Voilà la situation, je suis actuellement en AE, pour une simple question de sécurité.
J’envisageais l’AE comme un tremplin, pas comme une fin.
J’ai peut-être une opportunité, qui requiert de grossir.
Je ne sais pas trop par quel bout prendre la simulation :
nouveau statut, lequel choisir (je ne veux pas m’associer) pour optimiser l’activité ?
je dois embaucher, j’ai une idée assez bonne du coût du salarié
en fait j’ai du mal à calculer les nouvelles charges que cela implique (notamment vis à vis du changement de statut)
Je ferai sans doute appel à un expert-comptable pour avoir une simulation plus précise, mais je dois réagir vite, il me faut faire une simulation « à la louche » car je dois réagir vite pour l’opportunité en question.
Il faut en réalité que je calcule à partir de quel montant je peux être rentable en embauchant.
Merci à ceux qui seraient passés par là, pour me donner un coup de main dans ma première simulation !
Je suis comptable/contrôleur de gestion de formation donc je peux donner un coup de main si besoin.
A la louche un salarié coûte 1,52 fois le salaire brut perçu sauf si la société a un statut de jeune entreprise innovante (JEI).
Bonjour et bravo pr votre courage entrepreneurial! En tant que chef d’entreprise et ex-DRH, je vs encourage à retenir un ratio 1:2 voir 1:2.2 (si avantages nature type voiture, tél etc…) sur le brut salarié pr avoir 1 idée du coût total - approche « structure costs » qui a l’avantage d’intégrer le coût des taxes diverses et variées dont les charges sociales.
Ainsi, si vous prévoyez d’embaucher un salarié à 1800€ brut, son coût total sera de 1.8K x2=3.6K€ voir 1.8K x2.2=4K€ (arrondi). N’intégrez pas les aides JEI, CICE etc… Ainsi vs « chargez » un peu la barque et ne pourrez avoir qu’une bonne surprise.
D’expérience, je vs dit : attention à la minoration ou sous-estimation des coûts, attention à l’optimisme dans le prévisionnel.
Bonne chance !
Rodolphe
Si je veux le contrat, je suis obligée d’embaucher !
J’ai deux options : sous-traiter (et ne pas maîtriser la qualité, ni le devenir du client) ou embaucher (prendre un risque mais maîtriser le boulot…).
J’avais envisagé le partenariat, mais même problème qu’avec la sous-traitance, et puis je suis de nature un brin trop partageuse, il faut que je me soigne (dixit mon mari !). Dans les faits, je m’aperçois que je partage beaucoup, mais que je suis la seule… Donc je tente de me soigner, et donc je ne suis pas cette piste.
J’ai peut-être tort, mais ce n’est pas la douleur qui m’attend si j’accepte sans renfort : c’est la camisole
Je pense que tu as eu les réponses à ta question sur le plan financier. Je suis également entrepreneur et je me souviens de ma première embauche. C’était un peu comme une union avec une personne qui vient s’installer avec toi dans ton nouveau monde. Cela bouleverse les habitudes.
Ce qui est important également, et qu’il faut que tu prennes en compte, c’est que d’un seul coup tu deviens un manager. Tu as de nouvelles responsabilités et qui vont au delà du simple fait de le payer en fin de mois.
Il est important de ne pas diaboliser l’embauche. Il y a toujours des solutions pour les situations un peu délicates : baisse d’activité, intercontrat, mésentente, etc. Pour mieux se préparer, il faut être extrêmement observateur durant la période d’essai. Des objectifs clairement définis seront tes premiers indicateurs sur l’adéquation de ta recrue avec tes attentes et ton style managerial.
Bon courage et bonne continuation.
Mon métier est très peu répandu, donc j’ai dû créer pas à pas le contenu de ma prestation. J’ai donc, oui, besoin de maîtriser le processus, et donc sous-traiter pose un problème, car je n’ai aucune visibilité sur la façon de traiter. Je ne pourrai pas sous-traiter qu’une partie, ce serait trop compliqué, et pour sous-traiter la totale, il faut que je sois sûre que ce que je vends au client est bien ce qui lui sera livré…
je pense que la sous-traitance doit être réservée à 2 situations :
1 - dans ta prestation, tu dois réaliser une partie qui n’est pas ton coeur de métier. Par exemple, bien que nous développions des applications Web, nous sous-traitons toute la partie graphique à une agence où nous sommes certains de répondre aux attentes du client
2 - Renfort ponctuel pour répondre à un rush : besoin d’un développeur supplémentaire pour une partie de l’application.
Sous-traiter entièrement ta prestation revient à dire que tu ne peux faire le métier
Le risque premier avec une sous-traitance n’est pas vraiment la maîtrise de la qualité (cela est déjà fait en amont), mais plus la maîtrise des délais et planning.
Bonjour,
De retour sur le forum suite à l’appel de @ekiden, je passe donner quelques nouvelles.
J’ai sauté le pas! (merci à Fred au passage)
Depuis cette conversation, j’ai embauché en octobre… puis en février… puis en juillet… eet sans doute encore en octobre !
Le développement (et le travail) est au RDV.
Il faut dire que notre prestation est ultra-spécialisée, et … que nous sommes plutôt doués
Bref, j’ai pris un risque, et j’en prends encore presque toutes les semaines.
Je n’ai pas de boule de cristal, mais un tableau de trésorerie greffé dans le crâne
J’encourage ceux qui se posent la même question que moi avant d’embaucher à se projeter, financièrement, humainement… Et à prendre une décision en toute connaissance de cause.
Ce n’est pas toujours rose, on a eu quelques soucis comme tout le monde (l’Humain…), mais c’est un pur bonheur d’avoir la sensation d’avoir transmis quelque chose, et d’asseoir notre compétence à plusieurs.
Finalement, le livre que j’ai écrit pour les entreprises me sert d’entrée en matière pour mes salariés !