Voilà une information qui devrait en intéresser beaucoup ici. (tiré du Figaro du 24 janvier)
"Selon le magazine Challenge’s, le gouvernement souhaite doper le régime de l’autoentreprise.[…] Pour cela il souhaite relever le plafond d’activité jusqu’auquel les autoentrepreneurs peuvent bénéficier de ce régime. Le plafond pour bénéficier de ce nouveau régime baptisé « microentreprise » devrait ainsi être multiplié par trois. Aujourd’hui fixé à 32.900 euros par an pour une prestation de services et à 82.900 pour une activité commerciale, le plafond serait ainsi porté à 98.700 et 248.700 euros. "
Pas de date pour la mise en place effective cependant. Quelqu’un a-t-il des infos ?
Un peu plus que ça, tout de même !
"Le triplement des recettes annuelles permises pour un auto-entrepreneur doit encore être validé par le Premier ministre après que le ministère des Finances aura évalué son coût pour les Finances publiques.Mais ce montant est jugé « raisonnable » par un conseiller gouvernemental cité par Challenges. "
C’est clair que la scission entre 32900 et 82.900 doit être abolie.
98.700 euros amènerait plus de rentabilité sans devoir systématiquement basculer en société.
Et le statut AE de devenir autre chose qu’un starter-kit.
Reste à voir les modalités fiscales que ca induira !
Je ne pense pas être le seul à choisir la simplicité administrative sur l’optimisation fiscale. Peu importe les coûts associés, tant que c’est simple, je paierai. C’est le prix d’une bonne UX pour l’indépendant.
Je vais donner ici une position toute personnel, elle n’engage donc que moi.
Le projet de réforme na pour objectif que d’attirer un certain nombre de porteurs de projets potentiels vers entrepreneuriat. Alors qu’ils ne l’auraient pas fait autrement.
En clair, il s’agit de faire baisser les statistiques du chômage (catégorie A).
Ce projet, si il est appliqué en l’état, ne fera qu’accentuer les distorsions avec les autres statuts. Accentuera la sous-traitance forcée également. Alors que les entreprises on besoins de stabilités fiscales et sociales pour se pérenniser et pérenniser les emplois qu’elles génèrent.