Bonjour à tous,
Dans l’ère du Cloud, êtes-vous prêt à passer au DaaS (Destop as a Service), c’est-à-dire au Bureau Virtuel ?
Quels intérêts lui trouvez-vous ?
Merci
Désolé mais ça me fait furieusement penser à cette parodie !
Plus sérieusement, les bureaux virtuels c’est probablement l’avenir avec un hardware ultra-minimal côté client (écran) et une grosse machine dans le « cloud ». Mais c’est quand même sérieusement dépendant des bandes passantes…
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La possibilité de se loguer n’importe ou.
Pour les gens qui sont des voyageurs (informaticiens expatrié par exemple en Asie Afrique USA Canada) Ou qui bougent sur le territoire. Et qui ont des logiciels lourds (Adobe After Effect) et qui n’ont pas de portable mais un fixe cela pourrait être utile.
Mais bon en vrai le « marketing ideal personna » pour un tel produit je ne sais pas .
Dropbox fonctionne et n’est pas utilisé que par des itinérants. Les gens s’en servent pour partager.
Je pense que le DaaS peut fonctionner à condition qu’ils s’intègre d’une manière ou d’une autre dans la mouvance du partage de document.
Il est possible si cela fonctionne bien que des gros comme Microsoft ou Apple créer des solutions DaaS à la suite si une startup vient avec une solution capable de convaincre qui possède une fort taux d’adoption.
Voili voilou.
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J’ajouterais carrément de laisser des personnes différentes utiliser le même ordinateur à distance.
Par exemple je fais un gros setup pour le développement d’une application et je permets à 5 personnes dans le monde d’utiliser cet ordinateur virtuel. Il existe nécessairement des solutions mais peut être que leur « pricing » provoque une segmentation de marché par le haut peut être que avec une nouvelle solution il est possible de rendre cela comme une « commodité » easy in easy out.
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Bureau virtuel: 1vcpu, 2gb Ram, 50Go d’espace disque et du bas de gamme niveau affichage.
Puissance équivalente à un mini PC portable à 250 €… on se limite donc à de la bureautique de base
Cout mini du Daas: 55€/mois/users
Sur 4 ans (durée d’un carepack chez HP par ex.), le cout de location sera de 2640€
Ajouter à cela le prix d’un PC pour se connecter, un mini PC portable: 250€
Soit un cout total de 2890€ pour un PC bureautique entrée de gamme (pour 4 ans).
C’est le prix d’un Imac 27" retina i7 4,4Ghz, 8Go de Ram, 1To de DD, et carte graphique 2Go qui durera 6/7 ans, qui lui peut tout faire.
6/7 ans en daas, on est au delà des 4000€.
Vu les couts en infrastructure (système et réseau) et le cout des licences (VDI), il sera difficile pour les fournisseurs de descendre en deçà du tarif indiqué pour les 10 ans à venir.
Pour comparer avec la Vm serveur; si le licencing à bien baissé, les couts d’infra ont peu évolué depuis 6/7 ans, date d’arrivée du iscsi et de la virtualisation du stockage rendant plus accessible ces technos.
Seules les entreprises, moyennant un nombre important de licences Daas, pourront abaisser les tarifs.
Le cout total de possession sera intéressant en raison des économies réalisée sur le service IT (installation, maintenance, MAJ, config, sécurité, etc.)
Pour des parcs inférieurs à 100 machines (mais je tablerai sur plus vu que les économies ne se feront que sur le service IT), ce n’est pas intéressant financièrement.
Pour avoir mis en place des VDI (on peut extrapoler au Daas, c’est la même chose finalement), les ROI sont de 7 ans.
Même pour une entreprise tournée Opex, ce n’est pas forcement la meilleure des options (d’un point de vue comptable, les amortissements informatiques se font sur 5 ans).
… et on ne parle que de bécanes orientées « pure bureautique ».
Seul Microsoft pourrait changer la donne au niveau tarifaire: ils maitrisent la techno VDI (avec VmWare et Citrix… l’open c’est pas encore ça) et surtout ils ont l’infrastructure (avec la plateforme Azure et leurs datacenters disséminés un peu partout).
Mais pour l’instant l’infrastructure est orientée vers Office 365, Sharepoint et Dynamics; le Daas n’est pas leur priorité.
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Je me suis monté un DaaS en plan de secours… J’avoue avoir pensé au début l’utiliser au quotidien, mais si on est un utilisateur exigeant en terme de réactivité de son ordi, le changement est difficile.
Cependant, j’ai des clients à qui j’ai fait faire le saut et qui ne le regrette pas. Une société de conseil avec des nomades. Cela a permis de résoudre une problématique classique de ce genre de structure disséminé géographiquement : le partage et le travail collaboratif sans passer par des portails web souvent peu ergonomique pour une utilisation intensive. Dans ce cas tout le monde travail dans des bureaux à distance sur un ensemble de fichiers partagés. Les interactions peuvent se faire en temps réel entre les utilisateurs même à distance
La solution était basée sur un serveur dédié hébergé dans une datacenter.
Le budget pour 20 d’utilisateurs :
9000 € HT de serveur et de licences Microsoft (2012, CAL Windows, RDS)
5500 € HT de prestations
1080 € HT par an d’hébergement pour le serveur
5800 € HT de contrat d’infogérance par an pour l’ensemble du parc machine (poste de travail) et du serveur
Sur 5 ans cela fait environ 49000 €. Rammené au nombre de postes, cela nous fait 41€HT par mois et par utilisateur
Bon au bout de 5 ans il faudra remettre à neuf le serveur, voir en ajouter un autre avec la croissance de la société. Mais tout chose égale par ailleurs cela peut donner un ordre d’idée.
J’oubliais, en misant à 100% sur du logiciel libre on peut faire du DaaS dédié encore moins cher 
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Attention le RDS (c’est du TSE) n’est pas du Daas (à base de VDI).
L’utilisation n’est pas la même, les instances ne fonctionnent pas du tout de la même manière.
Dans le 1er cas, TSE, il est conseillé d’ajouter une sur-couche type Citrix metaframe pour booster les perf (réduire la consommation de bande passante, publier des appli, etc.)
On augmente encore le cout mensuel par utilisateur.
Sans cette sur-couche, l’utilisation au quotidien est horrible (déjà qu’avec c’est pas bien terrible en multi sites)… si en plus la DB ne suit pas, aie!
En PRA c’est supportable, car son utilisation est normalement limité à 72h
Mais on est loin du Daas (TSE est beaucoup plus limité).
Ce qui ne veut pas dire que c’est une mauvaise solution, en fonction des cas de figure c’est même mieux que la VDI (par ex. la distrib d’appli sur un réseau Lan)
EDIT: pour la solution RDS en PRA
Il y a une technique pour faire de grosses économies: monter l’infrastructure TSE en mode VM (localement) et faire une image.
On peut même se passer du licencing Microsoft, puisque l’image n’est pas utilisée (on l’active qu’en cas de sinistre… c’est un peu limite - quoique- mais en cas d’audit MS, aucune trace en prod du serveur 
).
En cas de sinistre, on prend un hébergement en datacenter, on transfert les Vm et on active le licencing.
En moins de 12h, l’accès est ouvert aux utilisateurs.
Voilà pour des nomades j’avais un peu aperçu le besoin (même si je suis à 0% un pro du secteur)
Oui le RDS n’est pas du VDI, mais ce sont des considération de techs L’utilisateur n’y voit pas de différence dans le service délivré.
Citrix ne me semble plus si indispensable que cela. Sans compter qu’il coûte un bras. Microsoft a bien fait progresser son protocole avec Windows 2012 et RemoteFX entre autre. Le client en question dispose d’une liaison de 8Mbps vers le datacenter où est le serveur et les temps de réponse sont tout à fait acceptable. Certes ce n’est pas aussi bon qu’un poste local, mais c’est franchement tout à fait utilisable au quotidien. Les nomades travaillent souvent connecté en 3G et là aussi ne se plaigne pas particulièrement. Le gain constaté sur la gestion des documents est tellement important par rapport aux problèmes que cela posait avant que ce « désagrément » leur semble secondaire.
La seule limite rencontré fut sur un fichier Excel de 300Mo dont une macro mettait à genoux le serveur (un gros processeurs 6 cores pourtant…). Du coup ce fichier est traité en local sur un gros PC comme c’était le cas auparavant.
8M garanti, c’est tout de même 350 à 500€/mois (suivant les GTR et QoS).
Quant à la gestion documentaire, il s’agit avant tout d’un problème organisationnel et non technique.
Sinon sans rentrer dans des considérations techniques:
Tant que le cout sera supérieur à 10€/mois et par utilisateur, l’investissement dans un PC bureautique restera plus avantageux.
C’est encore beaucoup trop onéreux comme solution pour un nomade ou une PME pour une utilisation hors distribution applicative.
Mais c’est un sujet intéressant et à suivre; après la virtualisation des serveurs Wintel et la virtualisation du stockage, la virtualisation du poste de travail est la prochaine grosse évolution technique IT (même si ça fait plus de 5 ans que les éditeurs proposent la solution, c’est pas encore au point et c’est encore trop cher)
D’après tout ce que je lis, je vois que le coût du DaaS est aujourd’hui moins élevé que ce qui a été écrit précédemment. Avec Virtuel Bureau, en standard, on est à 29€ par mois et par utilisateur.
N’oublions pas l’essentiel de toute cette technique détaillée, l’intérêt recherché, en tant qu’utilisateur, est de pouvoir se déplacer facilement sans que tout le monde ait besoin d’un laptop. Les coûts sont à voir à 3 ans ou à 5 ans.
Le problème que notent certaines entreprises est l’utilisation de leurs anciens logiciels. Donc avant de passer au DaaS, il y a pas mal d’étapes à franchir. Ca laisse le temps aux éditeurs de bureau virtuel d’améliorer le service proposé, non ?