Marketing de contenu B2B / Articles métier

Hello !

Je mets au point depuis quelques mois la trame d’une stratégie de marketing de contenu. J’aimerais savoir ce que vous en pensez !

Tout d’abord les objectifs de cette stratégie :

  • Information : Familiariser nos prospects à notre nouveau métier actuellement peu documenté.
  • Notoriété : Créer une relation de confiance vis-à-vis d’eux et assoir notre expertise.
  • Échange : Partager avec le reste de la communauté, partenaires et confrères.

La cible est le prospect B2B. Le panel étant assez large : mairies, asso, agences de com’.

J’aimerais faire plus que de simples articles « hameçons » qu’on voit en inbound marketing avec un max de SEO qui se contentent de dépeindre le besoin et les problématiques en exploitant tous les mots clés du produit/service.

Nous prévoyons de créer du contenu orienté pour chacune de nos cibles, que ça soit des articles, livres blanc ou vidéos youtube.

Ce qui est sensible, et c’est pourquoi je vous expose ce sujet, c’est que nous aimerions partager quelques unes de nos astuces métiers. Assez suffisamment pour satisfaire les objectifs précédemment cités. Étant dans un nouveau métier, dépourvu de codes, de méthodologies, et d’outils standardisés, nous ouvrons en quelque sorte la voie en vulgarisant l’information.

Je sais que la tradition de l’entreprise est de garder ses recettes en interne, de peur de perdre sa valeur ajoutée. Mais c’est comme l’époque où on protégeait la moindre idée de business, non ?

Nous savons que de toute façon à l’heure d’internet, nous pouvons tout apprendre en ligne, et les moindres techniques que nous garderons en interne seront probablement dépassées et leur équivalent disponible à qui le veut.

Alors est-ce que prendre le risque de dévoiler un peu la magie du métier servirait vraiment notre cause ? À savoir également que nous serions ainsi les premiers à fournir certaines informations.


Étude de cas

J’ai pu constater cette stratégie dans un millieu fortement concurrentiel (ce qui n’est pas notre cas) où la valeur ajoutée pouvait être démontrée en partageant des conseils d’experts. C’est le cas d’une agence web des articles techniques dévoilant ses techniques, même pointues. Les développeurs et agences concurrentes peuvent s’en servir, mais le prospect un poil curieux ou intéressé gagne en confiance et confie des projets difficiles plus facilement à mon avis. C’est aussi un moyen de toucher le prospect qui pense pouvoir le faire seul, et qui au final en se documentant découvre un expert en qui il a confiance.

Idem pour le site de formation Grafikart par exemple. Son fondateur a son activité en freelance en parallèle et se voit certainement proposer des projets de grande envergure de part sa notoriété et son expertise avérée, bien qu’il nourrisse généreusement ses confrères :slight_smile:


C’est dont peut-être vrai pour un milieu concurrentiel saturé, mais est-ce le cas pour un métier émergeant dont les ficelles sont méconnues de la majorité de la cible ?

Aujourd’hui nous sommes convaincu de partager nos ficelles métier. C’est notre passion, nous aimons partager cette magie, et voulons en apprendre plus en retour de nos confrères qui ne sont pas tant nos concurrents à ce jour.

Qu’est-ce qui pourrait nous faire changer d’avis ? J’aimerai aborder ce sujet avec vous sans préciser le métier en question, mais de manière générale.

Qu’en pensez-vous ?! :slight_smile:

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Bonjour Bertrand,

Je pense que ton approche est saine. Toutefois le côté « open » à ses limites. Certes, ce n’est pas parce que je regarde les recettes de d’un grand chef pâtissier que je suis en mesure de reproduire la qualité de ses plats.
J’évolue dans un domaine définitivement ultra concurrentiel. Pour autant, je peux expliquer de long en large ce que je fais, pourquoi je le fais et comment je le fais ; Personne n’est capable à ce jour de copier Joselito Tirados. Pour une raison toute bête. Je suis tout simplement unique et mes clients, au delà de mes compétences techniques viennent chercher mon expérience de vie. Et la vie de Josélito Tirados…ben y’a que Josélito Tirados qui est mesure de la partager avec ses clients (je sais, ça fait un peu Alain Delon…mais je force le trait volontairement :p).

La question que je pose en retour est : pourquoi tu doutes ? Qu’est ce qui fait que tu te questionne sur ce sujet ?
Tu as une cible, une méthode pour toucher cette cible et comme ton activité est nouvelle, tu n’as pas beaucoup d’autre choix que d’évangéliser.

Ce « métier » une fois connu va faire des émules. Tu vas trouver sur ta route des concurrents (bons et mauvais) qui vont stimuler le marché. Les compétences nécessaires sont faciles d’accès ? Le ticket d’entrée est bas ?

Au plaisir de t’aider à affiner ta réflexion.

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Je pense que c’est très bien et que nous devrions discuter :wink:

Merci pour ta réponse.

Qu’est-ce qui fait que je me questionne sur le sujet : nos collègues et partenaires vont tous dans le sens inverse en plaidant le secret et l’opacité, donc c’est normal d’y réfléchir à 2x. Comme je l’ai dit pour l’instant nous croyons en cette stratégie, et je voulais avoir l’avis d’autres personnes :slight_smile:

Effectivement ta remarque sur l’expérience n’est pas fausse, et c’est un peu ce qu’on pense aussi. On peut apprendre à peindre mais on ne fera pas les mêmes tableaux que les autres, d’autant que notre métier est en grande partie artistique.

On a pour l’instant fait qu’une conférence dans une école, et ça nous plaît de partager.

Merci à toi :wink:

c’est normal, le partage et l’ouverture dans un contexte professionnel sont des idées qui ont du mal à passer en France. La culture populaire ça reste que les idées c’est secret, qu’il faut garder jalousement, qu’on risque de nous les piquer… Ca va bouger, mais … doucement.

Vous avez la possibilité d’être les évangélistes d’un nouveau métier, de devenir des pionners et d’en tirer une forte notoriété. Alors oui, ça va aussi créer potentiellement des concurrents, mais on gagne 10 fois plus par le partage que par l’obscurité. Demande à 37 signals ce qu’ils en pensent :slight_smile:

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« La boussole c’est l’envie ».

C’est ce qui me prend le plus de temps à faire comprendre à mes clients et pourtant c’est le seul et unique conseil valable que je puisse leur donner (zut, je viens de dévoiler mon secret de fabrication :p).

Il y a des tas de méthodes, des dizaines de stratégies, des concepts marketing dans tout les sens. Les américains fonctionnent d’une façon, les français d’une autre et les inuits ont une vision du monde bien à eux.

S’il est enrichissant d’aller puiser partout afin de trouver de nouvelles approches ou des perspectives différentes, au final, la boussole c’est l’envie. Aucun moyen de se tromper de cap en suivant ses envies.

En tout cas depuis 24 ans que je navigue dans le monde pro, je ne me suis échoué que lorsque j’ai arrêté de suivre cette boussole.

Belle journée à toi

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Merci ! C’est beau :slight_smile:

Ou à HubSpot !

Personnellement (mais pas que), je considère le contenu comme un « Freemium », c’est à dire comme la version gratuite de ton produit :

  • Information = gratuit,
  • Info premium et contenu = payant.

L’approche qui me parait idéale pour mettre le doigt sur ces contenus : Jobs to be Done.

Le reste de mes réactions recoupe d’autres interventions donc je joue un peu avec le forum :slight_smile:

Plus que jamais car :

  • Tu dois expliquer ton produit qui est nouveau,
  • Tu dois peut être même expliquer le problème que tu résous !
  • Tu as l’occasion en or d’influencer voir déterminer les critères de décisions pour l’acheteur dans ton secteur d’activité !

Tu n’as même pas besoin de tout donner tout de suite (même si tu peux le faire pour des raisons « idéologiques »). Tes contenus sont efficaces tant qu’ils résolvent les vrais problèmes de ton client idéal. Bien sûr plus leur qualité sera remarquable, plus ils seront puissant. À vous de doser… et d’être stratégiques !

Et donc potentiellement

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