Profil type du Growth Hacker

On parle de plus en plus de Growth Hacker, cela devient même un métier. Pour vous, quel est profil type du Growth Hacker ? (études, formations, activités…)

Pas forcément besoin d’études, mais surtout savoir repérer des « failles » et les exploiter avant qu’elles soient réparées, je pense pas qu’on apprenne ça à l’école
Etre développeur peut aider à « exploiter » ou à automatiser, mais c’est pas nécessaire selon moi, mais dans ce cas il faut connaître un dév
Et enfin avoir une bonne culture des hacks déjà utilisés par les autres, pour voir ce qui marche et trouver de l’inspiration

@John_D il y a confusion entre « hacker » et « growth hacker »: le growth hacker c’est un profil marketing un peu technique, dont la préoccupation principale est la croissance (growth) du produit. Il y a débat sur le fait que le growth hacking ne serait qu’un buzzword pour dire « marketing » mais il y a bien une différence:

le marketing est traditionnellement responsable du « top of the funnel », l’acquisition: le traffic & la conversion en lead. Ensuite généralement la partie produit du user lifecycle est prise en charge par le pôle produit et donc il peut y avoir un gouffre entre les 2, un manque de vision orientée croissance globale du produit. C’est pour ça qu’un growth hacker est intéressant, il s’intéresse à l’ensemble de la croissance du produit et l’impact qu’ont les différentes composantes (marketing & product mais aussi sales pour des produits B2B).

En pratique un growth hacker travaille dans une approche itérative & expérimentale, pour trouver de nouveaux leviers de croissance pour le produit: si la croissance peche au niveau referral, alors il creera un systeme de parrainage pour ameliorer cette metrique (tout en suivant les résultats de ses améliorations avec de l’A/B testing). Si la conversion de visiteur en free trial, alors il agira sur ce levier là en testant de nouvelles propositions de valeur sur la homepage par exemple.

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Je parle avec peu d’expérience. Selon moi, un growth hacker et à mi chemin entre le dev et le matheux :

  • Le dev pour la bidouille, la culture du web, du fonctionnement caché des choses.
  • Les maths parce que c’est très facile de faire de mauvaises interprétations statistiques, dans le A/B testing notamment, et de travailler dans l’illusion. Une prépa math et/ou une école d’ingé avec une dose respectable de maths me semble nécessaire.

À titre personnel, dans le cadre d’un recrutement, je ferais également très attention à l’éthique de l’entreprise / du candidat. J’ai vu des growth hackers pour qui crawler leboncoin ne pose pas de problème, fuck la police, de même pour introduire des fautes d’orthographe volontaires sur un site parce que c’est plus souvent saisi ainsi sur Google. Une entreprise qui a besoin de cela pour grandir a une bien piètre estime de son avenir.

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