Je viens ajouter une pierre à cette discussion fort intéressante en nuançant les propos.
Je pense, au contraire, qu’on créée justement beaucoup d’argent qu’on a pas. Mais, on n’en créée par suffisamment volontairement.
La littérature la plus simple pour comprendre le fonctionnement actuel est celle de Wikipedia sur l’assouplissement quantitatif : https://fr.wikipedia.org/wiki/Assouplissement_quantitatif
On peut voir que certaines banques centrales rachètent des dettes d’États ou d’entreprises. Lorsque les banques centrales font cela, elles créent de l’argent.
Alors évidemment, en créant de l’argent elles dévaluent la monnaie ce qui créée de l’inflation. Donc, tout le principe actuel est de gérer cet équilibre : il ne faut pas créer trop d’argent, pour ne pas qu’il y ait trop d’inflation et que nos partenaires financiers mondiaux (ceux qui nous prêtent de l’argent) continuent de le faire.
Alors on pourrait se dire simplement : on a pas besoin de partenaires financiers puisqu’on peut créer autant d’argent qu’on veut !
C’est une problématique intéressante qui n’a encore jamais été résolue convenablement sans créer trop de tensions.
Par exemple, le cas le plus récent d’un État qui a eu cette idée est le Vénézuéla. Les gouvernements successifs ont « imprimé » beaucoup d’argent pour distribuer aux fonctionnaires, subventionner l’économie, etc.
Leur idée était que le pétrole enfoui dans leurs terres servirait de garantie (enfin, il me semble, c’est quand même pas clair ce qui se passe dans la tête d’un dirigeant de pays). Sans entrer dans les détails, on peut dire aujourd’hui qu’il s’agit d’un échec compte tenu des graves problèmes du pays.
Donc, comme de nombreux intervenants l’ont souligné, le consensus est le suivant : évitons de créer trop d’argent car les conséquences peuvent être incontrôlables.
Maintenant, au sujet des raisons historiques qui nous ont poussé à créer ces organisations imaginaires que sont l’argent, les Etats, etc., je conseille le livre Sapiens de Yuval Noah Harari. Tout n’est pas à prendre ou à jeter, mais au moins on comprend un tout petit peu mieux comment on en arrive là.