Entrepreneur : comment avez-vous gagné confiance en vous ?

Allez je me lance.
Vaste sujet que la confiance en soi. Et j’aimerais en témoigner ici pour entendre vos avis et vos conseils.
J’ai un gros problème de confiance en moi, et je ne sais pas comment le régler.

Un aperçu :

  • Je ne sais pas dire non
  • Je ne sais jamais trancher
  • J’ai peur de froisser
  • J’hésite souvent
  • J’ai peur de ne pas savoir
  • Je veux absolument avoir raison
  • Je me sens mal quand quelqu’un fait mieux que moi
  • Je n’aime pas être au téléphone quand il y a du monde autour
  • Je prends tout au premier degré
  • Je ne me sens pas en sécurité
  • J’évite les conflits
  • Je stress à l’idée d’échouer
  • … et pire j’ai l’impression qu’on essaye toujours de me manipuler pour obtenir quelque chose de moi (du temps, une idée, du travail…)

Voilà - à degrés mitigés - la liste des choses que je ne supporte pas chez moi.
Je vous rassure j’ai aussi des qualités, une vie social, une compagne, des amis…
D’ailleurs, je n’ai pas le sentiment d’avoir toujours été comme ça. Depuis que je me suis mis à mon compte le sentiment d’insécurité s’est renforcé et je ne sais pas comment faire avec.

Avez-vous déjà été dans cette situation ? Qu’avez-vous fait pour changer ? Existe-t-il des stages de reprise de confiance en soi ? Est-ce efficace ?

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Salut,

Le doute est salvateur.

C’est plutôt bien.

C’est plutôt bien.

C’est plutôt bien.

Ah et tu es pragmatique ;).

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mode coach activé La confiance en soi se travaille, ne pas en avoir est une illusion, tu n’en n’a pas assez à ton gout. Si tu souhaites que cela changes, que peux-tu faire pour cela? Quel serait le plus petit pas possible? mode coach désactivé

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Va faire un stage commando en Guyane.
J’avoue que c’est un peu une boutade mais j’avais vu un documentaire des jeunes en délitement social qui ont été recadré par une expérience en Guyane. En gros, dans des situations durs son système de croyance interne change et voila.

Bref pour résumer je dirais que ce que j’ai lu je ne sais plus ou « les hommes sont plus influencé par ce en quoi ils croient que par ce qu’ils savent ».
En gros ce qu’ils faudrait faire c’est changer ton « belief system » .

Maintenant faut t’il réellement que tu change. Tu peux être comme tu es et aller très loin. Personnellement je ne suis pas forcément un grand convaincu du développement personnel. Bien sur il y a des cas ou il faut travailler réellement il y a des choses a améliorer. Mais il faut voir si ton entourage est ok pour que tu change. Après si vraiment toi tu VEUX aller plus loin plus plus fort et bien. C’est déjà presque gagner.

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Bonjour Laurent,

Je ne donnerai mon avis que sur un plan professionnel.

Peut être faut il relativiser tout ça.
2 facteurs sont à prendre en compte:

  • Le peu d’expérience professionnel qui fait que tu n’es pas encore forcement à l’aise
  • La maturité qui arrive… quand elle arrive. C’est lié au 1er point.

D’après la photo tu m’as l’air assez jeune (peu d’exp.), il n’y a rien de dramatique.
Avec le temps ça passe.
Quand je suis arrivé dans la vie active, j’osais à peine tutoyer mes collègues plus agés… 10 ans après je gérais un service (avec des personnes ayants 10 à 15 ans de plus que moi).
Comme quoi il n’y a rien de perdu.

Si tu ne sais pas dire non, tournes la chose autrement:
« C’est possible mais sous telles et telles conditions »
Avec des conditions rédhibitoires afin que ce soit l’interlocuteur qui prenne la décision de refuser.

Dans quel cas?
Sais tu prendre une décision lorsque tu maitrises le contexte?
Si oui, il n’y a pas forcement de problème, si non il faudra travailler un peu la dessus.

Idem que précédemment… c’est pareil lorsque tu maitrises le sujet?

Il faut s’enlever tout de suite ça de la tête car dans tous les cas (projets) il y aura des zones d’ombres (techniques, financières, humaines, organisationnelles, contextuelles, etc.) et donc un manque de connaissances.
Il faut apprendre, et ça vient avec l’exp., à faire avec et s’appuyer sur ce que l’on sait pour prendre la décision de « go » ou « no go ».
De toute manière, à la fin du projet tu en sauras beaucoup plus qu’au début… donc tu auras la connaissance à un moment ou un autre.

Il faut apprendre à écouter les autres et savoir prendre du recul.
J’utilise souvent la formule: « j’entends ta position, laisse moi le temps de me faire un avis et revenir vers toi »
Tu montre à ton interlocuteur que tu n’es pas buté, et lorsque tu reviens vers lui, même si tu n’as pas changé d’avis, tu auras les élément en main pour démonter son argumentaire ou justifier ta position.
Et bien évidement, il faut apprendre à mettre son ego de coté pour reconnaitre ses tords lorsqu’il y a lieu (plus facile à dire, je le conçois).
Mais si tu as raison, il faut défendre ta position: sans heurts et toujours avec écoute (en se mettant à la place de l’interlocuteur pour comprendre son point de vue… mais c’est pas toujours évident :slight_smile:

Là aussi, il faut se faire une raison… il y aura toujours meilleurs que toi.
Mais dans quelques années, tu seras meilleur que beaucoup (et si tu y regardes bien, ça doit être déjà le cas sur certains sujets).

Est ce vraiment en problème?
Pour ma part, lorsque j’ai un coup de fil important, je m’isole toujours pour ne pas être gêné par le bruit ambiant.

Si les conflits sont à éviter (quoi que en temps de crise c’est inévitable), la confrontation ne doit pas l’être.
Ca peut se passer cordialement, sans heurts et sans rancune après.
On en revient à toujours vouloir avoir raison… je pense que c’est lié: il faut accepter de confronter sa position aux autres et si on le fait sans mauvaise foi, ça ne peut être que bénéfique.

On échoue pas, on a juste une expérience malheureuse à partir de laquelle on tire des leçons.
Il faut juste se mettre ça en tête, car finalement est ce si terrible que ça?

Tu te feras avoir un jour ou l’autre, c’est comme ça.
Ca forge le caractère et permet de devenir plus aguerri pour l’avenir.
Mais vivre dans la paranoïa te fera passer à coter de plein d’opportunités.

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Je prends un de tes points au hasard :

Savoir dire non :

Voici un lien vers une rubrique du blog de Joahana Rothman, une femme que j’adore et qui explique vraiment bien sa pensée a écrit de nombreux blog posts sur le sujet du non : savoir dire non, etc. http://www.jrothman.com/tag/saying-no/

J’en parle dans ma formation (entre autres choses). Si tu es intéressé n’hésite pas à me MP.

Je t’apprend aussi à te voir toi même comme quelqu’un de bien, et d’efficace. Ça prend du temps, mais ça se travaille, et j’ai un certain nombre de clés que je peux t’apporter.

Attention néanmoins, ‹ non › est souvent quelque chose que les clients/patrons ont du mal à entendre. Personnellement, je ne dis plus ‹ non ›, mais ‹ pourquoi ? ›. Ça aide à trouver des issues souvent plus efficaces comprises par tous.

Bonne journée à toi !

Bonjour à toi,

Je vais ici avoir une approche différente de ce qu’on t’a répondu, issu de mon expérience personnelle, j’espère que tu trouveras dans l’une de nos réponses quelque chose qui te correspond et qui te parle.

Déjà bravo ; tu as fait le premier pas, qui me parait essentiel et tu as déjà fait la moitié du chemin. Tu reconnais tes « défauts » et tu l’as avoué en public. Cela prouve déjà que tu es très capable de te remettre en question. Et si tu cherches, tu finiras par trouver.

Il y a plein de manières d’évoluer sur ces thématiques. Personnellement, j’ai commencé par l’improvisation théatrale (génial pour apprendre à ne plus avoir peur du ridicule, parler en public, assumer ses choix, développer l’ironie, apprendre à accepter l’échec et y retourner) et la méditation. La méditation m’a permis de prendre beaucoup plus de choses à la légère, de lâcher prise, personnellement et professionnellement. Tu relativises beaucoup plus et vis les moments pleinement. Apprendre à ne pas juger et à ne pas se sentir juger. Je n’hésite plus et prends quasiment systématiquement le choix risqué (parce que le vrai risque n’existe pas). La méditation, enfin, te permettra de gérer l’égo (plus besoin d’avoir raison systématiquement, écoute des arguments des autres et, enfin, savoir dire « j’ai tort » et quel pied !) Tu peux aussi lire la semaine de 4 heures sur ce sujet, tu as de bons exercices qui te permettent de lâcher prise (comme t’allonger dans la rue).

Pour compléter, je te conseille de te lancer un petit challenge, soit par une activité (artistique me semble pas mal dans ton cas), et des petits exercices pour dédramatiser.

La maturité, enfin, t’apprendra très probablement à prendre les choses moins personnellement, mais il n’y à mon avis pas besoin d’attendre 55 ans pour atteindre ce stade. A toi aussi de trouver les chemins qui te feront grandir.

Bon finalement, c’est un peu fouillis. N’hésite pas si tu as des questions ou des précisions. Je tiens juste à préciser que ta démarche est déjà du développement personnel et contrairement @xmaximin, je pense que cela te permettra d’être encore plus ce que tu es, avec juste beaucoup plus de sérénité.

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Le coaching ayant été plusieurs fois abordé, quelques conseils sont à suivre avant de se lancer:

  • Connaitre impérativement l’école (ou approche) dont est issue le coach: Apter, PNL, Hypnose Ericksonnienne, MBTI, Golden,etc.
    Et choisir en fonction du but recherché
  • Vérifier que la personne est praticienne (donc pas autoproclamé coach) et affiliée à une fédération reconnue
  • Préférer un thérapeute de formation (psychothérapeute ou psychiatre) : il y a une approche thérapeutique qui ne peut être faite par le 1er venu.
    Mieux vaut que le coach sache ne pas te perdre en route ou te remettre dans le sens de la marche si tu t’égares.
  • Questionner le coach sur sa pratique, son approche, son parcours de vie…

Ayant tenté l’expérience coaching, je suis passé par un psychothérapeute affilié à l’école Apter et membre de l’AEC qui avait assez d’expérience (sur le sujet pour lequel je l’ai consulté) pour me coacher.
Ca fait toute la différence avec les charlots (et ils sont nombreux) autoproclamé coach en développement personnel qui foisonnent sur le net.

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Je valide totalement le propos de Karim et je mets à disposition ma boite MP pour discuter avec toi des différentes approches, si tu sens une vague de confusion arriver. Par contre, je ne suis pas nécessairement pour choisir un thérapeute de formation, notamment parce qu’il est selon moi plus utile de se focaliser sur les actions à mener que sur l’origine du mal. Cependant, les deux approches, chez un thérapeute ou un coach compétent, peuvent parfaitement cohabiter et donner d’excellents résultats.
Bref, si besoin, tu demandes ok?

Tous les thérapeutes ne se concentrent pas sur l’origine du mal, c’est le cas de la thérapie comportementale.
Qui est d’ailleurs déclarée par l’inserm comme étant le type de thérapie la plus efficace (ex: 80% de réussite chez Airfrance dans le traitement de la peur en avion).

Si je conseille le thérapeute (qui ne fera pas de thérapie mais bien du coaching) c’est en raison des risques d’un coaching mal fait.

Un prof, praticien PNL (mais pas thérapeute), m’avait raconté une anecdote:
Il commençait la PNL, et lors d’un de ces cours il s’était amusé, avec l’accord des élèves, au jeu des niveaux logiques par le questionnement (partant du bas vers le haut).
Résultat: une élève à fondu en larme. Il a eu toute les peines du monde à la ramasser à la petite cuillère.
… il ne sait plus jamais amusé à ce petit jeu.

Voilà le genre de risques encourus avec un praticien ne maîtrisant pas la psychologique humaine: te mettre en morceau et ne pas pouvoir te ramasser (ou difficilement en laissant quelques séquelles)… parce qu’il y a quand même de sacrées remises en question lors d’un coaching.

Après, c’est au coaché de voir vers ou il veut s’embarquer.
Mais un moment ou un autre les valeurs, croyances, appartenance et identité seront mises sur le tapis et peut être remise en cause par le coaché… mieux vaut que ce ne soit pas fait n’importe comment.
Je donne juste mon point de vue par rapport à mon expérience de coaché.

Et tu as raison de partager cette expérience. Dans le même temps la pratique des thérapies comportementales est souvent décriée comme normalisante à l’extrême. J’avoue que « s’amuser » avec les niveaux logiques, c’est jouer avec le feu! Le coaching et la PNL comme ils m’ont été enseignés, c’est offrir une nouvelle lumière sur certains points et faire en sorte que le changement se passe le plus harmonieusement possible. Je n’attaquais en aucun cas ton apport Karim, je souhaitais juste donner mon avis, tout comme tu as donné le tien, que je partage en partie d’ailleurs.

au temps pour moi, je souhaitais juste motiver mon avis

Je pense que le plus efficace c’est d’avoir un mentor (entrepreneur à succès) ou deux ou trois et d’apprendre à leur contact le bon mindset.

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Imgur

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Effectivement croire que l’on est plus intelligent que les autres c’est un « biais cognitif » qui permet d’avoir plus confiance en soi effectivement … Un exemple très célèbre , ce charmant personnage à lunette ronde :slight_smile:

Le niveau extrême du charisme quoi à lire c’est assez drôle https://fr.wikipedia.org/wiki/Champ_de_distorsion_de_la_r%C3%A9alit%C3%A9

https://www.youtube.com/watch?v=UvEiSa6_EPA

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Pour progresser et augmenter ma confiance, je fais le bilan après chaque mission.

Je note dans un fichier ce que j’ai réussi et ce que j’ai raté. Cela m’aide à ne plus refaire les même erreurs et à mettre en avant ce que je sais faire.

ex :

:slight_smile: J’aurai du faire attention au manque de rigueur et d’organisation du client. Cela s’est retourné contre moi par moment.

:frowning: Points positifs : Répondre aux besoins, garder son sang froid

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Bonne technique que j’utilise quand je travaille en binome: on doit donner un point positif pour chaque point de progression, chez soi comme chez l’autre. Ça permet de faire un bilan sans finir dans les reproches et réprimandes!

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Je vais te donner mon « truc » , ma principale motivation pour faire ça , c’est que j’aime ça. Juste je suis passionné en général et cela me donne la patate. Le déclic c’est quand je me suis rendu compte que je n’arrivais pas me motiver dans certaines tâches je me suis rendu compte que si je n’aimais pas réellement ce que je faisais je n’arrivais pas à me motiver. La motivation et l’amour pour ce que l’on l’on fait permet d’avoir de l’énergie parce que l’on a constamment une vision que l’on souhaite réaliser à l’esprit. Et cette vision balaye le doute « suis je pertinent? » ou autre interrogation je me dis Bien sur que je peux le faire. « Si tout le monde peut le faire, je peux le faire, mais il y a que moi qui peut mieux le faire ».
Alors d’un point vue logique et cartésien c’est faux . Mais voilà , il n’y a que quand je pense comme ça que je suis réellement motivé et que je n’ai pas de doute.

Parce que maintenant il y a plein de livres plein de modèles plein de techniques. Mais bon si tout cela était aussi rationnel un ordinateur ou une intelligence artificiel serait capable de le faire à notre place.
On pourrait créer une intelligence artificielle qui draguerait à notre place. etc
Moi ce que je crois c’est que des « naturels » réussissent puis des gars des consultants écrivent des bouquins en rationalisant le processus. (parfois c’est l’entrepreneur lui même qui écrit le bouquin) . La question que je me pose c’est : était-il conscient qu’il suivait une méthode au moment de son action? Je parie que non.
Bref pour avoir confiance il faut se faire confiance et se laisser guider par un truc plus grand que soit (sa passion son amour pour ce que l’on fait, pour certains croyant Dieu etc).
Voilà brut de décoffrage ce que je te dirait d’homme à homme quoi.

Puis surtout il faut se connaitre (qualités et défauts) en paix avec soi même et les autres … enfin (maybe I sound like guru or something but that’s it :slight_smile: )
De toute les façons si on y va vraiment on va se faire mal aux genoux c’est la vie.(expression bien française « c’est la vie » :wink: ) Voilà

(pendant la ruée vers l’or certains gars trouvait des pépites mais ils restaient à chercher je pense qu’il s étaient tombé amoureux du concept de la ruée vers l’or, comme certains voyous qui restent à faire des activités illicites malgré qu’ils ont déjà fait fortunes ils sont tombés accro à l’adrénaline, donc ce qui faisait leur force (leur amour du projet) est devenu leur faiblesse … mais la je philosophe surement trop)