Les clubs d'entrepreneurs est-ce que ça vaut le coup ?

Bonjour,

Je vois des clubs comme la BNI ou CJD qui ont des frais d’entrée de 1000€ par an.
Est-ce que ça vaut vraiment le coup d’investir autant ou de rejoindre en général des clubs ? N’est pas juste élitiste ? Des expériences ?

Merci

Bonsoir,

En tant qu’avocat je conseille des entrepreneurs mais je suis également entrepreneur moi-même.

Je suis à ce titre membre d’un tel club - les DCF pour tout dire.

Je ne vous cache pas qu’à ce jour je ne puis que m’en féliciter. J’ai sans doute eu un peu de chance en tombant du premier coup sur un groupe mais en tout cas oui, je conseille.

Par contre on n’est pas dans un tel ordre de prix, je suis à moins de la moitié…

J’ai fait les deux, BNI et CJD (et Medef aussi). Mon expérience est qu’il est difficile de les comparer parce qu’il ne s’agit pas du tout de la même chose.

Le principe du BNI c’est d’utiliser le réseau pro ou perso des autres membres du groupe pour générer du C.A. (évidemment, il ne s’agit pas d’aller piocher dans les carnets grands ouverts des autres membres ! Ce sont eux qui décident de vous recommander ou non). On y trouve principalement des professions libérales, artisans, indépendants, des TPE… jamais vu une boite de plus de 10 personnes mais il y en a sûrement. Je recommanderais le BNI pour des indépendants ou des boites de B2C. En général, dans ces groupes-là les métiers qui déchirent tout sont ceux du bâtiment (un plombier avec un carreleur avec un électricien, etc, etc, les mecs n’arrêtent pas de s’envoyer du business dans tous les sens), les assureurs, les notaires et avocats (toujours délicat pour eux de savoir s’ils ont bien le droit ou pas, m’enfin en général il y en a toujours au moins un). Pour ma boite de B2B dont les interlocuteurs principaux sont les RH, ça n’avait aucun intérêt. Pour ma boite de marketing digital à destination des TPE, ça a l’air d’en avoir davantage.

Le CJD, c’est autre chose, c’est un réseau d’entrepreneurs avec des boites toutes tailles. L’objet du CJD n’est pas d’y faire des affaires, mais de s’entraider sur des problématiques de développement, de se former, d’avoir une volonté de faire du business de manière responsable. Accessoirement, on y trouve parfois des fournisseurs :slight_smile: Le CJD m’aide à développer mes deux boites, à répondre à mes interrogations business et le tout avec une très grande chaleur humaine. C’est le seul endroit où je peux vraiment partager des tas de trucs que je ne partagerais par forcément avec mes associés mêmes. Vous aurez compris que je suis plutôt fan.

Bref, tout ça pour dire qu’à mon avis, un réseau c’est toujours sympa, mais il faut être bien conscient des attentes qu’on a suivant celui qu’on rejoint.