Je vous contact car je suis un peu perdu concernant les méthodes pour injecter de l’argent dans une SARL.
/// SITUATION
Je suis associé à 49% d’une entreprise (SARL) ayant un Capital de 12400€. Un deuxième associé dispose de 51%.
Lors d’une recherche de love money j’ai réussi à convaincre un membre de ma famille d’injecter approx 60k€ dans notre entreprise. En échange, cette personne obtiendrais 3% de la structure.
/// ¿POSSIBILITÉS?
En m’informant sur internet j’ai trouvé qu’il existait plusieurs méthodes pour répondre à notre volonté :
Nous augmentons le capital
Mon proche achète des parts existantes auprès des deux associés
Mon proche fait un prêt à notre entreprise, de notre coté nous lui cédons 3% pour apport de compétences/réseau
/// QUESTIONS
Je vous avoue être un peu perdu sur les possibilités d’injecter de l’argent dans une structure.
Ayant déjà un capital élevé pour la taille de structure que nous sommes, nous espérions ne pas trop augmenter le capital. En effet, avoir un capital à 70k+€ nous semble énorme (cependant, nous nous trompons peut-être). Le fait que mon proche achète de nouvelles parts induit-il obligatoirement que les 60k€ s’ajoute au capital existant ? L’argent ne peut-il pas rentrer dans la trésorerie ?
Pour vous quelle est la solution la plus judicieuse ? Comment faire pour rendre disponible l’argent sans augmenter le capital à 70+k€ ? Ou pensez-vous qu’il serait judicieux de l’augmenter justement ?
Pour un prêt, si le capital actuel est suffisant pour rassurer banques, éventuels partenaires et fournisseurs, l’argent peut être déposer sur le compte courant d’associé.
Il permettra d’être utilisé pour le BFR en cas de besoin, rembourser le prêteur en débloquant plus facilement des sommes, investir en passant ces investissements en capital.
Mais vu les sommes engagées, je vous conseille d’aller voir un avocat en droits des affaires qui sera plus à même de donner des conseils judicieux.
Il vous expliquera tous les cas de figure possibles avec les avantages/inconvénients ainsi que la meilleure solution pour vous. En plus le tout sera formalisé correctement.
@Bastian Autre possibilité : transformer la sarl en sas.
comme l’a dit Karim, faire appel à un avocat d’affaire.
Quelle est l’activité de la SARL ?
Quels sont ses besoins en financement ?
Sur quelles bases as tu convaincue cette personne (60k€ pour 3% ça ne me semble pas raisonnable pour un investisseur qualifié…), la motivation est elle plutôt fiscale ?
Qui va céder les 3% : toi uniquement ou bien à quelle proportion avec ton associé ?
Est il prévu de faire entrer d’autres investisseurs ? sous combien de temps ?
Nous sommes une start-up dans le secteur du marketing digital/de la big data.
Nous sommes en train de développer un service de personnalisation en temps réel pour les sites internet. Notre technologie adaptera les contenus et le design des sites clients en fonction des goûts, envies et caractéristiques de chaque utilisateur. Le tout sera fait de manière responsable, transparente et controllable par l’utilisateur (pas de vol de données).
Nos besoins en financement se situe aux alentours de 200k pour la première année (première levé de fond), pour entre autre financer les dépenses RH (7 développeurs) et Logistiques (Serveurs) nécessaire pour pouvoir commercialiser notre produit. On cherche donc les 130k€ restant avec l’espoir de convaincre des BA ou un VC en Septembre/Octobre. Nous aurons une deuxième levé de fond dans un an pour financer les dépenses de communication. Nous sommes en méthode lean avec 3 sites testeurs partenaires, mais le produit n’est pas commercialisable tel quel. On estime la premiere version vendable à voir le jour d’ici 6-7 mois.
En ce qui concerne la structure, malheureusement la transformation en SAS n’est pas une option. Je ne l’ai pas mentionné pour éviter d’embrouiller les esprits avec une information complexe, mais l’entreprise est basé au Luxembourg. Et au Luxembourg, la forme SAS n’existe pas. Je suis bloqué avec la SARL (qui est très très très similaire à la SARL française, d’où ma présence ici).
Les 3% sont basés sur une valorisation actuelle à 800k€ (sous preuve de devis par des SSII), ce n’est pas du tout pour une raison fiscale. Le fait que l’investisseur en question soit un proche simplifie la négociation. L’idée est soit de céder chacun 1,5%, soit d’augmenter le nombre de parts (justement, je ne sais pas ce qui est plus judicieux).
Je suis désolé pour le membre de votre famille mais on ne fait pas une valorisation sur la base de devis de SSII !
La valorisation d’une société c’est sur la base du chiffre d’affaire, des cash flows ou du résultat (futurs) puisqu’il n’y a pas d’historique. Rien à voir avec le coût des moyens nécessaires qui eux impactent les besoins de financement.
Si vous êtes en mode lean startup, savez vous combien vos 3 sites partenaires sont prêts à payer pour votre service ? Quels types et combien de sites pouvez vous convaincre avec votre mvp actuel ?
Et enfin, fuyez les paradis fiscaux, venez créer en France une SAS et bénéficier des avantages de la création en France
Alors évidemment que le devis SSII ne fait pas le tout, mais j’aime en parler car notre service est un technologie qui est assez recherché. Vous Dans le cas où la commercialisation échoue, on peut « facilement » vendre notre technologie (qui n’est pas bootstrappé) à une entreprise du marketing digital. On a par exemple déjà eu une offre de rachat, mais c’était pour enterrer le projet et nous voulons qu’il voit vie.
Je ne sais pas par contre si je dois en parler lors de mes recherches de financement ; l’investisseur ne sera-il pas repoussé par le fait qu’on cherche à nous acheter/fermer aussi tôt ? Vous en pensez quoi ?
En ce qui concerne les CA et résultats, je n’ai pas le chiffres exactes sous la main (je ne suis pas l’associé financier ), mais avec notre scenario année 1, on estime un CA de 130k (en raison d’une commercialisation tardive). En année 2, un CA de 1.3M. Le scénario est pessimiste dans le sens où si en plus de ce qu’on estime, on décroche un grand compte (exemple: Vente Privé, La poste…) on double voir triple le CA.
Le scénario en question vise surtout les sites comme nos trois partenaires. Soit de petits sites qui font 20 à 30k visiteurs par mois. Et ils sont prêt à payer entre 250€ et 350€ par mois. Mais sur trois sites clients, on n’a pas encore réellement fixé nos prix. On travail sur la mise en place d’un quatrième partenariat qui nous aidera d’avantage.
En ce qui concerne le Luxemboug, il ne faut plus le considérer comme paradis fiscale, on y a plus autant d’avantage . D’autant qu’il n’y a pas autant d’avantage (type financier) qu’en France, nous avons choisi le Luxembourg pour plusieurs raisons :
l’État fait de gros investissement et de grandes réformes pour réellement aider les start-ups
Le Luxembourg cherche à s’imposer comme « grand pays du digital » avec des législations en avance sur le temps
le marché que nous visons s’y développe vite, bien plus vite qu’en France.
De plus, nous visions un « lancement » en Allemagne, au Benelux, en France et en Angleterre, la géographie fait donc bien les choses.
Vous pensez que le fait de siéger au Luxembourg nuit aux possibilités de trouver des investisseurs ?
Si vous n’êtes pas l’associé financier, quel est votre rôle dans ce projet ?
Il est urgent de valider votre tarif auprès des 3 sites : qu’est ce qu’ils y gagnent à payer 300€ par mois ? Faites les payer avant de trouver un 4eme : s’ils ne payent pas c’est qu’ils n’y trouvent aucun bénéfice, pourquoi d’autres sites de même profil paieraient ? dans ce cas pivoter !
130K de CA = 40 sites à 300€ par mois la première année, avec des besoins en financement qui ne mentionne ni marketing, ni commercial (je suppose que vous avez baptisé celà « communication » la deuxième année), je n’y crois pas, faites déjà 900€ par mois parce que pour l’instant c’est zéro et ça ne convaincra personne.
On vous a proposé combien pour ce « rachat » ? C’est qui « on » ? Alors que vous nous dites que ce n’est pas fini, qu’il faut encore dépenser 200K pour avoir une version vendable sous 6 mois (certainement 1 an donc) … personne ne dépense d’argent pour enterrer un projet, sauf si c’est vraiment beaucoup d’argent et que c’est un GAFA, au quel cas prenez le pognon et montez un autre projet !
Si la commercialisation échoue, vous ne vendrez rien à personne : c’est que vous n’avez pas de produit répondant à un besoin, pourtant vous écrivez « notre service est une technologie qui est assez recherchée », si c’est le cas avez vous identifié des concurrents ? La réponse « Non, il n’y a en pas, on propose une véritable rupture sur le marché » n’est pas bonne ! Vous n’avez pas suffisamment cherché !
Testez votre offre sur le marché américain et canadien directement sur les aspects proposition de valeur et financier, une landing page suffit ! Ils parlent une seule langue (vous êtes à 4 déjà pour votre lancement), ils ont toujours 6 à 12 mois d’avance, c’est plus gros que l’Europe, il y a beaucoup plus de Business Angel/BA et fonds/VC en amorçage…
A mon avis, vous ne trouverez aucun investisseur BA en France (sauf ceux qui ont déjà une holding au Luxembourg ou ailleurs, j’en ai déjà eu 1 ) avec une société immatriculée au Luxembourg et n’opérant pas en France.
Bonjour Bastian, Je constate beaucoup d’erreurs stratégiques par rapport à votre projet.
1: votre choix de structure semble inadapté /projet startup à priori ??
2: Capital: Le montant des capitaux propres ou fonds propres permet à l’entreprise de faire face à des engagements financiers présents ou futurs. Le cas échéant celui ci confortera vos financeurs éventuels
3 vous promettez 3% de la structure à votre proche: moi j’entends que vous lui avez promis 3% des parts sociales.
Donc cher Bastian vous ferez une trés grosse économie à prendre un bon conseiller patrimonial ou un avocat d’affaire. Cela vous coutera moins cher que des choix approximatifs… Cordialement