Bonjour,
A mon sens (et pour simplifier aussi) on pourrait regrouper les entrepreneurs dans 2 grandes catégories :
Il y a ceux qui ont « ça dans le sang » et quelque soit le contexte… il leur faut monter un business. Certains d’entre-eux vont devenir des génies d’entreprise, mais d’autres peuvent finir mal, jusqu’à en devenir « malade » face à l’échec éventuel. (Pour rappel, beaucoup d’entreprises ne passent pas le cap des 3 premières années).
En réalité, dans cette première catégorie, ils sont assez peu nombreux, en comparaison de l’ensemble global des patrons d’entreprise…je dirais moins de 2% à 5%.
On en croise très rarement, et heureusement car quand ça arrive, je suppose que l’on doit avoir l’impression d’être face à un ovni.
Et ensuite, il y a l’autre catégorie de chefs d’entreprise…la très grande majorité…et c’est là que les choses se compliquent, lorsque l’on cherche à analyser les compétences communes aux « meilleurs patrons » historiques ou actuels.
Déjà rien que la notion de « meilleurs patrons » pourrait faire l’objet d’un débat, à lui tout seul.
En bref, les économistes, chercheurs, sociologues…s’accordent à peu près tous sur la liste des qualités requises pour être un bon entrepreneur…on trouve d’ailleurs pas mal de ces listes sur internet…mais aux qualités que vous avez déjà mentionnées dans vos messages, on pourrait ajouter celle du « Leadership », qui englobe plusieurs concepts tels que le charisme, la confiance en soi, la fermeté, la remise en cause, savoir convaincre les autres…etc.
Par contre, ce qui me fascine le plus dans le monde de entrepreneuriat, c’est l’adéquation entre suffisamment de « facteurs positifs » et le " bonTiming" d’une idée ou d’un produit. C’est qui va aussi contribuer à permettre l’émergence d’une idée, d’une entreprise…et au final d’un entrepreneur.
Un des facteurs est par exemple, arriver sur un marché (mature ou pas) au « bon moment », lorsque les clients ou prospects sont réceptifs à votre offre.
Ou bien, ça peut être : faire une « rencontre déterminante » qui va conditionner ou modifier ce que vous aviez imaginé sur le papier lors de la création de votre entreprise.
On peut donc l’appeler la chance, l’opportunité ou bien le destin…il y a très souvent des facteurs « indépendants » de vos qualités personnelles, mais qui vont avoir un impact majeurs sur le démarrage, le développement ou la réussite de votre entreprise.
Pour conclure sur ce qui précède, je pense que celui ou celle qui arrive à « provoquer ces facteurs positifs », dans la direction ou la vision qu’il projette, possède en lui une force supplémentaire pour réussir ses projets d’entreprises…
Et on a beau en avoir conscience, ce n’est pas facile d’y arriver, même avec toute l’énergie qu’on peut y consacrer.
J’espère que vous partager et comprenez ce que j’évoque derrière ces quelques mots…
Bien à vous