Peut-on considérer que le growth hacking apparaît comme le nouvel emploi de demain ?

Pouvons-nous considérer que (dans l’évolution des fonctions marketing et du datamining) le growth hacking apparaît comme le nouvel emploi de demain ?

1 « J'aime »

Bonjour @LuStanislas, peux-tu expliciter ta question ?

Pierre

Je vais essayer d’être plus clair,
Pensez-vous que les besoins des entreprises (PME et PMI) se dirigeront vers du Growth Hacking à l’avenir ? Les fonctions basiques du marketing doivent elles évoluer à votre avis ?

Le « growth hacking » c’est surtout un buzzword qui recouvre tout et n’importe quoi selon la personne à laquelle on s’adresse. La réalité que le terme recouvre c’est dans 95% (et encore) des cas du marketing ou de la vente.

C’est un peu le Inception du marketing : une invention de marketeux pour mieux marketer le marketing auprès des startups qui voyaient les marketeux comme des types qui ne comprennent rien à la technologie.

Donc oui, le « growth hacking » c’est sans doute le marketing de demain, mais c’était déjà le marketing d’hier avant que ça existe. C’est un terme à la mode qui décrit quelque chose qui existe depuis des lustres.

10 « J'aime »

Je rejoins @davidoudiette sur son point.

Au final pour moi le « Growth Hacking » c’est juste un marketing spécialisé.
Je pense pas qu’il ait un rôle stratégique dans une entreprise dans les années à venir (contrairement aux Community Manager qui est également une spécialisation/métier récent).

2 « J'aime »

Bonne réponse de @davidoudiette et @jpvalery, j’y ajouterais juste que le growth hacking est surtout un modèle de marketing appliqué aux startups, surtout pour les startups qui viennent juste de trouver point de rencontre produit/marché et qui se focalise sur la croissance.

Ma définition du growth hacker n’est pas forcément une personne spécialisée en marketing, mais plus un mix entre le directeur de produit et une équipe marketing. Le growth hacker va avoir un seul objectif la croissance (en général ça sera accroître le nombre d’utilisateurs du produit) ; d’où le mot « growth ». Le growth hacker est une personne autonome, souvent autodidacte, qui n’a nul besoin d’une équipe marketing pour proposer des idées souvent dites « outside the box » afin d’arriver à son objectif; d’où le mot « hacker ». En général, une personne « normale (ou d’école) » en marketing se concentrera sur l’acquisition de nouveaux utilisateurs en utilisant des sources externes aux produits (publicité), sans avoir à toucher au produit lui-même, le growth hacker, lui, ira jusqu’à toucher le produit et à suggérer des modifications afin d’arriver à ses fins.

Donc non ce n’est pas le nouvel emploi de demain, sauf si demain il y a une croissance exponentielle du nombre de startups qui arrivent à rencontrer leur product/market fit.

1 « J'aime »

Question intéressante.

J’y vais de mon grain de sel. Le growth hacking est pour ma part plus un état d’esprit qu’un code ROME.
C’est comme pour l’Inbound marketing ; Dire que c’est une méthode et que l’on est Inbound Marketer n’a pas de sens en soi. C’est une « philosophie » qui colle aux attentes des consommateurs d’aujourd’hui. Dans 10 ans on parlera peut être de biduletruc marketing et on verra naitre des experts en biduletruc marketing. Pour autant nous aurons juste adapté notre façon de faire notre métier aux besoin du moment.

D’ailleurs, je suis toujours surpris par cette façon de coller des étiquettes. Je pratique la photographie depuis 35 ans à titre pro et perso maintenant. Je ne dis pas que je suis photographe digital ! Je suis photographe point barre.

Le plus judicieux serait de dire : Je suis un professionnel du marketing pour les start’up qui utilise les méthodes et outils d’aujourd’hui.

Le fait est que les clients ne sachant connaissant pas l’état de l’art cherche un terme générique pour exprimer un besoin ce qui se traduit par : Je suis à la tête d’une start up donc je cherche un Growth hacker parce que c’est comme ça qu’on dit de nos jours.

1 « J'aime »