Quels moyens utilisez-vous en cas d'impayé ?

Quels moyens utilisez-vous en cas d’impayé ?

On m’a parlé de https://www.finexkap.com/ mais je n’ai pas testé.
Y’avais aussi une autre startup mais je ne retrouve pas son nom sorry :confused:

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En dessous de 2000€ rien de notre côté. Au delà avec notre avocat mais ça ne fonctionne pas forcément :slight_smile:

Bonjour,
C’est bien pour cela que l’acompte est un outil précieux.

C’est (malheureusement) à l’ordre du jour pour moi (normalement toujours essayer de faire payer un acompte voire la totalité avant de démarrer un projet, et toujours toujours TOUJOURS avoir un contrat signé entre les 2 parties - en pratique quelquefois pénible de faire payer des acomptes quand il s’agit de grands comptes de services achats et tout le tsoin tsoin).

  1. En cours de projet: Email de pré-relance proactif: indiquer avant l’échéance du paiement que l’on attend le paiement au plus tard tel jour.
  2. J+1 si le paiement n’est pas reçu: demander l’état du paiement en rappelant que l’échéance est dépassée.
  3. J+7 email de relance indiquant que si le paiement n’est pas reçu à J+14, il y aura des pénalités de retard (par ailleurs, pensez à faire figurer des pénalités importantes sur la facture - 15% d’intérêt annuel c’est bien, si c’est juste le taux d’intérêt légal le mauvais payeur a plus de raisons de faire traîner le paiement).
  4. J+14 (ça commence à devenir sérieux) envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception de mise en demeure (les termes sont importants) de payer sous 15 jours. Les pénalités de retard accumulées jusque là sont dues.
  5. J+30 si toujours pas de paiement, alors entamer des procédures judiciaires (mais c’est plus embêtant pour tout le monde, probablement le client aura compris qu’il fallait arrêter de jouer à ce moment là)

EDIT: je pense que le plus important c’est d’être ultra-carré dans sa démarche, de montrer qu’on est plus au bac à sable et qu’on est pro. Ne pas se laisser dépasser par ses émotions (pas facile…) et s’en tenir au contrat et à faire respecter ses droits. N’oubliez pas que vous êtes en droit de vous faire payer et qu’en faisant respecter ce droit vous en faites bénéficier la communauté des indépendants dans son ensemble :slight_smile:

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Bonjour,

Cet article pourra t’aider : http://www.apce.com/index.php?pid=863

J’ai le cas d’un client qui voulait arrêter alors que la prestation était presque terminée parce qu’il avait effacé sur son site la moitié de mon travail (il l’a reconnu par mail). Client pinailleur qui tente de faire passer l’ajout de nouvelles pages pour « des onglets » etc etc… bref de gratter partout et de faire baisser les prix… je l’avais senti dès la première entrevue avec lui et j’avais dit « non » à sa première demande de collaboration. Erreur fatale, il m’a présenté le projet autrement par la suite et j’ai accepté. Très manipulateur dans sa démarche, il est commercial à la base. J’ai eu droit à la culpabilisation, à des fausses promesses (je vais parler de notre travail et apporter des clients… Anne ma soeur Anne…),… bref, je n’accepte plus ce type de client chronophage et qui fait perdre beaucoup d’énergie.

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Merci cependant certaines mesures n’existent plus comme les juges de proximité.

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J’aurai pu poser la question sous un autre angle: « Quelles précautions en amont prenez-vous pour éviter les impayés? »

L’affacturage, la signature de contrats et la protection juridique sont de bons outils.

Avez-vous d’autres outils? A quel point suivez-vous votre intuition? Allez vous étudier la solvabilité de vos prospects avant de signer un contrat?

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La première précaution que je prends (loin devant tout le reste) c’est d’apprendre à détecter les « boulets » et les faux plans, et les éviter. Ca peut paraître bien joli comme explication, mais de très loin c’est ce qui marche le mieux je trouve, avant tout ce qui est juridique (car un procès consomme de l’énergie et des ressources en général) ou affacturage (qui n’est pas gratuit non plus).

Donc clairement à l’intuition, avant tout, que je creuse en discutant avec le client potentiel. Par ailleurs si un business me paraît bancal ou fragile pour diverses raisons, je ne vais généralement pas suivre non plus.

Après il faut pouvoir se mettre dans une position où on a un peu le choix et être sélectif sur ses clients, et là c’est un autre sujet (monter sur des compétences un peu plus rares, faire attention à développer une bonne trésorerie etc, comme je dis souvent), mais qui vaut la peine d’être développé autant que la partie « métier ».

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Exacte, Thibaut (@thibaut_barrere) a parfaitement raison.

Sélectionner ses clients c’est aussi s’assurer moins de problèmes, même si cela n’est pas simple.

Il faut savoir s’imposer…

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Pour en ajouter une p’tite couche, une anecdote toute fraîche qui est aussi un c… de g…, puisqu’elle date de la semaine dernière. Par contre je préviens je vais être un peu beaucoup hors sujet.

Suite à un message sur un forum d’un réseau social, je prend contact avec l’entreprise, qui recherchait des profils dans le domaine de la sécurité numérique entre autres, super…
Premier contact établie ça se présente plutôt bien mais, on m’annonce la couleur ils m’impose un tarif, des délais (40 jours à réception de facture, autrement dit un peu pingre) mais, bon je me dit pourquoi pas…
Puis je reçois différents document pour faire un premier test et m’évaluer, … ok.
Je renvoi le test en faisant quelques remarques pas méchantes sur la forme et le contenu des documents dans un objectif de gain de temps. De façon à leur faire comprendre que moi aussi je dois vivre, payer mes charges, tralala…
Mon contact me répond gentiment… mais, je me dis ça sent le souffre… logique et je vais vous expliqué pourquoi. Je répond, la personne me répond en me disant que finalement ils avait changé d’avis, ça c’est leur droit et elle en ajoute une couche en jugeant mes compétences techniques… Çà par contre c’est pas gentil du tout.

Conclusion, de nombreuses entreprises ce créer ou se sont créer sur un fonctionnement lié à la sous-traitance, jusque là ok tout va bien c’est le jeux.
Toutefois, elles en arrivent à tout sous-traiter même leur cœur de métier et là ça peu éventuellement être financièrement très intéressant mais, aussi très dangereux.
Elles ont profité de la création du statut d’auto-entrepreneur pour sous-traiter, alors qu’elles auraient du embauché, prenant du coup beaucoup moins de risques.
La création de ce statut contre lequel je n’ai rien, même si il à créer et génère des phénomènes de distorsion de concurrence, favorise cette situation.
Au passage je ferais remarquer que la distorsion n’est plus aussi importante qu’elle ne l’a été au début de l’existence de ce statut. Et que le fait de ne pas facturé de TVA est un faux problème pour les entreprises puisqu’elles récupères celle-ci.

Les temps sont difficiles pour tout le monde et d’autant plus pour les indépendants et autres petites structures. Mais franchement, c’est pas étonnant vu comme ça se passe…
N’importe qui aujourd’hui peu créer sa boîte vendre un produit, un service… parfois bon mais, aussi parfois mauvais. Et finalement sous-traiter sa production auprès de celui qui acceptera ses conditions… Et au passage faire des marges brutes à faire rougir un éleveur de porc.

C’est exactement la situation de l’activité de cette entreprise qui se veux offrir un service exceptionnelle à ses clients. « Uberisant » un p’tit pan de l’économie mais, « poperisant » nombre d’êtres humains, au profit d’entreprises et groupes mondiaux la plupart du temps. Qui du coup n’apporte pas de valeur économique réelle au système.
Je suis pour autant conscient que temps que les indépendants que nous sommes accepterons ce type de fonctionnement, cette situation perdurera.
C’est à chacun de faire ses propres choix et de les assumer mais, si vous voulez éviter des problèmes, il vaut mieux travailler avec de multiples petits clients qu’un gros qui finalement vous remplacera pour le premier concurrent moins cher.

Finalement, ça ma pousser à prendre une décision ne plus sous-traiter de façon définitive même si j’en fais peux. Et surtout imposer mes propres conditions !
Et comme le dit l’adage « les petits ruisseaux qui font les grandes rivières ».

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@flibaud
Oui, tu as raison ; ne jamais mettre tous ses oeufs dans le même panier et diversifier ses sources de revenus et de clients est une règle de base. Etre carré question contrat en est une autre. Demander des acomptes est encore mieux et comme on me l’a proposé: faire payer par ''phase" avec un module = un paiement est un bon moyen de se faire payer aussi. Pareil si l’on embauche un sous traitant: il nous fait une presta on paye par phase. Autre solution; dans le cas d’un travail sur site, ne pas donner les codes d’accès.
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Tu as également souligné une chose très importante « mais, je me dis ça sent le souffre. », ça veut dire qu’il ne faut surtout pas négliger notre intuition dans le choix d’un client ! Mais au contraire, bien l’écouter parce que selon le principe de Pareto, 20% des mauvais clients nous font perdre 80% de notre énergie et parfois de notre précieux temps.

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