Salut Karim,
Tu as raison, le webmarketing n’est que du marketing appliqué au Web, mais cela restreint déjà bien le champs et donne des solutions pratiques
car le mercator n’est quand meme pas à la portée de tous, et faut etre supra motivé pour mettre le nez dedans.
Je ne suis pas vraiment d’accord, le livre vulgarise bien le marketing, est bien découpé et est accompagné de nombreux exemples.
Seule sa taille (plus de 1000 pages) demande d’être motivé… quelques mois sur la table de chevet permet de l’appréhender, d’entrer dedans doucement et de s’approprié son contenu.
Salut,
Je l’ai lu et c’est vrai qu’il regorge de pas mal d’infos, c’est vrai qu’il faut être prêt à ingurgiter les 1000 pages, mais faut le faire « prag » (l’extrapoler en situation réelle : comment l’adapter, comment utiliser les outils & enseignements en sit. prof., etc.).
J’ai bien aimé aussi « Le marketing pour les nuls », plus accessible pour ceux qui débutent. Utile pour ceux qui veulent se mettre dans le bain rapidement mais manque un peu de technicité (dc plus pour de la culture perso).
Le Mercator apporte beaucoup d’inspiration, faut savoir ensuite rendre la théorie rapidement opérationnelle, sinon on oublie (!).
Pour moi c’est un bouquin un peu fouillis, à la manière du Marketing Management de Kotler, qui fait partie de ces « classiques » intéressants pour avoir une vue d’ensemble d’un domaine, mais qui dans la pratique s’avèrent à peu près inutiles. Et il n’y a rien de pire qu’un marketeux purement théoricien et dénué de compétences opérationnelles.
Salut @davidoudiette,
Bien d’accord avec toi, un book c’est comme les études, quand tu as pas commencé tes égal à zéro. En même temps, il faut bien commencer par le début, on es tous passé par là (à part que d’avoir la science infuse ;))
Après, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, cela constitue une étape et vient progressivement, c’est bien le but recherché.
+1 avec @davidoudiette
Si vous voulez perdre 3 mois, lisez le mercator. puis vous passerez à autre chose de plus utile
En fait le mercator est vraiment destiné pour ceux qui veulent devenir des marketeux, qui veulent jouer avec la théorie, pour ceux qui ont besoin absolument de comprendre avant d’appliquer (ce n’est pas un défaut, mais il faut avoir le temps).
Pour ceux qui veulent pouvoir démarrer immédiatement des petites actions marketing, il ne sera pas utile.
faire du marketing (ou tout autre dicipline) sans en connaitre les bases, c’est comme se lancer dans l’aviation sans bases de pilotage: en l’air on a l’impression de savoir piloter, lorsqu’il faut atterrir… c’est le crash
S’instruire n’est jamais une perte de temps mais un investissement.
Et puis appliquer des principes sans en connaître les raisons et les dépendances avec d’autres principes, c’est devenir le chien savant du cirque Gruss… si on se contente de ça, c’est bien dommage.
Quant à dire que le Mercator n’est qu’une vue d’ensemble fouillis alors que c’est un ouvrage exhaustif et organisé me fait douter sur le fait que le livre ait été lu.
Bien évidement tout ce qui touche à la psychologie ou aux leviers de persuasion par ex. ne sont pas forcement le coeur de l’ouvrage et ne peuvent donc être traité en profondeur… mais on s’en doute un peu n’est ce pas?
J’ai tout de même du mal à comprendre ceux qui pense que connaitre les bases d’une discipline avant de se lancer dans les chemins de traverse est inutile.
Qu’est ce qu’un marché, le comportement des consommateurs, la politique produit/prix/distrib, les bases de la com, la pub, le marketing relationnel/ de fidélisation/ des RS, la stratégie, la segmentation, le positionnement, le branding, les planifications etc. etc. sont quand même des notions à connaitre et que l’on trouve dans le Mercator.
A moins d’être un crack sur toutes ces notions, pourquoi s’en passer ?
@Aka74 , effectivement connaitre les bases c’est toujours mieux.
Le problème est qu’en tant qu’entrepreneur tu ne peux pas tout connaitre sur tout, ou alors tu étudie pendant 20 ans avant de te lancer.
Et encore les hommes évoluent, donc les sciences humaines aussi.
C’est uniquement pour ça que je ne conseil pas ce livre.
Et puis le marketing c’est un peu de bon sens et beaucoup de tests. Le growth hacking n’est ni plus ni moins que du marketing, mais fait avec les moyens du bord pour dépenser le moins d’argent possible.
Par exemple dans les 4p, le prix : tu peux le tester au lieu de faire une étude de marché couteuses et des stats aléatoires. Idem pour les canaux de distrib
Salut @Love_Shr_,
Je ne veux pas trop dire mais les 4P et autres canaux de distribution sont bien des termes enseignés dans ce genre de books.
D’accord avec toi, faut pas non plus en faire des tonnes et étudier 20 ans, mais on ne peut non plus se passer de l’essentiel / fondamentaux même si cela évolue, cela ne change pas de nom avec le temps ;).
N’empêche, avant la pratique et de se dire « expert » (parce qu’on oublie vite d’où l’on vient : experience effect oblige), faut bien les avoir appris quelque part ces notions. Entre nous soi dit, je préfère effectivement un marketeux qui a du bon sens qui plutôt fait de la récitation ! C’est inutile et moi aussi, je peux le faire
La stratégie, méthodes de mise en oeuvre & procédés font partie d’un autre débat et qui je pense sont eux, plus à même à évoluer.
C’est bien de l’admettre
Dans son discours sur la méthode, Descartes disait, que nous sommes tous doués de bon sens, mais cela ne suffit pas car le principal n’est pas d’en être doué mais de bien l’appliquer.
Le bon sens sans méthodologie n’a jamais donner du bon en entreprise.
Si tu vends des vêtements techniques de sport de montagne (le genre de truc qu’on ne trouve pas dans les chaines de magasin de sport grand public), je peux t’assurer que ton canal de distribution sera primordiale dans la réussite de ton entreprise.
Te tromper de canal de distribution peut couter la vie de ta boite car pour être référencé chez certains, il te faudra des mois… donc grosse prépa avant de se lancer et force de vente adapté (ça se fait pas en un claquement de doigt).
Pour l’exemple, le bon canal reste un certain type de magasin spécialisé (je ne vais pas citer d’enseignes ici) et non le web car le client demandera à voir, essayer et être conseillé.
Pour la politique de prix, imagine que tu vois que ton produit ne fonctionne pas si bien que ça car prix trop élevé… tu baisses ton prix comme ça?
Que vont dire les clients qui ont déjà payé plein pot et qu’elle image vont ils véhiculer sur les RS?
Alors on va me dire… oui mais sur Internet patati et patata…
Peut être, mais un client en ligne ou hors ligne reste un client.
Tout ce que tu dis Aka est vrai !
et je suis d’accord avec toi qu’en distrib traditionnel tu ne peux pas improviser !
mais je pense que mon approche est plus pragmatique surtout pour les débuts d’un entrepreneur et surtout sur le net
(Les tests de prix sont toujours délicats, sur le net on peut plus facilement faire de l’ab testing).
Haha, le procès d’intention bidon « De toute façon vous n’avez même pas lu le livre!! » Et vas-y que c’est moi qui ai la plus grosse bibliothèque, et blablabla.
Bah si je l’ai lu, et ce que tu appelles « exhaustif » j’appelle ça « fouillis ». Fourre tout. Pas exhaustif. Exhaustif ça voudrait dire que les sujets sont traités à fond. Mais alors le bouquin devrait faire 20 000 pages. Ce qui n’est pas le cas. Donc ça reste une « vue d’ensemble » du domaine. Je ne vois même pas comment c’est discutable.
Si j’étais aussi impoli, j’irais presque jusqu’à dire que croire que c’est un livre exhaustif est le signe d’une connaissance assez limitée du sujet.
Tu fais comme si la question était de savoir si on pouvait se passer de connaître les notions et les principes de base du marketing pour le pratiquer : personne n’a dit une chose pareille. Si tu regardes attentivement mon post, tu verras que j’y parle de marketeux purement théoricien. Je parle pas du mec qui n’a pas lu un bouquin. Je parle de celui qui n’a fait que ça.
Par exemple, les étudiants frais émoulus de leur école de commerce et qui ont lu le Mercator, mais qui sont infoutus d’écrire une accroche potable pour vendre leurs produits : c’est pas le chapitre de 30 pages sur la pub qui va leur apprendre à le faire. Si tu vises un poste de VP marketing dans une grande boite où tu délègues tout, pourquoi pas. Si tu crées une startup, ça va moins le faire, parce que les compétences concrètes sont 10000x plus importantes.
Alors oui, s’instruire est un investissement : et tous les investissements n’ont pas le même rendement. Peut-être qu’il vaut mieux lire un guide de 30 pages sur un point précis qui va avoir un résultat concret spécifique à ta boite, plutôt que d’avoir une vague culture générale parfaite pour le Trivial Pursuit mais inutile à côté.
La question n’est pas de savoir si on peut se passer de ces notions, c’est de savoir si on peut s’en contenter : ma réponse est non.
Après, pour une première approche du sujet, pourquoi pas. J’ai peut-être sur-interprété le post original : pour moi, les gens qui s’intéressent au marketing connaissent déjà tous les concepts que tu cites.
@davidoudiette,
Je reviens sur ton post et tes réponses :
[quote=« davidoudiette, post:13, topic:3093 »]
De toute façon vous n’avez même pas lu le livre!!" Et vas-y que c’est moi qui ai la plus grosse bibliothèque, et blablabla.
[/quote] Préjugé ?
[quote=« davidoudiette, post:13, topic:3093 »]
Je parle pas du mec qui n’a pas lu un bouquin. Je parle de celui qui n’a fait que ça.
[/quote] Tout à fait d’accord.
[quote=« davidoudiette, post:13, topic:3093 »]
les étudiants frais émoulus de leur école de commerce et qui ont lu le Mercator, mais qui sont infoutus d’écrire une accroche potable pour vendre leurs produits : c’est pas le chapitre de 30 pages sur la pub qui va leur apprendre à le faire
[/quote] Dans un autre sens, le développement c’est du « fouillis » pour moi qui ne suis pas dans le domaine ;). En même temps, on es tous à peu près impotents et « inopérationnels » immédiatement en sortant de l’ECOLE, c’est la mise en pratique et l’expérience qui nous rend « solides ».
[quote=« davidoudiette, post:13, topic:3093 »]
s’instruire est un investissement : et tous les investissements n’ont pas le même rendement
[/quote] Tout à fait d’accord.
[quote=« davidoudiette, post:13, topic:3093 »]
Peut-être qu’il vaut mieux lire un guide de 30 pages sur un point précis qui va avoir un résultat concret spécifique à ta boite, plutôt que d’avoir une vague culture générale parfaite pour le Trivial Pursuit mais inutile à côté.
[/quote] Je suis partagé. Comment faire dans ce cas ? Les situations d’entreprise sont tellement multiples et à part que d’être devin ou d’avoir un budget supra-extensible (pour acheter à chaque fois un book qui traite d’un sujet spécifique vu que sur la toile les infos se disent et … se contredisent !), même sans avoir encore été payé pour sa prestation ? … Vaut mieux pas le faire « prag progressif » dans ce cas ?
[quote=« davidoudiette, post:13, topic:3093 »]
les gens qui s’intéressent au marketing connaissent déjà tous les concepts que tu cites.
[/quote] Inné donc ? Quel intérêt alors de se cultiver ?
… Ouep … Ouep …
Je réponds au préjugé selon lequel avoir un avis différent sur un livre voudrait dire qu’on ne l’aurait pas lu.
Non. Disons qu’en ouvrant le sujet, j’ai lu le premier post (normal) et je vois qu’on cite le Mercator comme un livre pour les gens qui s’intéressent au marketing. Je m’intéresse au marketing, et donc je donne mon avis sur ce livre en tant que personne intéressée par le marketing.
Apparemment, le post est tiré d’un contexte où l’on demandait plus spécifiquement des livres pour apprendre le marketing (à partir de 0). C’est une question différente. En effet, si on ne connait pas ces concepts, il faut bien les apprendre à un moment ou à un autre. Quand on les connaît déjà (autrement dit, qu’on a un intérêt pour le marketing depuis un petit moment), ce livre présente d’après moi peu d’intérêt.
Bonjour tout le monde,
J’y vais de mon grain de sel sur cette question.
Pour ce qui est de la sortie de grande école chez moi le problème est réglé : Bac B dans un lycée de banlieue avec mention « il était temps que ça s’arrête ».
La vérité se trouve certainement quelque part dans cet échange et vous m’avez obligé (bande de vilains) à regarder ma bibliothèque de plus près.
M’étant retrouvé du jour au lendemain à la tête d’une startup en qualité de responsable commercial/marketing/communication/relation client j’ai foncé un peu tête baissée en mode Prag’ comme certains l’évoque.
Ca m’a plutôt bien réussi et j’ai fais du « Lean startup » et « du gros hacking » sans le savoir.
Sauf qu’arrive un moment où ça coince. C’est bien de tester son prix en pensant au clients mais quid de la compétition ? Et si la valeur que je pensais offrir au marché est supérieur à ce que j’imaginais…et si et si.
J’avais des tas de bonnes idées et j’ai une espèce de sixième sens qui fait de moi un expert de la relation client. Pour autant j’ai clairement manqué de cadres conceptuels et cela a eu pour conséquence de me faire un temps précieux.
Alors oui, j’ai appris à conduire sans aller dans une auto école tellement c’est évident. Pour autant, si vous voulez devenir un pilote de courses vous ne pourrez pas vous passer d’un apprentissage théorique.
D’accord avec vous sur le fait qu’il faille trouver le bon mix entre le savoir et le faire et la tâche n’est pas aisée.
Jusqu’ou apprendre ? Jusqu’ou faire sans avoir besoin de maitriser les bases ?
Récemment je me suis retrouvé au volant d’un petit bolide noir d’une fabricant allemand (un truc avec des anneaux sur la calandre) et un gros moteur. Ben n’y connaissant rien au notion de transfert de masse, de sous virage, sur virage…blabla machin, je peux vous garantir que j’ai vécu physiquement le slogan « la puissance sans contrôle n’est rien » :).
Je n’ai jamais lu le mercator (pourtant je l’ai souvent eu sous les yeux) donc rien à dire sur ce bouquin.
J’ai lu en ce qui me concerne, « la boite à outil du responsable marketing » chez Dunod et un livre un peu plus dense « Marketing des services » chez Pearson.
Si je peux me permettre une remarque, j’ai quand même tendance à rencontrer de plus en plus de « jeunes » entrepreneur qui confondent facilement Lean XX (marketing, startup, management) et #onsenfouttantquecapasseonverrabien.
Le fait de ne pas aller chercher des bases solides dans de nombreux domaines (marketing, commerce, finance, juridique, organisation) fait que certains s’entourent de pseudos experts en poudre magique et se plantent lamentablement.
Sur ce, je m’en vais faire un tour à la bibliothèque pour voir à quoi ressemble ce fameux Mercator.
Merci @Love_Shr_ d’avoir lancé le sujet et aux autres pour vos échanges.