Bonjour,
J’ai une question fermée plutôt simple je pense.
Je passe un temps vraiment énorme à vérifier le travail que fait mon expert-comptable (agréé). Cinq fois sur six pour repérer des erreurs dont je lui fais part par courriel, mais qui sont répétées, faute d’être convenablement lu, etc… e.g. un bilan qui a manque d’être faux. À plusieurs reprises, Il m’a même tout bonnement menti pour me faire adopter des pratiques qu’il jugeait + confortables pour lui. Rebelotte, il a fallu que je me plonge dans des textes de loi pour lui prouver qu’il se trompait. Les enjeux étaient gros: je n’avais soi-disant pas validé mes trimestres de retraite depuis 3 ans. Alors qu’au final, si. Bonjour l’angoisse.
Est-ce de près ou de loin suffisant pour aller en justice et demander réparation pour le préjudice subi, de façon répétée, avec la détresse que cela génère, le temps perdu, les coûts d’opportunité démultipliés, le temps passé avec l’URSSAF ou la DGFiP à demander des remises gracieuses de pénalité, écrire et réécrire encore les mêmes courriels, etc.
Le comptable en question a pignon sur rue. C’est une grosse boite avec de gros moyens qui met sur les dossiers des stagiaires incapables de respecter les prérogatives qui découlent de leur « déontologie ». Je sais que cette pratique est courante dans la profession, a minima chez les « gros comptables ». L’idée serait in fine de faire jurisprudence et d’envoyer un signal clair à ce secteur. Statistiquement, par hypothèse d’ergodicité (si je puis dire), il est très vraisemblable que je sois très loin d’être seul dans ce cas.