La semaine de 4 heures (Tim FERRIS)

Justement, l’automatisation des posts sur les réseaux sociaux, ça se voit. Certaines vont plus de soi que d’autres comme celle de remercier un nouvel abonné sur Twitter.

Mais on sent vite s’il y a une machine ou pas derrière.

Les pires comptes étant ceux qui renouvellent en boucle leurs posts sur une période de 2 à 3 mois.

Même si on comprend que poster est chronophage, celui qui fera un community management de qualité passera devant les autres.

C’est là ou tu te trompes selon moi, je publie une fois par jour un lien vers un article que j’écris et ce de manière automatique. Cela permet de ne jamais être dans le même schéma puisque j’ai défini une plage horaire de publication et non un horaire et en plus ça mène du traffic vers mon site via les réseaux sociaux, ce qui aide mon référencement… Tout ça parce que j’automatise certains posts. Après cela ne m’empêche pas d’avoir des conversations sur les réseaux et d’échanger juste cette partie « promo de mon blog » se fait toute seule.
J’ai été community manager et le suis encore à l’occasion pour des assos ou je suis bénévole, un bon community management c’est de passer du bon contenu avant tout. Les post sont importants c’est vrai mais si tu fais bien ton automatisation, ça marche bien. La demi heure (minimum) par semaine que je consacrais à programmer à la main des post qui étaient souvent sur les même plages horaires et tout ça… ben je la consacre à autre chose. Par contre jamais je n’automatiserai complètement les réseaux sociaux sous peine de n’avoir qu’un information descendante et non une conversation…

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C’est ce que je voulais dire: l’interaction sur les RS est la base.

Bonjour à tous,

Je pense que globalement nous avons fait le tour du sujet. Voici quand même mes « deux cents ». :wink:

Oui il est possible de travailler seulement quelques heures par semaine. Actuellement j’estime que je suis entre 4 et 6h de travail par jour.
Je ne compte pas dedans le temps passé au téléphone, la réponse aux emails, la veille et l’autoformation. Ce sont des éléments annexes qui font aussi parti de ma vie.

Je suis en train de chercher tout les moyens « smart » pour automatiser et/ou déléguer ce qui est possible de l’être afin de ne travailler que là ou j’ai une valeur ajoutée.
Il faut garder en tête qu’il n’y a pas de jour pour faire du business. Même le dimanche une discussion peux amener de nouvelles idées ou simplement de nouveaux contacts pour du business. J’était en repos ce WE cela ne m’a pas empêché de manger avec deux entrepreneurs inspirant dimanche midi et d’avoir une discussion passionnante avec eux pendant plus de 3h. Est-ce du travail ou du loisir ? Eux utilisent le terme de « vacail » (vacance-travail) que j’ai trouvé intéressant.

Encore une fois le titre du livre de Tim Ferris c’est du marketing pour vendre son livre. Cela n’a jamais été un objectif de descendre à 4h pour 4h mais bien d’en faire un étendard. Il aurais put aussi l’appeler : « comment gagner 90% de son temps en optimisant ses processus » cela aurai juste moins vendeur.

Ce que je retiens de ce livre :

  • ne fait que ce qui as de la valeur pour toi (découverte, apprentissage, perfectionnement)
  • apprend à dire non
  • délègue ce qui est faisable par quelqu’un d’autre (répondre au emails, exécution, etc.)
  • reste petit et agile (travailler seul permet une agilité de n’a pas une boite de 10 personnes)
  • découvre ton propre rythme (quand es-tu réellement efficace ?)
  • n’attend pas la retraite pour te reposer, prend des mini-retraites régulièrement (1 mois par an, ou 1 semaine par mois ou tout le temps comme @camilleroux ^^)
  • automatise ton business (inutile de faire de la presta si un outil peux le faire pour toi 10.000 fois plus vite)
  • vend de l’abonnement et non du « one shot »

Au plaisir de discuter de tout cela.
Pierre

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C’est bien le dernier point que je lui reproche: faire de l’abonnement standardisé et non du one shot personnalisé. C’est un peu prendre les clients pour des vaches à lait et s’en ficher. C’est toute la différence entre un resto avec un chef qui réalise du fait maison et une chaine de restauration rapide… mais comme il y a de la demande pour les deux, pourquoi pas !

Ça m’étonne qu’on ait pas eu le feedback de @camilleroux sur cette question :smiley:

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Beaucoup de choses ont déjà été dites ici sur la semaine de 4 heures.
J’ai offert ce livre à mon associé juste avant de créer Human Coders. Ca a beaucoup changé notre façon de penser !

Ce livre nous a fait beaucoup réfléchir sur la notion de travail : Est-ce vraiment utile de beaucoup travailler ? Est-ce pertinent de travailler tous les jours aux mêmes horaires ? Est-ce qu’une société peut continuer à croître même si ses dirigeants ne travaillent que quelques heures par semaine ? …

Chez Human Coders, nous nous sommes dirigés vers ce mode de vie progressivement :

  • Septembre 2013 : 1 « semaine Off » par mois
  • Juin 2014 : 2 « semaines Off » par mois
  • A partir d’aujourd’hui : « Off » tout le temps !

Cela ne veut pas dire que mon associé et moi ne travaillons plus. Nous continuons à améliorer nos offres, notre communication… mais nous travaillons uniquement lorsque nous en avons envie ou lorsque c’est réellement nécessaire.
Nous avons mis 2 ans et demain avant de pouvoir se permettre d’avoir ce mode de vie. Fini le réveil à 9h pour aller travailler machinalement comme tous les jours.
L’importante croissance de l’activité, la qualité des gens avec qui nous travaillons et notre travail pour automatiser/déléguer/supprimer un grand nombre de nos tâches a rendu cela possible.

Nous écrirons prochainement des articles pour expliquer ce mode de travail qui nous permet d’être plus efficaces, créatifs et libres tout en respectant tout notre environnement. En attendant, voici un article qui a presque un an qui explique notre concept de « semaine Off » :

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La réussite de ce livre repose sur un biais cognitif:

Tim Ferris travaille 4h par semaine.
Grâce au biais cognitif, tout le monde comprend:
Tim Ferris a toujours travaillé 4h par semaine.

Quand lit le post de Camille, il n’y qu’une seule phrase qui compte:

Tim Ferris le dit aussi, avant de travailler 4h par semaine, il a fait des semaines de 70h pendant des mois pour tout mettre en place.

Quand il explique qu’il a compris que 20% de ses clients lui faisait 80% de ses ventes, il a donc délaissé les autres clients pour ce concentrer sur eux. Du coup, il a augmenté ses ventes en bossant moins.
Mais avant il a prospecté ses clients comme tout le monde et tout le monde oublie ce « petit » détail.

C’est un bon livre, la première partie qui t’aide à te lancer est fabuleuse et justifie l’achat du livre.
La seconde partie est intéressante mais elle est gâchée par le quête de la semaine de 4 heures. Les vrais conseils sont négligés et il en fait des tonnes pour les conseils de merde.

Ex: sous-traiter le traitement de tes mails et tes appels, sous-traiter les achats de cadeaux/fleurs, sous-traiter l’organisation de ton planning, etc
j’ai développé une appli pour faire ça justement, un truc révolutionnaire, de jamais vu et je vais appeler ça « une secrétaire » …
Mais Tim te fait une tartine pour t’expliquer le concept de la secrétaire. Ou le concept des mini-retraites, comme tout couper un mois par an … j’aurais appeler ça des vacances mais bon …

Ps: j’ai essayé de bosser 4h par semaine … j’ai tenu une semaine … Va demander à un peintre d’arrêter de peindre, il ne bosse pas, il vit.

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Le plus grand succès de Ferris, tient en son génie d’avoir écrit ce livre qui « parle » à toute une génération. Les ventes de ce livre continuent de lui assurer de bons revenus. Est-ce que tout le monde a écrit un tel best seller? Non bien sûr. Il n’empêche qu’évidemment, on peut déléguer et automatiser certaines tâches.

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Même si j’ai adoré ce livre, je ne peux m’empêcher de penser aux vendeurs de méthodes miracles pour faire de l’argent en .PDF.

Le fait même d’avoir écrit un best seller lui permet de ne travailler que quelques heures / semaines et déléguer le reste.

Celà dit, ça reste une bonne source d’inspiration et tant mieux si certains arrivent grâce à ce livre à se dégager du temps libre !

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Bonjour,

Mon grain de sel juste à propos des ventes du livre… Un livre ne rapporte presque rien… Il faut vraiment être un best-seller pour commencer à dégager des revenus d’un livre !

Ils sont très peu à pouvoir en vivre !

Il a eu une super approche, et comme dit précédemment, son titre parle à beaucoup, car il vend surtout du rêve !

Au même titre que les « gagnez des millions sur internet » et consorts…
Le pire, c’est que ça marche… :slight_smile:

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Ce livre a été pour moi un tournant dans ma vie :slight_smile: (à lire en anglais par contre, j’aime beaucoup moins la VF)

Tim Ferris optimise TOUT. Il explique comment s’y retrouver dans notre monde de workaholics.

En fait, travailler plus est très peu souvent associé à gagner plus. En général, c’est même l’inverse. Quand on travaille trop, l’inspiration n’est plus là, on est enchaîné à son bureau, et rien de bien intéressant ne sort de sa tête.

Pour moi, ce bouquin explique simplement comment passer du stade de l’employé qui cherche à impressionner son patron en faisant plein d’heures au stade du mec qui arrive tranquillement chez son client et qui apporte ÉNORMÉMENT de valeur en quelques heures.

L’enseignement de 4hh est bien, mais il faut y adjoindre « secrets of power negotiating » pour faire devenir vraiment chaud en négociation + optimisation :wink:

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Bonjour Tibastral,

Est-ce que le livre « secrets of power negotiating » n’est pas un peu similaire à « Le petit livre rouge de la vente » ? Sur le fond.

Je te demande ça car par rapport à la semaine de 4 heures, « Le petit livre rouge de la vente » explique pas mal de choses contraires en disant qu’il faut se lever plus tôt que ces concurrents, faire plus, etc. Et pourtant j’ai beaucoup aimé ce livre aussi.

Donc ma question est quand tu dis que c’est complémentaire, n’y a t-il pas de temps en temps des incohérences entre les deux approches ?

Jeremy

Non, c’est complémentaire, car les notions abordées sont orthogonales :slight_smile: Ça ne parle pas de la même chose.

En résumé, je suis d’accord avec Ferris sur l’externalisation de certaines tâches surtout celles qui sont chronophages et dont on ne possède pas l’expertise. Je suis d’accord aussi qu’il est idiot de travailler 80 heures par semaine et de ne profiter de rien. Il parle très bien du paramètre « temps » parmi les richesses à posséder. Et je le rejoins sur la productivité qu’il sait génialement améliorer par instinct (ex contourner le barrage des secrétaires pour la prospection…)

Ceci dit, les passionnés de leur métier (chefs étoilés, acteur de théâtre ou chercheur…) ne sont pas du tout concernés car c’est en bossant qu’ils se sentent vivants.

Sur d’autres points, il m’apparaît comme une tête brulée tentant un peu tout et n’importe quoi du tango à la boxe(contrairement à un Steve jobs passionné toujours sur sa lancée ou à un Karl Lagerfeld génie créateur) , qui n’a pas toujours une éthique profonde vis à vis de ses clients, voire pas du tout à certains passages du livre, n’hésitant pas à tout automatiser. Du coup, les clients parlent avec des robots… et là, je crois aussi que se jouer de ses clients de cette façon, c’est ne pas prendre plaisir à faire son job et ne pas s’y épanouir dedans alors autant en changer et trouver vraiment sa passion.

Bref, les gros bosseurs, les Mozart du travail bien fait par passion, les Steve Jobs, les Bernard Werber et les Yves Saint Laurent, me fascineront toujours plus que ces gens qui vous envoient des newsletters automatisées pour vous vendre de l’e-book souvent écrit sans talent pendant qu’ils sont sur la plage.

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Mozart aimait bien s’amuser aussi. As-tu vu Amadeus ?

Salut @tibastral,
Tu peux préciser à qui tu parles ?! :wink:

Le titre en soit est complètement marketing et d’ailleurs Tim Ferris explique dans certaines ITW que le choix du chiffre 4h est uniquement le fruit d’AB tests effectué sur Adwords. C’est celui qui a généré le plus de clics qui l’a emporté.

Au delà de ça, certains l’ont mentionné, le nombre d’heures n’est pas ce qui importe dans le bouquin, mais plutôt la méthodologie pour atteindre un niveau de productivité plus élevé nous permettant de nous détacher des heures de travail « imposées » pour passer plus de temps sur des heures de travail « plaisir ».

Cela se traduit pour Tim Ferris par 4h de travail « ennuyeux » si on peut dire par semaine. Travail imposé. Tel que traitement de ses emails, RDV obligatoires, tâches administratives, et je ne sais quoi d’autre.

Mais au delà de ses 4h il passe probablement 40h par semaine à travailler sur d’autres projets « plaisir ». Un nouveau bouquin, apprendre un nouveau sport ou une nouvelle langue, etc… Au final, sur sa semaine, il a peut être bossé 50h, mais uniquement 4 de ces heures ont représenté des heures de travail ne lui apportant pas forcément de plaisir.

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La confusion venant du terme « travail » qui est polysémique…

Bonjour,

Comme tout le monde ici j’ai lu le livre, et comme tout le monde j’ai mon point de vue :slight_smile:

Le concept de vie, n’est pas de vivre la semaine de 4h, il a déjà été dit ici : c’est purement marketing.

L’idée provient d’un mouvement au US (dont j’ai oublié le nom) qui pense qu’on doit découper sa vie entre période d’activité intense (lancement de produit/service, gros contrat, rush commercial, etc.) et période de repos pour se recentrer sur soi.

Stefan Sagmeister, explique à mon avis, beaucoup plus justement ce concept.
A voir sur le TED : http://www.ted.com/talks/stefan_sagmeister_the_power_of_time_off

Tim Feriss a surfé sur cette vague en remarketant le concept.
Comme il l’a fait avec deux autres notions importantes dans son livre…

La modélisation des processus :

  • On cartographie les processus métiers (et procédures) pour voir ce qui peut être amélioré, mettre des point de contrôle, automatiser certaines tâches, supprimer les tâches à non valeur ajoutée, externaliser (cf. point suivant).
    On appelle ça le BPM (business process management).
    Tim Feriss consacre un large chapitre la dessus en montrant son modèle d’entreprise et comment il l’a optimisé.

Le repositionnement vers son coeur de métier :

  • Tout ce qui n’apporte pas de valeur ajoutée par rapport à son cœur de métier est externalisé (GRH, Compta, Standard/Accueil, Services généraux, etc.)
    On appelle ça le BPO (business process outsourcing).
    Tim Feriss consacre un large chapitre la dessus avec l’externalisation vers les assistants virtuels par ex.

Ces deux notions phares dans le livre de Tim Feriss sont appliquées dans les grands groupes depuis plusieurs décennies (depuis mon entrée dans la vie active, il y a longtemps maintenant, je n’ai pas vu une seule boite ne pas appliquer ces principes là).

Tout comme Eric Ries (LeanStartup), Ferris n’a rien inventé, juste remarketer des concepts appliqués depuis 20 ou 30 ans (voir plus) en enlevant tous le vocable professionnel pour mettre ces notions à la portée de personnes n’ayant jamais entendu parlé de ça.

Le livre reste tout de même un bon point d’entrée si tous ces concepts te sont inconnus.
Mais il faut aller plus loin pour vraiment en comprendre la portée, les avantages et inconvénients, la mise en pratique et les appliquer de manière vraiment professionnelle: donc ne pas se limiter au seul « semaine de 4h ».

Sinon, sur un autre point du livre, je reste assez dubitatif quant à l’application qu’il fait de la loi de Pareto.

On ne peut raisonnablement pas conserver seulement 20% des clients qui apporte 80% du CA.
On voit ce que ça donne dans la sous-traitance automobile : 3 ou 4 gros clients par prestataire avec un rapport de force démesuré et qui en profite donc pour plier le prestataire à ses 4 volontés sous menace de partir ailleurs.

Il faut savoir mettre le curseur au bon endroit afin que si l’un des gros clients vire vers le low cost ou devient ignoble, on puisse compenser cette perte par quelques autres petits (en attendant de retrouver un client équivalent).
C’est un calcul qui doit se faire par rapport au seuil de rentabilité (dommage qu’il n’en parle pas et reste simpliste sur ce point).

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