Copycat d'une startup US, quel risque juridique, quel risque business, quels enjeux ?

Salut,

Je vois pas mal d’exemple de startups françaises qui sont des copycat de startup US.
Exemple : Djump copycat fr de Lyft.

Y a t’il un risque juridique ?
Y a t’il un risque business ? Si la startup US vient conquérir le marché fr par exemple ?
Est-ce au contraire une opportunité à saisir ?
C’est le business model de Rocket Internet par exemple.

Avez-vous des ressources/infos à ce sujet ?

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Hello,

Je ne vois pas de risque juridique pour ce type de business car ce n’est pas brevetable.

coté risque business, oui les startups us viendront, mais le risque ne viendra peut-etre pas d’elles. Le risque peut venir de partout.

Je dirais au contraire, les business nouveaux aux us sont une source d’inspiration pour voir ce qui fonctionne ou non, le modele économique, … c’est donc un très gros gain de temps. Effectivement Rocket Internet à conçu un empire en important très très vite les modèles US et en les adaptant pour l’europe.

Hellobiz décrit pleins de nouvelles innovations ici : http://hellobiz.fr/pays/etats-unis-usa/

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Est-ce que les différentes « copies » françaises d’Uber vont survivre à terme ?
Est-ce qu’une copie française d’Airbnb n’aurait pas couler avec la venue d’Airbnb en France ?

Les copies mondiales d’Uber vont probablement toutes mourrir sauf deux ou trois chinoises, en viendront d’autres spécialisées de niches, …
Idem pour Airbnb

Mais tu prends là 2 énormes phénomènes mondiaux, comme facebook, ils ne sont pas représentatifs des dizaines milliers de startups.

D’ailleurs je pense que les risques viennent plus des mastodontes tels que Uber, Google, Amazon, Apple qui explorent tous les domaines possibles et imaginables et qui vont probablement révolutionner des pans entiers de l’industrie (banques, transport, robotique, santé, …).

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C’est une des opportunités de business les plus simple, surtout quand on voyage et pour dépasser la question des start’up.

Copier un modèle qui marche et l’adapter à un marché moins avant gardiste que l’on connait !

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C’est plutôt un investissement a bas risque. Lancer un copycat, réussir a devenir très fort dans son pays … pour vendre au leader quand il décide de rentrer sur ton marché. Il lui coûterait moins cher d’acheter une boite avec clients et équipes , plutôt que s’investir dans la concurrence.

Donc bon plan, si l’objectif est un exit ou devenir part de ces societés

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Tu aurais des exemples de ce type de rachat ?

en 2001 eBay a racheté iBazar, copie conforme du site ebay US d’alors (au point meme que les mecs de iBazar avaient acheté ebay.fr je crois …)

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Merci fasten.
Vous avez des exemples plus récents ? J’entends souvent le discours :

Mais je n’ai pas l’impression que ce soit totalement la réalité.

Personnellement, je ne vois pas l’intérêt d’un copycat. Je pense que s’inspirer est essentiel, mais copier est un processus trop approximatif pour qu’il soit optimal.

Je pense qu’un produit basé sur une douleur et un public a beaucoup plus de chances de marcher qu’un produit copié collé. Comme le disent les mecs de 37signals dans rework, on peut copier la devanture, mais il est difficile de copier la démarche, et le rapport client.

Après, si on arrive à comprendre la démarche, à la disséquer, et à voir la douleur adressée par le produit, on peut recopier la démarche, et on peut faire du business à partir de cette démarche, mais faire un simple copier-coller qui marche sans s’intéresser au public n’a aucune chance de fonctionner

le meilleur example c’est Schibsted (editeurs du Leboncoin). Leur strategie depuis le debut c’est d’acheter l’equivalent de leur projet blocket.se dans d’autres pays : subito.it, segundamano.es, leboncoin.fr etc.)

Ebay et Amazon sont aussi bons examples, notamment pour ce qui es de l’expansion dans les pays emergeant (Inde, Turquie) - en generale on peut les trouver comme actionaires de ces startups qui ont un profil « future acquisition ».

Tout dernier et dans le domaine des « start-up USA mieux capitalise que celles en Europe » Handy.com qui rachete Mopp.com

Des examples il y en ais beaucoup - c’est claire que tout depend de la viabilitè de l’acquisition vs. le development d’un nouveau marché.

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