Bonjour !
Pour ma part, je distingue deux types d’incertitudes… L’incertitude « prestation » et l’incertitude « moral »
Pour l’incertitude « produits », c’est quand je conçois un outil ou quand je propose un service. L’incertitude réside dans le fait que j’ai réussi (ou non) à satisfaire le besoin identifié qui, à la base, m’a fait développer le produit ou service.
Cette incertitude-là est difficile à surmonter, car elle ne peut être levée que par les retours clients… Donc en attendant les retours, je me fais une liste des « pourquoi » : pourquoi j’ai fait cela ? Pourquoi je pense que cela répond au besoin ? En général, mes réponses rejoignent ma motivation de départ, etcela me permet de « tenir » avant le retour client
Pour l’incertitude moral : il faut avancer sans cesse. J’essaie d’être toujours dans l’action pour ne pas laisser le moral filer Parfois on doute de la réussite à terme de son projet, mais la peur n’enlève pas le danger, n’est-ce pas ? Donc quand j’ai un « creux », je me concentre sur les outils à développer, en en pratique, je suis toujours recontactée avant d’avoir mené la phase que je m’étais fixée. Cela me permet de passer les moments de battements avec l’esprit occupée (par la prospection, le perfectionnement de mon fonctionnement, les nouvelles pistes de développement…".
Le plus angoissant est l’échéance de temps fixée
Me donner une « deadline » me permet de ne pas relâcher l’effort jusqu’à cette date, de tout mettre en oeuvre et de foncer !
Le regard des autres est également important, assez réconfortant (mais si, regarde, tu n’arrêtes pas de travailler, ça marche !), mais on se dit aussi que les « extérieurs » ne mesurent pas tout dans son ensemble (travailler tout le temps ne signifie pas que lon lance une activité de manière optimale, par exemple).
Enfin, tout ça pour dire que mes listes et mes actions me permettent de surmonter toutes les incertitudes
Ensuite, plus généralement, je pense que c’est aussi une question de caractère, certains auront besoin de faire une semaine off, et de s’éloigner du projet, d’autres préféreront pleurer un bon coup…
Tout dépend du tempérament de chacun, ici c’est l’action !
Une chose est sûre, nous avons tous nos moments de doute, et ceux qui diront le contraire sont peut-être trop fiers pour le laisser entendre (ou n’ont pas de réel attachement à leur projet ?)
Bonne journée à tous !
Gladys