Je souhaite créer un site permettant de mettre en relation un particulier ayant besoin d’un service précis et un professionnel que j’ai dans mon carnet d’adresse. Le particulier me payerai, et je payerai le professionnel une fois le travail effectué en gardant une commission. Mon site est pratiquement automatisé de A à Z et le sera complètement à l’avenir. Donc je souhaite continuer de travailler tous les jours, tout en créant ce business à côté. Le but est au départ pour moi de dépenser très peu et lancer le site. Car au départ j’imagine que je n’aurais pas beaucoup de demandes. Mais le peu qu’il y aura gênera des bénéfices qui pourront être réutilisés ensuite pour améliorer le service, le marketing, etc…
Donc dans ce but là (dépenser le moins possible au départ) je souhaitais juste créer une micro-entreprise, (et si par la suite la mayonnaise prend, je changerais vers sasu ou sas si besoin…)
Est ce que cela vous paraît judicieux ?
Ma deuxième interrogation est la suivante :
Si mon service coûte au particulier 100euros et je prends 10% de commission par exemple, donc 10euros pour moi et 90euros pour le professionnel. Quel est mon chiffre d’affaire à déclarer ?
Je réponds aux questions mais ne vous leurrez pas : Avocat en grève contre la suppression de son régime de retraite autonome ; et contre les réformes de la procédure civile écrites avec les pieds, aussi.
Merci de votre réponse. Je n’ai jamais été entrepreneur et tout cela est nouveau… je me renseigne à droite à gauche pour le moment et c’est vrai que le nom d’émetteur sur les factures; j’aurais pensé que se serait le mien, mais il y a peut être d’autres façons de faire possible que je ne connais pas encore. Car en fait la question du CA est en réalité posée car je me demande comment faire si dans mon exemple le CA est de 100€ et les cotisations de 22%+impôts… Il serait donc impossible de prendre une commission de seulement 10%. Quelle est la solution ? Émettre une facture mais au nom du professionnel ? Si vous pouviez m’en dire plus cela me serait fort utile.
Quant au choix de commencer micro-entrepreneur qui ne serait pas judicieux selon vous, quel statut me conseillerez vous alors et pourquoi ?
Je n’ai pas dit ça ; c’est juste que commencer en EI et vouloir basculer en société plus tard ce ne sera pas une opération simple puisque vous serez en mutation de fonds de commerce.
Commencez plutôt en SARL uniperso avec option micro si vous voulez basculer simplement en SAS plus tard.
Pour la facture si vous êtes au micro, vous ne pouvez pas faire une facture au nom de l’entrepreneur : quel numéro mettriez vous sur cette facture ? A moins de créer chez lui une catégorie de factures avec numérotation spécifique… Donc il facture tout puis vous lui facturez une commission et seule votre commission entre dans votre CA. Si vous facturez tout en votre nom auprès du client final vous allez péter le seuil du micro en moins de temps qu’il n’en faut à un avocat pour être contrarié (et en ce moment on a des motifs de contrariété à prise rapide).
Je réponds aux questions mais ne vous leurrez pas : Avocat en grève contre la suppression de son régime de retraite autonome ; et contre les réformes de la procédure civile écrites avec les pieds, aussi.
Alors avant de continuer, il va falloir que je me renseigne sur la facturation car je n’ai jamais fait et c’est trop flou pour moi à ce stade.
Je préférerais prendre l’argent et payer le professionnel seulement une fois le travail effectué. Donc dans l’exemple 100€ de CA ? donc 22% de cotisations dessus… Ça ne fonctionne pas si je veux prendre seulement 10% de commission pour moi sur les 100€ et c’est là mon problème…
J’ai vu une entreprise française Heetch (comme uber) c’est un peu le même principe. Il propose un service (taxi) et le font faire par d’autres professionnels (chauffeurs). Mais ils prennent 15% de commission donc comment font ils ?
SARL uniperso avec option micro je vais regarder ça aussi ! Merci !
C’est pour ça que je vous dis qu’en faisant ça vous péterez le seuil.
Fastoche.
Ils sont au réel.
Bon, je file, il faut que j’aille en audience faire les renvois pour cause de grève.
Je réponds aux questions mais ne vous leurrez pas : Avocat en grève contre la suppression de son régime de retraite autonome ; et contre les réformes de la procédure civile écrites avec les pieds, aussi.
Péter les seuils ? Le seuil des 77000€ (environ) de CA en micro-entreprise ? Ça dépend du nombre de clients, si il y en a que 3 par mois…
Fastoche pour vous qu’est ce que veut dire: ils sont au réel ? Pouvez vous m’expliquer plus précisément le cas et du coup il faut que je fasse la même chose si c’est si fastoche
Comme je ne sais rien de ce que vous allez faire :
je ne sais pas quel seuil de micro s’applique à votre activité,
je pars du principe que oui, vous allez atteindre le seuil rapidement si vous facturez le prix final. Si c’est des travaux du bâtiment par exemple, le prix grimpe vite.
Et le seuil TVA est en dessous, au passage.
Oh, vous blaguez ?!
Cela veut dire qu’ils ne sont pas au micro…
Je réponds aux questions mais ne vous leurrez pas : Avocat en grève contre la suppression de son régime de retraite autonome ; et contre les réformes de la procédure civile écrites avec les pieds, aussi.
On est parti d’une EI au micro pour arriver à une SAS IS.
« Poulet de grain à grand duc en une seule leçon ».
Sérieux, allez voir un conseil. Vous ne savez absolument pas dans quelle direction vous voulez aller.
Je réponds aux questions mais ne vous leurrez pas : Avocat en grève contre la suppression de son régime de retraite autonome ; et contre les réformes de la procédure civile écrites avec les pieds, aussi.
Ce que vous décrivez me semble être un type de « MarketPlace » de mise en relation, non ?
Dans ce cas, vous aurez besoin d’un tiers de confiance, il me semble, mais bon à vérifier…
Cela devrait passer par un schéma à plusieurs acteurs :
Le vendeur : il propose des prestations sur votre site internet
La MarketPlace : Elle modère et qualifie les offres en ligne. Elle intervient comme facilitateur. Elle notifie, après une transaction, la fin de la prestation (+ un certain délai) auprès de l’établissement financier. Elle validera la fin de la prestation auprès du Tier de confiance (type MangoPay, par exemple),
L’acheteur : Il commande et paie une prestation via votre site internet ;
L’établissement financier : Il encaisse et séquestre le montant total de la transaction. Après un délai et validation par la MarketPlace, il déclenchera le paiement directement au vendeur en déduisant la commission qui est versée à la MarketPlace.
La Marketplace ne perçoit donc que la commission => son chiffre d’affaires.
Alors en effet j’ai deux options dans la façon de voir l’idée. Celle-ci est possible mais je souhaiterais pour des raisons techniques et stratégiques opérer différemment:
Que le vendeur ne propose rien à l’acheteur.
L’ acheteur commande une prestation avec un tarif que j’ai choisi (et non le vendeur) sur le site.
Je choisis ensuite le professionnel qui est dans mon carnet d’adresse selon la situation géographique et disponibilité de celui ci pour l’acheteur.
Pour les points 2 et 4 cela resterait la même chose à mon sens.
C’est un peu la même chose qu’un uber en fin de compte car il ne me semble pas qu’on choisisse quel chauffeur nous voulons, et le tarif est défini par l’application et non par le chauffeur.
Alors est-ce que de la même façon qu’un marketplace : commission=CA ?
Et bien voilà les deux idées que je vois passer : CA=seulement commissions ou CA=prestations vendues donc la totalité.
Mais vu les charges d’une entreprise prendre moins de 15% est pour moi impossible. J’en déduis donc qu’il y a une astuce. Et le tiers de confiance comme indiqué plus haut m’apparaît comme une bonne solution. Si c’est lui qui prends l’argent et reverse seulement la commission sur mon compte alors CA=commission ?? Il faut que je continue les recherches
Ce serait vraiment un service comme uber ou uber eats de ce genre là… Et non pas de la toiture ou autre. Je pense aussi qu’il faut que je vois un professionnel. Lequel ? Je suis venu ici en premier jet mais ça m’a l’air plus complexe que prévu. Ça ne me dérange pas de prendre un professionnel mais il faut que je trouve le bon maintenant
A mon sens, un expert comptable, ou un avocat… ils devraient pouvoir vous renseigner efficacement, je pense.
Sinon, un service de la CCI de votre région ?
Essayez aussi de voir du côté des incubateurs, des pépinières d’entreprises, en gros tout ce qui touche à l’accompagnement de services innovants, ils ont souvent des conseils adaptés.