Lancement d'une activité et d'un site dédié, j'aimerais votre avis

Bonjour à tous amis entrepreneurs,

Voilà, je crée ce sujet pour avoir votre avis sur une activité que j’ai lancé en seconde activité, mais que j’aimerais développer au niveau d’un site internet, voir d’une activité à temps plein.

Je suis un expert de la vente. J’ai au cours de ma carrière évolué notamment au sein de grands groupes industriels dans les départements commerciaux, et j’ai notamment assuré des missions d’implantations commerciales en France pour le compte d’un groupe industriel international.

J’ai également une activité de formateur en technique de vente.

J’ai fais un constat. En effet, j’ai aider plusieurs amis entrepreneurs, justement dans le domaine de la vente. Et le constat justement, c’est que les idées sont souvent géniales, mais par contre ils ne savent pas les vendre… Du coup, je voulais savoir si c’était des problématiques que vous rencontriez également, et si l’aide d’un expert de la vente vous serait utile dans votre activité ? Je vous pose la question, car je ne sais pas si c’est un besoin vraiment propre à certains proche, ou si c’est effectivement une problématique plus générale dans le domaine de la start-up.

D’avance je vous remercie pour votre retour sur cette interrogation.

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Salut Florian !

C’est mon deuxième projet ou j’ai un produit physique à vendre et je dirais donc complètement car autodidacte.

C’est assez opaque le « comment ça fonctionne » le circuit de distribution,les pratiques etc j’ai regardé dans des livres de bts mais ça survole et peu d’infos concrètes.

J’en suis pas encore là mais par exemple j’aimerai approcher des franchises pour vendre mon produit je ne sais pas comment m’y prendre?

Je compte intégrer un incubateur l’année prochaine pour connaître et avoir des conseils là dessus.

Salut Alex,

Quand tu parle de Franchise, parle tu de chaîne de Franchise comme par exemple McDonald, Ibis Hotel, ou autre ? Ou alors plutôt de réseaux de distributions spécialisés ? Par réseaux spécialisés, j’entends par exemple des entreprises comme Métro pour l’alimentaire professionnel, ou Bricoman pour le matériel de bricolage pour particuliers ? Je donne ces noms en ne sachant pas ce qu’est ton produit bien évidemment, mais c’est juste pour te faire déjà une petite idée, car l’approche ne sera pas la même.

Les livres c’est comme beaucoup de choses, cela vous explique les bases qui sont très importantes, mais qui ne suffisent pas… La vente c’est comme un Sport, on devient bon en s’entraînant et en faisant des erreurs.
D’ailleurs, quels sont les thèmes que tu as pû étudier via ces livres ? C’est interessant de savoir, car je pourrais peut-être te donner des Sujets complémentaires qui pourraient te permettre d’aller un peu plus loin dans tes recherches ou autre.

Mais en tout cas, je vois que tu prépare le Terrain en Avance et ça c’est une bonne Chose, car une démarche commerciale complète en physique peut prendre du temps, et notamment en préparation.
SI tu veux, n’hésite pas à me contacter en MP si tu ne veux pas diffuser trop d’informations directement sur le Forum.

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http://www.chefdentreprise.com/Thematique/marketing-vente-1027/breve/externalisation-de-la-prospection-commerciale-avantages-et-inconvenients-332323.htm#&utm_source=nav&utm_medium=separateur&utm_campaign=separateur_marketplace_articles#4sZ8c5dtXh5AQXu3.97

j’ai trouvé pas mal d’articles intéressant sur ce site ça peut te donner des idées d’articles etc.
Je pense qu’il y a pas mal d’artisans ex fabricants de savons produits cosmétiques et autres qui aimeraient surement bien grossir mais qui savent pas comment s’y prendre…Après il y a la solution ouvrir son commerce et ou son site internet.

Mais pour vendre ses produits dans un réseau ex je fais du savon bio et je veux vendre mes produits à un réseau de boutiques bio?
Comment ça se passe?

A la cci chambre des métiers les gens bge à qui j’ai eu affaire n’ont jamais monté de boîtes…

Aussi t’as surement un créneau à jouer en proposant des formations pour vendre à l’étranger.

Oui j’ai avancé au maximum en allant voir des commerçants pour voir comment s’y prenait la future concurrence.Et comment la concurrence s’y prenait au niveau de son service commercial et structure de société.

Tiens à la 24 éme minute pourtant le type est commercial il a un bon produit imagines le pour la coupe du monde ce produit avec un drapeau sur la toile! Mais là par exemple il s’est trompé car il est resté en France.Et la France de ce que j’ai vu c’est très dur de s’implanter avec un nouveau produit sauf si il a fait un carton ailleurs.
Je discutais avec un entrepreneur qui a fait des millions d’euros de ca sur des produits importés quand il allait voir les sociétés personnes n’y croyaient c’est seulement une fois que la demande a été forte qu’ils sont revenus vers lui.

Dans le monde anglo saxon c’est plutôt le contraire on va t’aider voir le kickstarter.Tu débutes les gens vont t’encourager et te donner ta chance.

T’as surement ça à proposer la stratégie de distribution?(je suis néophyte j’ai pas les termes techniques)

sinon je te mp :wink:

Ouah effectivement tu as déjà bien potassé le sujet dis donc !

Alors, je vais essayer de te répondre point par point, car les idées sont très intéressantes.

I - Sur ton article sur l’externalisation, je le trouve assez juste, surtout dans sa conclusion. Le métier de la vente est avant tout un métier d’échange. Quand on se place en tant que prestataire de prospection, il est évident que l’on a un « devoir de résultat ». je le met entre guillemets, car la vente est une science très incertaine, qui dépend beaucoup de l’humain. C’est vrai aussi bien pour le client que pour les prospects. c’est pourquoi, il est indispensable d’échanger régulièrement avec son client pour se réajuster au niveau du fond du discours, comme moi je le fais par exemple avec mes équipes de développement produit ou autre.
Cela va permettre 2 choses :
1- Avoir le discours le plus percutant possible pour les prospects
2- Faire un transfert de savoir efficace avec son client

II - Sur le sujet du réseau bio, tout dépend de ton produit et de ta stratégie. A brut, c’est difficile de répondre. Je te dirais simplement que le fait de passer par un réseau spécialiste dans la distribution de ce produit, te permet de déléguer la partie prospection, et en gros en échange d’une marge à ton distributeur, d’acheter sa force de vente et son réseau. Ce qui toi en contre partie te permettra d’augmenter tes volumes sans investir dans une force commerciale importante.
Mais sur ce point, faut qu’on en discute en détail, car c’est très spécifique à un produit ou un marché.

III - Les CCI… Bon, perso, j’en ai une image assez mauvaise… Je ne vais pas étaler mon point de vue, car il est assez cru.

IV - Ta vidéo. Alors merci de me l’avoir partagée ! C’est un cas d’école. Je ne l’ai pas regardé en entier je l’avoue, mais je suis aller directement à la 24’. Et là, il y a des choses à dire.
Sur sa démarche, le vendeur est tout à fait dans le vrai ! Quand ça bloque, faut y aller au culot. Ca technique est bonne, même si il existe d’autres méthodes plus douces. mais en tout cas, ça fonctionne, et je l’ai également testé sur le terrain. Parfois ça marche.

Mais c’est ensuite que malheureusement il se plante… Je pense que c’est sa première tentative au culot, du coup il perd ses moyens quand il est devant l’acheteur. C’est normal la première fois. Là il y a des choses à revoir, car quand un acheteur vous donne quelques instants, il faut être percutant, et là malheureusement il a enchaîné les erreurs . L’acheteur dit qu’il va le rappeler… Moi j’en doute, même avec les caméras.

V - Vendre à l’étranger d’abord. FAUX !
Chaque marché est totalement différent. Dans le cadre de mon activité, je suis en relation tous les jours avec : des français, des allemands et des Taïwanais. Crois moi, n’essaye pas de vendre la même chose à un français qu’à un Taïwanais !
On a un peu ce fantasme de se dire que tout se qui se fait aux USA se vendra en France avec un temps de retard. Non, je pense juste que ces succes stories américaines en Europe sont très médiatisées.
En fait, il y a une constante sur chaque marché : il faut vendre ce que l’acheteur à besoin. Et dans le cadre d’un pays, il y a des facteurs sociaux et culturels à prendre en compte.

Je vais te prendre un exemple simple : le beurre de cacahuete. Il se vend plus que bien aux USA, pourtant en France… On ne peut pas dire que le produit fasse fureur. C’est une question de culture.
A l’inverse, les américains sont très friands des produits français, comme par exemple le vin et le cognac !

Donc, sur ce point, ne te focalise pas sur une succes story, qui n’est ni plus ni moins que du story-telling à grande échelle. Focalise toi sur ce que tes futurs clients veulent et sont prêt à te payer.

V - Le Kickstart Anglo-saxon. Là oui, c’est un fait. Mais pas que dans les pays Anglo-saxons, c’est vrai également en Allemagne. La encore, c’est une question culturelle. Les gens ose plus qu’en France. Et je pense (ce n’est qu’un avis bien entendu), que ces pays protège moins socialement, et que du coup ils ont beaucoup plus une culture du risque qu’en France. Attenton, je ne remet pas notre système en cause, car il est excellent (je peux le confirmer car j’ai vécu dans les pays Anglo-saxons), mais voilà, comme dans tout il y a un côté pile et un côté face.

VI - Sur ta stratégie. J’ai des idées, mais il faut qu’on en parle ensemble.

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j’aime le business… :blush:

oui externaliser c’est pas mal je trouves aussi pour ça
https://www.experts-et-decideurs.fr/video/les-couts-caches-du-recrutement/ et ça aussi
j’avais mon ancien voisin (en boutique) il a été traîné aux prudhommes ça a duré 5 ans mais que d’énergie perdu .Au final il était plus focus sur son business et a déposé le bilan !(sa boîte faisait plus d’ un million€/mois quand ça tournait bien).Je connais quelques commerçants et ce genre d’histoires n’est pas rares.C’est l’un des pièges cachés en fr quand tu es patron et qui peut coûter très cher.

oui tu pourrais prendre cette partie là car c’est exactement le problème qu’un mec qui invente un produit et qui veut le commercialiser rencontre.

Par contre je me demande vraiment si c’était un commercial?
Oui le gars le rappellera pas et de plus à la place du commercial avec les caméras j’aurai demander au gars un contact qui serait susceptible d’acheter mon produit puisqu’à un moment il a dit qu’il faisait pas ce produit.
Et avec mon portable j’aurai appeler le contact pour prendre rdv en disant de la part de l’acheteur.Dans ce monde là les mes se connaissent généralement ou je me trompe…

J’ai trouvé que le commercial n’avait pas de répondant anticipé « le si ça marche pas! ».Mais bon il était bizarrement mort de trouille pour ça que je me demande vraiment si il était commercial?

vendre à l’étranger bien entendu il faut adapter ton produit au marché local et voir si il y a une demande.J’étais en Asie et j’étais assez choqué dans un coin paumé en Malaisie de voir que macdo avait implanté un restaurant et il y avait burger king alors que j’avais discuté avec un tunisien qui avait son kebab et il me disait que les asiats étaient « racistes » à la bouffe étrangère.Lui même avait fait une partie pour les thais car sa femme était thai et une partie pour les touristes.

Napoléon j’ai plus la phrase exact disait que les français compte plus sur l’état et que les anglais sont plus des entrepreneurs.

Autre paroles qui fera certainement sourire citation du Maréchal Lyautey très fin observateur

"Lorsque sur une terre lointaine, on rencontre deux Anglo-Saxons, ils
ont déjà formé un trust ; si ce sont deux Allemands, ils ont déjà formé
un “vérin” ; si ce sont deux Français, ils sont brouillés.”

« Je me suis heurté tous les jours à l’Administration. Décidément, en
France, il y a surtout une chose admirablement organisée, c’est
l’obstrution. »