Je vais être peut-être un peu trop pessimiste pour certain, mais je pense qu’il faut être clair avec eux : ils ne sont pas dans le meilleur contexte pour lancer une success story.
Quand on a 20 ans et pour seul bagage professionnel une compétence naissante en marketing/business, il est parfois plus sage de mettre de côté ses ambitions de startup technologique.
Quelques années en entreprise en début de carrières sont souvent le meilleur moyen de se forger les compétences concrètes et le réseau pour lancer une aventure entrepreneuriale sur des bases solides.
AMHA, le profil type du jeune startupeur/euse successful de 20 ans c’est celui :
qui sait coder du post-MVP : au delà du truc bricolé après un mois d’autoformation en [ruby/php/python/js],
qui a une vision claire sur le marché qu’il convoite : capable de productiser et pricer juste,
qui sait attirer dans son équipe les meilleurs : personnalité et aura qui donne confiance.
C’est d’ailleurs sur ces critères, grosso-modo, qu’on rentre dans les YC et autres incubateurs de renom.
Quelque fois il y a une alchimie entre plusieurs associés et ces compétences se retrouvent dans une équipe de fondateur, mais c’est rare et compliqué à provoquer.
Fait un truc et voit ce qui se passe.
Parfois une simple landing page peut faire le buzz et lever des fonds et construire le produit derrière (après beaucoup de mail de potentiels client récolter derrière, exemple de Dropbox n’écoutent pas forcément les gars qui te disent d’abandonner).
Moi je te dis soit empirique. Done is better than perfect. Balance un truc et vois ce qui se passe (c’est mon nouveau mindset… ).
Franchement le perfectionnisme c’est un tue l’amour. C’est comme si tu attendais d’être prêt pour aller parler à cette fille. Tu ne seras jamais prêt. Va sy improvise un truc Hustle quoi
Un truc que je me dis c’est que forcément plein de mec moins perfectionniste peut être moins futé à l’école que moi sont déjà devant moi dans la vie et seront devant moi. https://www.youtube.com/watch?v=ypo677kw6Pk
Je pense que la meilleure solution comme vous l’avez dis tous est que @joris puisse créer un MVP et que cela puisse lui permettre de vérifier s’il existe un réel marché pour son idée de projet et de vérifier les autres hypothèse présent dans son Canvas business modèl.
Je pense que c’est cette étape qui pourra lui ouvrir les portes notamment pour l’entrée d’un associé tech dans son projet car un projet tech sans associé tech, c’est généralement un refus de la part des incubateurs ou accélérateurs ou autres de financer le projet: J’ai un ami français que j’aidais pour la mise en place de son projet qui n’a pas obtenu de financement car son projet ne comportait pas d’associé tech.
Je pense que la méthode Lean est une méthode formidable car elle permet de vérifier surtout l’existence d’un marché pour l’idée de projet que tu veux mettre.
@Joris, je ne pense pas que si tu présente ton projet à un fournisseur ou banquier ou associé et que si celui-ci perçoit l’existence d’un marché potentiel notamment avec des données réels alors celui-ci refusera de t’accompagner. C’est d’ailleurs pour cela que l’on dit que la méthode Lean change notre manière de concevoir le business plan traditionnel qui se fonde sur des hypothèses qui ne sont pas testées en général.
Le développement du digital offre une palette d’outils moins chère ou gratuit, idéal pour un entrepreneur sans budget.
On a créé l’association Call for team pour cela. L’enjeu est de mobiliser une communauté d’acteurs qui apporent leurs idées et leurs compétences pour s’engager collectivement à réaliser des projets. On part toujours de l’analyse du besoin en mobilisant toujours le futur marché lors d’un atelier pour que ce futur marché soit partie prenante de la conception même du service ou produit. Les compétences manquantes se greffent au projet au fur et à mesure des expertises requises, jusqu’à constituer une équipe projet. Cette équipe développe le projet sur son temps disponible, le prototype, et le fait crowdfundé. Call for team apporte une expertise d’industrialisation ainsi qu’un réseau d’investisseur si nécessaire. L’équipe projet possède la propriété intellectuelle intégralement et est actionnaire de ce projet non pas par apport capitalistique (les étudiants n’ont souvent pas de sous à apporter) mais sur la base de leur investissement en temps (incluant les experts tiers qui ont rejoint progressivement l’équipe). Call for team se charge de commercialiser et de gérer les premières ventes pour permettre l’épreuve commerciale auprès du marché incubé en amont.
Call for team est donc une sorte de communauté d’entraide pour démarrer l’entreprenariat, en se focalisant sur la valeur à générer, plutôt que de se focaliser sur la création d’une structure juridique (qui peut venir plus tard).
Avez-vous prévu des clauses spécifiques de mise en relation entre les différentes parties prenantes au dit projet ?
Comment est estimer « l’investissement en temps » de chaque membre de l’équipe projet ? (peut être le transposer en apport « en industrie ». plus facilement reconnaissable, juridiquement parlant)
=> Vous occupez-vous de la formalisation du contrat d’associés en plus de ce que vous avez mentionné ci-dessous ?
C’est large… Vos services offrent un large champ d’application, peut être même trop. Ce qui veut dire beaucoup de travail et un manque de moyens « humains » possible… Quel est le retour que vous escomptez ? (contrepartie ?)
Dans le même sens, j’ai vu que vous étiez bien au fait des circuits de distribution : « expert en industrialisation ». Vous êtes donc bien au fait du temps et de l’argent que cela implique (ramené à l’échelle de l’activité).
Sans compter, les produits & services en com’ Google, SEO,etc. …
A part si, un membre de votre association se joint à l’équipe projet.
Bref, j’aurais vu davantage de « réductions ».
Moi même, j’ai souvent des idées sans savoir avec qui les partager.
Et le fait, que tout soit au même endroit (partenaires, investisseurs, etc.), évite la « flottaison ».
Je me suis dit : je vais chercher un associé dév. qui a des relations invest. mais votre site concilie très bien les étapes essentielles, humaines à la construction d’un projet.
En lisant les premiers projets et argumentaires, j’ai l’impression que vous êtes plus à l’aise sur les produits physiques, et du coup les circuit de distrib classique (à part le crowdfunding bien entendu), est-ce exact ?
Pour revenir dans le sujet sur les webapp, quel pourrait etre votre apport sur la mise sur le marché d’une webapp ?
Et pour moi … c’est le contraire … j’ai les compétences techniques en full stack NodeJS/Express/MySQL/MongoDB/AngularJS/PhoneGap
Je développe un projet sur mon temps libre et je cherche mon partenaire marketeux car je n’ai pas le temps de gérer la structure, rechercher des financements, valoriser le projet, réseau, contacts, etc… J’ai déjà quelqu’un en vue qu’il faut décider.
Bref il existe aussi des techies qui cherchent des marketeux
Si le projet est bien ficelé concernant le besoin et les perspectives de développement il y a des techies comme moi qui sont prêts à se lancer sur leur temps libre avec le même idéal … devenir associé d’un projet rémunérateur.
Effectivement, mais tu es une perle rare.
Y a qu’a voir les proportions des profils dans les startups week end ou autres évènements de ce style
pour 10 marketeux, tu as un techos
Et très très très souvent, les techos comme toi sont près à se lancer sur un projet, mais pas n’importe le quel : sur leur projet
Donc c’est extrêmement difficile de convaincre un techos de se lancer sur un projet qui ne lui appartient pas, et les quelques uns qui sont disposés sont très courtisés, il est donc important d’arriver avec un projet mature (ou l’on aura validé le max d’hypothèses, obtenus des infos clients, …) pour les convaincre.
Beaucoup de bons conseils, il faut qu’ils avancent sans développeur.
A leur place je creuserais vraiment l’affirmation « un marché porteur », au stade de l’idée en général c’est juste une conviction (donc qui ne vaut pas grand chose…)
Pour trouver un développeur expérimenté : Tester l’idée avec un MVP sans faire de dev. Démontrer qu’il y a une demande, récolter des chiffres et des preuves qui démontrent que c’est réellement une idée géniale. Avec un argumentaire béton aller séduire des devs ou une agence qui acceptera de bosser uniquement contre des parts (d’ou l’importance d’avoir des chiffres pour convaincre de la valeur de ces parts à ce stade du projet)
Si ce n’est pas possible pour eux de démarrer sans dev (à challenger fortement), aller trouver des étudiants dans les écoles d’ingé, aller au Wagon, à 42, etc, bref trouver un développeur débutant qui sera intéressé par se faire la main sur un 1er projet. En sachant qu’il faudra peut être tout recoder plus tard mais au moins ils avancent.
Oui effectivement c’est très vrai. Je suis dev et j’ai fait trois partenariats (sans être l’initiateur du projet).
Un avec un autre dev (erreur de débutant, ça n’avait aucun sens, mais il
n’y avait que quelques semaines de boulot)
Un autre qui avait du potentiel, mais la partie commercial ne suit pas
(l’erreur classique de s’engager avec des associés compétents mais
qui n’ont que peu de temps, cela dit le projet m’a quand même rapporté
20k).
Un dernier qui est en cours et est prometteur (compétence, motivation
et temps, au moins la base est là et ça commence à se vendre)
Un dev reçoit souvent des propositions de partenariat, et 9 fois sur 10 ça fini à la poubelle en moins de 2 mns. C’est normal étant donné qu’un dev voit beaucoup de projet se monter, et avec le temps sait à peu près quels types de profil est sur de se planter.
Un exemple classique, ceux qui arrivent avec 3 tonnes de contrat sur la confidentialité par exemple, en général ça part mal. Çà veut dire qu’il a parlé de son idée à très peu de monde, voir à personne de peur de se la faire voler. Il n’a donc que très peu de retour, en plus de ne pas avoir compris qu’une idée seule n’était rien (sans compter l’aspect juridique qui n’a aucun sens). Pourtant ça représente au moins 50% des demandes.
Ceux qui n’ont aucun risque financier dans le projet ça ne passe pas non plus. Si il n’engage pas d’argent, ou de prêt ou autre, il est susceptible de disparaître aussi vite qu’il est apparu, laissant le dev sur le carreau (tant pis pour les mois de travail). Le classique vous faites tout et on fait 50-50, un dev expérimenté a très très peu de chance de l’accepter.
A noter que ça peut être l’inverse (dev complètement nul qui croit avoir des compétences et qui disparaît le jour où il se rend compte qu’il n’y arrivera jamais)
Mes conseils pour amadouer un dev.
Ne pas commencer à lui faire signer 50 contrats avant même de lui
avoir parlé. Un dev ne va pas voler l’idée, il s’en fout il en a lui
aussi, ce qu’il recherche ce sont des compétences (marketing, vente)
plus qu’une idée.
Arriver avec une présentation de l’idée claire et simple (un doc
suffit largement)
Ne pas croire que mettre des nombres à 6 chiffres sur un excel va faire rêver
le dev (un business plan ça fait seulement rêver la première fois
qu’on en voit un)
Arriver avec déjà un ou plusieurs clients, ou du moins des prospects
très intéressés. Là le dev va prendre très au sérieux le projet.
Bien sur avoir un cible bien définie
Avoir un background dans le business (partir avec des étudiants quand
on a 10 ans de métier, très peu accepteront, à moins d’arriver avec des clients)
Si j’étais étudiant, sans argent et sans les compétences techniques, je ferais des docs très bien foutu (clair, concis), des visuels de l’appli (sans code) et je chercherais un premier client qui va aimer le concept. Avec un premier contrat en main, j’irais m’associer avec un dev ou une petite web agency en leur donnant des parts.
