Nous avons le projet d’un nouveau site web orienté grand public, à but de « divertissement quotidien léger » ; par exemple, chaque utilisateur y passe entre 5 et 20 minutes par jour.
Pour avancer rapidement et ne pas « s’encombrer » niveau technique, en quelle(s) langue(s) faire la version 1 : français ou anglais uniquement, ou proposer déjà le multilingue ?
Si tu utilises un frameworks comme Symfony2 ou Ruby on Rails, Play!, etc. la traduction n’est pas un problème technique, simplement un temps de traduction à considérer, souvent non négligeable.
Si tu n’utilises pas de frameworks ou autre solution qui peut faire gagner du temps selon tes besoins, c’est une erreur.
Dans tous les cas, passer du temps même a priori faible à réfléchir/coder/traduire en début de projet est une erreur je pense.
Choisis une langue, celle qui « correspond » le mieux à ta « cible » initiale.
Merci pour ta réponse, en particulier l’idée de penser prioritairement à la cible initiale. À propos de framework, j’ai en effet oublié de mentionner la techno utilisée : WordPress.
Justement, je connais peu Wordpress mais j’imagine qu’il y a des modules/plugins pour la traduction et que techniquement ce n’est pas un énorme enjeu.
L’enjeu est réfléxion, traduction, maintenance de la traduction, etc. C’est un coût je pense inutile en début de projet en général.
Alors WordPress est nativement en français, pas besoin de plugins de traduction
Voici ce que je peux te donner de mon expérience personnelle. Il y a quelques mois avec deux amis nous avons monté un webzine dédié au design et à l’esthétique. Évolution d’un précédent projet entrepreneurial qui n’a pas abouti.
On s’est longuement interrogé sur le choix de la langue. Et finalement on est parti sur du français.
Pourquoi ?
1/ On voulait mettre en avant notre côté français. Je le vois vraiment clairement maintenant que je suis expatrié, mais les Français à l’étranger ont la réputation d’avoir bon goût. Notamment pour la bouffe et les fringues certes, mais aussi sur d’autres sujets.
2/ Plus simple de créer une audience avec ses relations proches. Or, la majorité de nos cercles sociaux étaient francophones.
3/ C’est devenu un peu notre force et notre argument : on est un webzine francophone (et anticipateur de tendance mais c’est HS).
4/ On est toujours libre d’ouvrir une version anglaise si l’audience suit.
5/ Et il y a quand même pas mal de francophones dans le monde ! Rien que l’Europe, le Canada, et l’Afrique francophone ça te fait du monde à toucher !
6/ Enfin, même si ton site est en français, rien ne t’empêche de parler ni de délivrer du contenu dans une autre langue
Merci pour cette réponse complète et argumentée ; donc nous « fonçons » sur une version 1 tout en français
Alors que je déplore l’archi dominance du « franco-français » dans de nombreux secteurs d’activité (surtout en IdF), le manque d’ouverture et de curiosité envers les autres cultures (et donc surtout leurs méthodes de travail, leurs connaissances), mon entourage va se poser des questions… C’est juste pour l’anecdote.
@jpvalery : en quoi consistait votre projet d’entrepreunariat ? Pourquoi a-t-il avorté ? Si tu souhaites me donner des détails par mail, je suis preneur, cela pourrait m’éclairer sur mon projet que je souhaite transformer en start-up. Et comment se nomme votre webzine ?
Ils se poseront des questions, mais une fois qu’ils verront que le contenu est à l’image de tes valeurs, toutes les questions se dissiperont
Alors pour faire les grandes lignes : notre projet était de faire une agence de communication multi-médias destinés aux associations de grandes écoles principalement mais aussi TPE et associations 1901 classiques. Vu que c’était notre milieu d’origine on connaissait bien notre cible et ses problématiques. Du budget, mais une communication très cheap. Donc principalement de la réalisation de visuels, sites web, et vidéos. Sans non plus facturer ça des milles et des cents. Un aspect un peu équitable de la chose pour permettre à des structures modestes d’avoir une communication du tonnerre.
Ça a avorté quand on a commencé à chiffrer combien on devrait faire de CA pour générer 3 SMIC… Faire 10k€ mensuels sur ces cibles, avec notre positionnement ? Tout simplement pas viable.
Ensuite si tu veux faire une activité à partir d’un site, en unipersonnel ça se joue. Mon copain Bruno de votretourdumonde.com fait ça tranquillement. Mais ça reste du sideproject.
Vu qu’on avait déjà notre nom, notre nom de domaine, et qu’on avait déjà envisagé de faire un blog en parallèle de l’activité, on s’est dit qu’on allait se faire un petit webzine sympathique. Plus un moyen de rester en contact et de se faire un projet concret et avec des objectifs de croissance à moyen terme
Je voulais pas le nommer explicitement pour pas faire de pub masquée, mais si tu insistes : VYSU∆L Mag
Merci pour ce retour d’expérience ; le sideproject en « unipersonnel » est le plus réaliste, en effet.
Votre site est magnifique, plus réussi que bien des sites « pros ». Niveau contenu, même si j’ai lu en diagonale (sauf le billet sur le très innovant jeu ReRoll), c’est bien écrit (struture, syntaxe, orthographe).
Et quel CV (vu ton âge) ! « Freelance consultant in Web Strategy » à 21 ans… Tu peux écrire « We are not defined by our limitations. We are defined by our potentials » en effet