Je suis un entrepreneur de 30 ans, dans le domaine du conseil en recrutement, qui bénéficie d’une épargne personnelle de 20k.
J’ai créé une SASU fin 2018, avec un premier bilan qui a pu dégager 82k de bénéfices après IS sur le premier exercice, terminé au 31.12.19.
Ma question est la suivante : dans le contexte d’un achat immobilier primo-accédant résidence principale, que faire ?
Me verser les dividendes à titre personnel et subir la flat tax de 30 % ?
Créer une SCI pour bénéficier de l’apport des 82k de la SASU, sans subir la flat tax ? Dans ce cas comment organiser la SCI ? Moi + la SASU , ou moi + une holding qui bénéficie des dividendes remontés de la SASU ?
Pourrais-je emprunter avec mon éventuelle SCI ?
Il me semble que détenir un bien immobilier en SCI me donnera l’avantage de transmettre plus facilement mon patrimoine à de futurs héritiers.
Merci pour vos futures réponses et au plaisir d’en discuter.
Si vous pouvez le supporter fiscalement, c’est pas plus mal.
Oui… justement pour éviter d’être fiscalisé sur une sortie de dividendes.
Cela dépend de plusieurs facteurs, il n’y pas de réponse toute faite ; par contre évitez le schéma holding → SAS → SCI.
Oui.
Au delà de votre exposé je suis toujours un peu embêté par une SCI pour l’habitation principale. Cela étant si vous avec une perspective de transmission, la SCI est un bon outil.
Le dossier de prêt de ma SCI a été accepté par toutes les banques auquel je l’ai soumis, sauf une, simplement car elle ne gérait pas ce type de dossier.
Pourtant la SCI a deux associés : ma société, et moi. Sans CDI, ça va sans dire
D’où les 3 bilans avec une certaine stabilité et un type d’activité moins risqué que d’autres.
1er exercice clos le 31/12/2019, covid, etc. donc à moins qu’il n’emprunte que 50k pour acheter un appart à 130k avec 80k d’apport et sur 15 ans…
Je pense qu’il aurait dû faire un gros emprunt en étant au CDI dans une grosse boite pour acheter sa RP de 400k sur 30 ans avant. Maintenant c’est trop tard… Ou alors il exploitera mal son apport personnel et bénéficiera de peu d’effet de levier. Mais on peut aussi être chanceux avec les bons partenaires bancaires
quid d’un cas de figure similaire d’indépendant consultant (autre secteur mais situation simlaire) mais avec la différence suivante :
dirigeant (TNS) se versant une rémunération au PMSS
souhaite acquérir une résidence secondaire (et non principale) à l’étranger
recherche d’autres moyens d’épargne et/ou de défiscalisation
Quels seraient les meilleurs dispositifs dans l’ordre pour financer son achat immobilier et/ou des investissements futurs en optimisant son empreinte fiscale ?
J’ai pensé à :
tous les frais imputables [fait, c’est vraiment bien mais on va pas très loin]
se payer une partie du loyer de sa résidence principale [fait mais on va pas très loin et ça s’ajoute à l’IR en plus]
Chèque CESU [fait mais c’est toujours pas suffisant]
don à des associations d’intérêt général avant IS => en cours
société offshore qui facture certaines prestations à un prix élevé => pas très bien vu et risqué avec le FISC, il me semble
Je suis dans la même situation que vous, à savoir j’ai une SASU à IS dans le conseils en Informatique, vu que j’ai de la trésorerie sur le compte de la SASU et je n’ai pas pris de dividendes, je souhaite créer une SCI à IR avec la SASU comme associé (1% pour la SASU)
à ce que je peux faire ce montage à savoir remonter de la trésorerie de la SASU pour acheter un studio (la sasu achète un studio indirectement)?