Ouah effectivement tu as déjà bien potassé le sujet dis donc !
Alors, je vais essayer de te répondre point par point, car les idées sont très intéressantes.
I - Sur ton article sur l’externalisation, je le trouve assez juste, surtout dans sa conclusion. Le métier de la vente est avant tout un métier d’échange. Quand on se place en tant que prestataire de prospection, il est évident que l’on a un « devoir de résultat ». je le met entre guillemets, car la vente est une science très incertaine, qui dépend beaucoup de l’humain. C’est vrai aussi bien pour le client que pour les prospects. c’est pourquoi, il est indispensable d’échanger régulièrement avec son client pour se réajuster au niveau du fond du discours, comme moi je le fais par exemple avec mes équipes de développement produit ou autre.
Cela va permettre 2 choses :
1- Avoir le discours le plus percutant possible pour les prospects
2- Faire un transfert de savoir efficace avec son client
II - Sur le sujet du réseau bio, tout dépend de ton produit et de ta stratégie. A brut, c’est difficile de répondre. Je te dirais simplement que le fait de passer par un réseau spécialiste dans la distribution de ce produit, te permet de déléguer la partie prospection, et en gros en échange d’une marge à ton distributeur, d’acheter sa force de vente et son réseau. Ce qui toi en contre partie te permettra d’augmenter tes volumes sans investir dans une force commerciale importante.
Mais sur ce point, faut qu’on en discute en détail, car c’est très spécifique à un produit ou un marché.
III - Les CCI… Bon, perso, j’en ai une image assez mauvaise… Je ne vais pas étaler mon point de vue, car il est assez cru.
IV - Ta vidéo. Alors merci de me l’avoir partagée ! C’est un cas d’école. Je ne l’ai pas regardé en entier je l’avoue, mais je suis aller directement à la 24’. Et là, il y a des choses à dire.
Sur sa démarche, le vendeur est tout à fait dans le vrai ! Quand ça bloque, faut y aller au culot. Ca technique est bonne, même si il existe d’autres méthodes plus douces. mais en tout cas, ça fonctionne, et je l’ai également testé sur le terrain. Parfois ça marche.
Mais c’est ensuite que malheureusement il se plante… Je pense que c’est sa première tentative au culot, du coup il perd ses moyens quand il est devant l’acheteur. C’est normal la première fois. Là il y a des choses à revoir, car quand un acheteur vous donne quelques instants, il faut être percutant, et là malheureusement il a enchaîné les erreurs . L’acheteur dit qu’il va le rappeler… Moi j’en doute, même avec les caméras.
V - Vendre à l’étranger d’abord. FAUX !
Chaque marché est totalement différent. Dans le cadre de mon activité, je suis en relation tous les jours avec : des français, des allemands et des Taïwanais. Crois moi, n’essaye pas de vendre la même chose à un français qu’à un Taïwanais !
On a un peu ce fantasme de se dire que tout se qui se fait aux USA se vendra en France avec un temps de retard. Non, je pense juste que ces succes stories américaines en Europe sont très médiatisées.
En fait, il y a une constante sur chaque marché : il faut vendre ce que l’acheteur à besoin. Et dans le cadre d’un pays, il y a des facteurs sociaux et culturels à prendre en compte.
Je vais te prendre un exemple simple : le beurre de cacahuete. Il se vend plus que bien aux USA, pourtant en France… On ne peut pas dire que le produit fasse fureur. C’est une question de culture.
A l’inverse, les américains sont très friands des produits français, comme par exemple le vin et le cognac !
Donc, sur ce point, ne te focalise pas sur une succes story, qui n’est ni plus ni moins que du story-telling à grande échelle. Focalise toi sur ce que tes futurs clients veulent et sont prêt à te payer.
V - Le Kickstart Anglo-saxon. Là oui, c’est un fait. Mais pas que dans les pays Anglo-saxons, c’est vrai également en Allemagne. La encore, c’est une question culturelle. Les gens ose plus qu’en France. Et je pense (ce n’est qu’un avis bien entendu), que ces pays protège moins socialement, et que du coup ils ont beaucoup plus une culture du risque qu’en France. Attenton, je ne remet pas notre système en cause, car il est excellent (je peux le confirmer car j’ai vécu dans les pays Anglo-saxons), mais voilà, comme dans tout il y a un côté pile et un côté face.
VI - Sur ta stratégie. J’ai des idées, mais il faut qu’on en parle ensemble.