le poids de chacun dans les décisions que prendra l’entreprise. Si vous voulez garder beaucoup de poids, vous devrez garder beaucoup de parts, et avec 20% de mois au départ, cela va rapidement se compliquer.
De plus, selon le secteur sur lequel vous développez votre produit, il se peut que vous entriez dans un jeu d’intérêts partagés entre votre actionnaire à 20 % et d’autres parties (sociétés partenaires, dont il a aussi des parts…).
J’ai vu ce système appliqué dans la branche de la construction : au final, en appels d’offres privés, il fallait tourner uniquement avec les boites dont Untel était actionnaire… Quand tout va bien tout va bien, mais quand la boite en question est défaillante, cela devient plus hasardeux…
En bref, je trouve le tarif du conseil potentiellement justifié, mais la répartition des part bancale, et potentiellement bloquante pour vous : 5 à 7 % serait déjà un meilleur chiffre à mon avis.
Autre angle de présentation : si vous rémunérez convenablement la prestation de conseil, pourquoi les faire entrer dans le capital ? Intéressez-les au résultat, s’ils croient en votre projet, cela devrait les intéresser, s’ils n’en démordent pas, c’est qu’ils ont d’autres projets…
Avez-vous creusé du côté des business angels, ou du crowdfunding pour votre financement ? Ou même des subventions projets innovants, prêts d’honneur et autres financements moins « intrusifs » ?
Bonne continuation,
Gladys