Quel est votre style de management ?

Bonjour à tous,

On recense essentiellement 4 types de management :

  • le style directif
  • le style paternaliste
  • le style consultatif
  • le style participatif

Quel est celui que vous appliquez au sein de votre entreprise ? Et pour quelles raisons pensez-vous que c’est le plus approprié ?

Merci pour vos réponses.

Cordialement

Fabien

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Je n’ai pas d’entreprise mais je me permets de rebondir car j’ai effectué un mémoire sur les pratiques de management innovantes !

Je pense que le style participatif est un style particulièrement bien adapté à notre époque et qu’il est très important de prendre en compte l’avis des collaborateurs au sein d’une entreprise :wink:

Et vous qu’en pensez vous ?

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Pas sur sur le style « paternaliste », mais pour les autre trois faut savoir les utiliser tous, car utile a moment différents. L’important c’est l’agilité de management. On démarre par connaitre notre style « naturel » pour suivre en développant les autre deux. Un outil intéressant de measure et progression ici : http://www.versatileleader.com/vl/tool

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Personnellement je suis un adepte du management participatif et au dela du lightweight management.
Jusqu’à présent ça me réussit bien.

Cependant, il faut garder à l’esprit que le manager doit rester l’organe décisionnel et directif. Participatif ne veut pas dire fonctionnement démocratique :wink:

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Peut-on vraiment parler de choix quant au mode de management ? De ma (courte) expérience, le mode de management s’impose assez souvent naturellement selon le secteur, la compétence et l’implication des collaborateurs, le niveau hiérarchique, le besoin de cohérence et de réactivité…

Deux exemples :

  • Un hôtel *** de 50 chambres avec 5 employés - pas tous des lumières mais une importance de l’affect - et pas mal de turnover. ==> Management directif et paternaliste.
  • Un cabinet de conseil avec des équipes impliquées (car perspectives d’évolution), intéressées au résultat ==> Style délégatif.

A noter également que le recours systématique à la sous-traitance, notamment pour les PME, a permis de convertir des relations de management en relations commerciales (exemple de l’hôtel qui emploie une entreprise de nettoyage plutôt que d’avoir ses propres femmes de chambre, comme cela se faisait autrefois).

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Depuis 2 années à développer et gérer mon entreprise, je répondrais que c’est un Mash-up entre participatif et consultatif. Une forme de management Post-moderne avec de temps en temps des essais sur l’aventure de l’holacratie.

Les raisons sont extrêmement pragmatiques :

  • libérer de la créativité et de l’innovation pour augmenter la valeur ajoutée.
  • Générer du bien être et engendrer de la responsabilisation
  • Conjuguer agilité, performance et efficacité
  • Intégrer dans le management les principes de frugalité (Jugaad) pour optimiser la rentabilité de l’entreprise.
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J’ai déplacé 3 messages dans un nouveau sujet : Utilisation du management par l’absense

Bonsoir à tous,

Pour faire suite à ce sujet, je vous ai trouvé une pub sympa sur le management …

Bonne vidéo :wink:

Fabien

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J’ajoute deux directions de recherche qui vous intéresseront :

  • valve corp (open allocation)

  • sociocratie (gouvernance post démocratique)

A défaut de donner mon style de management (n’ayant pas d’employé), je peux donner de bons liens:
le blog de Martin Delemotte (Vadequa) qui donne beaucoup d’infos sur le style de personnalité, culture d’entreprise, management, etc …
un incontournable sur le sujet.

Pour l’Open Allocation (ou le No-Manager) chez Valve, on a eu un énorme retour suite au départ de Jeri Ellsworth. Elle a décrit l’ambiance interne lors d’un interview (à voir sur twitch), où elle fait remonter le problème majeur (qu’elle décrit sans l’explicité):
il ya toujours un/des leaders dans un groupe, s’il n’est définit officiellement (=manager), il apparaît naturellement (=leader).

ça parait bien mais c’est le début des problème, étant chef sans les responsabilités, votre leader non-officiel dérivera forcément et cela finira par être contre productif.

(Voir les études de Zimbardo: Stanford prison experiment; Lucifer Effect; l’analyse d’Adu Ghraib)

Pourquoi ? :slight_smile:

Leader ≠ chef

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Un chef est nommé et fait parti d’une hiérarchie officiel.

Un leader est vu/considéré par les autres comme le chef, cela par sa personne (charisme, compétence, etc …) mais sans nomination officiel.

Par exemple, Hollande (le président) est le chef mais n’est pas le leader (je ne vois pas la gauche rassemblée derrière lui).
Durant la guerre, De Gaulle était le leader mais pas le chef (Pétain étant le président).

Face au chef, il ya des recours (juridiques ou autres) et il a des responsabilités (juridiques et face à sa hiérarchie ou les actionnaires).
Un leader n’a pas d’existence officielle et donc aucune responsabilité (ça reste un employé comme les autres).

Si ton leader te pourri l’ambiance de ta boite ou la productivité, tu fais quoi ? Comment tu t’en débarrasses ?
Un chef qui fait de la merde, tu peux le virer ou le rétrograder, ou lui reprocher de mal faire son travail… pas un leader.

Est ce que tu comprends désormais la nuance ?

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Bonjour,
Je viens relancer le sujet après un certain temps de réflexion sur la question: quel est mon style de management?
J’ai eu la chance de gérer un certain nombre d’équipes différentes, dans des secteurs d’activité différents avec des employeurs différents. Il n’y a pas plus formateur. Pour autant, je ne m’étais jamais posée la question.
Ma plus belle réussite a été le management par l’autonomie. Je m’explique:
Au départ, le style directif est essentiel pour permettre à la personne de trouver ses repères : nouvel emploi, nouvelle entreprise, nouvelle équipe.
Puis après quelques temps, pour le rassurer dans ses initiatives, le style paternaliste (mais pas trop) lui donne confiance.
Viennent ensuite les styles consultatif et participatif, lesquels, en fonction du projet lui permettent de donner son avis et/ou de prendre en main le projet.
Pour finir, et là repose le véritable constat d’un mode de management réussi, c’est quand le manager n’est présent qu’à titre de soutien technique et relationnel. Parfois, il est essentiel de revenir en arrière, mais ça ne doit pas être vécu comme un échec, mais plutôt comme une pause. Parfois aussi, certains s’épanouissent selon un de ces modes et ne cherchent pas à avancer plus. Pas de soucis, ça n’a aucune incidence sur sa place dans l’équipe du moment où les choses sont claires…
J’ai mis trois ans pour réussir sur ce model et je suis partie parce que je ne servais plus à rien :wink:

Article très intéressant sur les pratiques innovantes de management.

De mon côté, c’est participatif et narratif. L’idée de la narration est d’inclure les membres de l’équipe dans une histoire, de les faire adhérer à un projet chapitre par chapitre. Chaque chapitre est une petite étape de la grande histoire.

L’idée de la narration vient de http://www.amazon.fr/Booster-lintelligence-collective-transformation-organisations/product-reviews/2200277407/ref=dpx_acr_txt?showViewpoints=1

Et le management des anciens grands généraux !

Et le parallèle avec le poker !

Bonjour à tous,
Quant à moi, la question de la formation d’une nouvelle recrue au sein d’une entreprise doit se réaliser en suivant une étape définie, mais chacun a sa manière de procéder. J’ai lu récemment un article de blog qui m’a beaucoup inspiré à ce sujet, les informations qui s’y trouvent sont brèves mais très claires. Ainsi, je vous présente brièvement les étapes à suivre pour la formation d’un nouvel employé, qui entre autres, peuvent être considérées comme un style de management :

  • cibler les besoins de la nouvelle recrue ;
  • création d’un plan de formation adapté aux besoins et aux attentes de l’entreprise, mais également en fonction des intérêts et des souhaits de développement de la nouvelle recrue ;
  • mise en place du plan de formation en collaboration avec la nouvelle recrue ;
  • suivre et évaluer le plan de formation afin de garantir la bonne formation du nouveau collaborateur en établissant des points de contrôles ;
  • validation du remplissage de tous les objectifs de formation tout en adaptant les procédés d’enseignement selon les besoins.