C’est bien beau tout cela, faut pouvoir à la fois dégager du temps et nous savons tous que, en fonction nos activités, il y a des priorités.
Se former au développement doit à mon sens soit entrée dans le cadre d’une activité de type hobby et donc le chemin sera très long, on n’atteindra pas le niveau d’un professionnel. Imaginez que je fais du codage depuis l’âge de 13 ans et j’en apprend encore tout les jours, donc pour rattraper tout le chemin c’est (en toute modestie) un peu compliqué à moins que l’on autorise le clonage …
Dans un cadre professionnel c’est encore plus compliqué, car il faut bien réaliser les tâches pour lesquels on payé. Quand on est indépendant ou patron cela l’est encore plus compte tenu des impératifs et objectifs.
@Steph c’est très bien de vouloir mieux interagir avec les dev. avec qui vous travaillez c’est une très bonne idée. Mais il serait peut-être intéressant que eux apprennent votre métier, en tout cas les basiques.
L’apprentissage du développement que ce soit Web (HTML, PHP, Javascript, …) ou autres (C++, C#, Pascal, …) peu s’avérer un chemin de croix. Il faut donc comme certain l’on dit faire les choses par étapes et surtout garder les supports et documentations. Puis s’autodocumenter et s’autoformer.
C’est bien pour cela que certaines écoles comme celle de Xavier Niel rencontre un certain succès.
C’est pour cela que vous verrez des personnes spécialisés par domaine technique dans les DSI les plus grandes pour info., par contre plus la structure est petite plus il y a de polyvalence.
Commencer par la partie IHM (design - HTML, CSS, JavaScript) puis le PHP et ensuite les bases de données (SQL) serait une bonne approche. Pour la partie base de données, il y des subtilités entre les différents moteurs du marché c’est bon à savoir, car tout le monde n’utilse pas MySql ou Sql Server…
Acquérir des bases, ne serait-ce qu’un minimum enfin sur les infrastructures aide parfois beaucoup (Apache, Linux et autres systèmes liés). Et puis il y a aussi les méthodologies (agile, COBIT, CMMI, ITIL, Merise, …) toutes ne touchent pas forcément au dev. mais, c’est quand même bien d’avoir un vernis à terme pour mieux comprendre. Savoir ce qu’est une SLA et comprendre les problématique de qualité en ingénierie logiciel ça aide également.
Donc tout un programme… pour plusieurs mois, pour ne pas dire plusieurs années !
En tout cas c’est très courageux et j’espère que votre acquisition de compétence vous aidera. Et j’espère que votre formation est correctement financée et que vous êtes rémunéré ou toute autre solution pendant cette période, difficile de faire les deux.
A noter que je fais de l’accompagnement pour des startups, c’est souvent des problématiques d’organisation et de management vis-à-vis des équipes R&D que l’on rencontre. Ceux-ci on une incidence sur la qualité… Car il peu y avoir un turn over très fort parmi les développeurs par exemple.
Enfin et pour répondre finalement à certains détracteurs, … Je sais là je vais être vraiment hors sujet. Les écoles/universités ne forment pas correctement les jeunes à mon sens d’ailleurs et je ne suis pas tout seul à le dire mais, ils ont les bases. Cela n’est pas une spécificité des métiers de l’informatique. C’est une situation générale et c’est une des nombreuses raisons du chômage des jeunes.
Quant à celui des seniors dans les métiers de l’informatique, les statistiques on leurs fait dire ce que l’on veux et c’est la DARES (organisme officiel) la première qui à noter publiquement la situation. Le MUNCI que je connais mais, dont je ne prend pas forcément la défense peu avoir une position tranché, il n’en reste pas moins vrai que les intérêts des acteurs du secteur (gros et petits) peuvent être communs, comme très divergents en fonction de la thématique.
Ce n’est pas parce que certaines personnes qui on une visibilité médiatique tiennent un certains discours, qu’elles ont le savoir, pour ne pas dire la science infuse.
Une des explications données est la formation continue chez les ESN, sujet que je maîtrise cumulant 7 jours de formation en plus de 10 ans dans diverses structures ! La politique de jeunisme dans les métiers de la prestation et il y en a d’autres. Fort heureusement toutes ne fonctionnent pas comme ça.
Bref, je connais bien le secteur pour avoir entre autre participer aux comité de pilotage d’études de branche sous la tutelle du FAFIEC (OPCA de la branche) au titre de la représentation patronale en collaboration avec les représentants des syndicat de salariés.
Et les sujets comme la formation qu’elle soit collective ou individuelle ne sont pas simple du tout et ce entre autre sur le volet financement, car les choses de mon point de vue se corse malgré les améliorations apportées par les réformes récentes. Mais, cela ne reste que mon point de vue.