Pour devenir un startupeur ? École de commerce ou École d'ingénieur en informatique ?

Quels sont les entrepreneurs lançant des startups qui ont le plus de succès?
Ceux qui ont une background d’école de commerce et qui a priori sont plus a même de gérer et d’avoir conscience de l’aspect marketing etc. Ou alors l’ingénieur informatique qui à l’avantage d’avoir moins de barrière entre ce qu’il imagine/conçoit et met en place?

Juste une petite question que je me posait … Quel est votre avis la dessus?

(pour moi il est trop tard j’ai déjà fait Supinfo)

L’école de la vie est le mieux

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Pas faux je l’avais un peu oublié. Parfois je me dis : « hum j’aurais peut être dû faire une école de commerce »… Mais bon l’école de la vie c’est bien aussi.

Je pense qu’avant d’être une formation c’est un état d’esprit qui est la nécessité essentielle :wink:

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Sujet intéressant.

En fait c’est assez franco-français de penser que les profils techniques sont moins « importants » pour entreprendre. Aux US les profils techniques sont beaucoup plus valorisés.
On peut toujours se parfaire dans les matières que l’on a pas étudiées. On apprend toute la vie surtout aujourd’hui grâce aux communautés, aux sites comme Coursera, etc.
Je te conseille cette vidéo d’Oussama Amar sur l’éducation et les startups dans ce domaine.

Sans faire de généralités, les startups dirigées par des profils techniques sont souvent en B2C initialement et celles dirigées par des profils école de commerce sont souvent en B2B initialement. Mais il y a mille et un contre exemples, c’est juste une tendance que j’ai remarquée. Des statistiques seraient intéressantes.

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Sur la vidéo d’Oussama Amar.

Quand il parle du divergent thinking (à environ 26 minutes) il a un point.
Comme le disait Steve Jobs (voir ici)
Donc le status quo… il faut croire que l’on est capable de faire mieux (un peu comme un enfant qui ne croit pas que tout à déjà été fait.)

Sur les plateformes de partage de la connaissances je suis plus circonspect sur l’impact que tout cela a et aura.

Je pense que le « permis de travail » qu’est le diplôme est ce qui verrouille et verrouillera pour encore longtemps les choses. 42 ne délivre pas de diplôme reconnu par l’état (pour cela il faut avoir un certain niveau de mathématique et de physique, de sciences durs, l’informatique n’étant pas reconnu pour être cela) et cela je pense suffit à empêcher certains de vouloir y rentrer.

Tu ne peux pas t’improviser médecin, avocat c’est ce que l’on appelle les professions réglementées.

Donc cette disruption dans l’éducation c’est une bonne chose, cela permettra je pense d’avoir des enfants plus forts plus vite après il faudra que l’éducation elle même s’adapte à cette nouvelle donne mais en bout de course le diplôme restera encore la.

Je pense que le plus gros impact sera dans les pays pauvres ou ce genre de moyens d’éducation de masse pourra favoriser l’émergence de plus de génie ( à la Gauss ).

Dans les pays riches, le changement que cela pourrait donner serait peut être de faire des partenariat avec ce genre de plateforme ou alors chaque pays lancera sa plateforme gouvernementale… C’est surement ce qui va arriver à terme.

PS: Dans le talk il parle d’un gars qui aurait lancé Sixth Sense du MIT et qui viendrait d’un bidonville détecter par une expérience d’un gars qui aurait laisser un ordi dans un bidonville j’ai fais des recherche rapidement si il s’agit de Pranav_Mistry il est « Fils d’architecte, Pranav Mistry s’est formé à l’IIT Bombay » selon wikipedia.
Ce qu’il a dit sur le nigerian DJ Focus aka Kevin Doe semble vrai.

Mais bon le point qu’il voulait surement faire c’est que ce genre d’histoire vont être de plus en plus nombreuses et cela est vrai et cela aura forcément un gros impact étant donné le nombre de personnes concernés(des milliards de gens) mais bon…

PS (bis) : Professions réglementés Uber par exemple est interdit en Allemagne et sera probablement aussi interdit en France si les taxis se rebellent.

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(by the way he talk about this Awesome guy in his video emission ///// ted short talk

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Je viens de voir sur M6 dans Capital un prof de mathématique étudiant dans deux écoles prestigieuses donner des cours de mathématique à une petite en prépa mathématique à 70 euros de l’heure.

Je suis d’accord avec @benjamin_bnds ! Mais pour en faire l’expérience et voir ce qui se passe autour de moi, je pense qu’en tant qu’ingénieur en informatique, je n’ai pas eu la formation adéquate pour facilement devenir entrepreneur … Jamais je n’ai eu à cotoyer des « barbaries » comme le business model, le marketing viral ou encore le SEO et autres référencements. Mon background plus focus sur la technique et sur le logiciel me donnent certaines facilités en développement mais pour du Web c’est carrément un autre métier. Je pense qu’en tant que personne issue d’une école de commerce avec option Entrepreneuriat et Web tu réfléchis plus en terme de besoins (problèmes vs solutions + monétisation) alors qu’un Ingé en Informatique pensera surtout aux fonctionnalités. Mais en baignant dans un écosystème de startupeurs et en apprenant sur le tas, tu peux rapidement combler tes lacunes.

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Marketing viral, SEO, référencement : ce n’est pas (forcément) en école de commerce que tu apprends ça.

Il y a aussi des options Entrepreneuriat dans certaines écoles d’ingénieur (aux Mines, à l’X, etc.)

Au final, peu importe, si tu as du succès et une certaine traction, tu peux toujours t’entourer de profils complémentaires. Personne ne demande de maîtriser toute la chaîne de A à Z.
Certains seront plus orientés produits, fonctionnalités, d’autres plus business, monétisation, lequel est le mieux pour commencer ? Aucun des deux, il n’y a pas de généralité.

Des startups comme Snapchat (Facebook aussi et il y a plein d’autres exemples) n’ont pas pensé à la monétisation dès le début mais étaient portées par le produit, les fonctionnalités, elles connaissent pourtant un franc succès.

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En tant que marketer je dirais qu’il vaut mieux acquérir la compétence technique à l’école car :

Et si tu es incapable de coder un bout de machin qui marche, tu es vite limité dans ta capacité à agir.

Mais peut-être vaut-il mieux zapper l’école tout court et se faire son propre cursus :slight_smile:

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Le fait que tu te poses la question maintenant, c’est déjà gagné pour toi (sans vouloir être trop optimiste hein ^^).

Si tu sais déjà que tu veux faire des startups avec une composante dév, dans les deux cas, tu pourras apprendre ce qu’il te manque sans trop de difficulté pendant les 5 ans, à condition d’être un minimum sérieux et passionné par « l’autre monde » dans lequel tu n’évolues pas.

Si tu t’étais dit au bout de 5 ans, mince j’ai envie de faire une startup mais je connais rien du tout à tel sujet, là ça aurait été plus compliqué :slight_smile:

Perso, je suis ingé informatique et démarre une startup. C’est un vrai plaisir de pouvoir démarrer un produit juste avec un ordi, une connexion internet, et son cerveau :slight_smile: Le risque (qui se vérifie assez sur moi) c’est de ne pas avoir certains bons reflexes, et de justement trop s’enfermer dans le développement, et être un peu trop en retrait des clients, par manque d’habitude.

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N’oublions pas qu’il faut fabriquer ce qu’on peut vendre, pas l’inverse.

Un super produit qui ne sert à rien n’a jamais fonctionné.
Tout comme une super stratégie de com/vente avec un produit nul n’a jamais porté ses fruits.

La vérité se situe donc un peu entre les deux, surtout au début :

  • Trop incertain pour risquer des compétences techniques dans un produit poussé
  • Trop qualitatif pour justifier une démarche maketing/business/vente de masse

Le mieux est d’aller sur le terrain, de rencontrer ses clients, de se planter, de recommencer, et de bâtir son produit petit à petit. Si on a des compétences techniques ça aide.

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Bonjour Jpvalery,

Je partage totalement ton point de vue. Pour devenir un startupeur on a pas forcément besoin de se trouver dans une école de commerce ou autres; n’oublier qu’avec le développement des MOOCs, quelqu’un qui ne maîtrise pas le code peut le maîtriser et coder mieux que des des experts en programme.

Un autre exemple : En Afrique par exemple, les hommes les plus riches, ne sont pas forcément ceux-qui ont fréquenté, la plupart n’ont pas eu cette chance la.

donc @xmaximin, je ne suis pas d’accord avec toi lorsque tu dis: Parfois je me dis : « hum j’aurais peut être dû faire une école de commerce »… Mais bon l’école de la vie c’est bien aussi.

L’école de commerce a son mot à dire dans notre expérience, de même, l’école de la vie.

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Faire très attention à ces affirmations rapides. Dans l’absolu c’est vrai et des exemples doivent exister, mais à l’inverse il est aussi très facile de croire que parce qu’on a suivi un cours sur Internet en 2 jours, on est le roi de la programmation, ce qui est souvent faux.
Si les 5 ans d’étude d’une école d’ingé ou d’expertise en informatique pouvaient être réduits à un cours sur Internet, ça ce saurait :slight_smile: Certaines notions théorique en informatique ne sont pas simples à comprendre, et nécessitent beaucoup de pratique avant d’être assimilées (ex : la modélisation de base de données, ou la conception d’architectures applicatives).
Par ailleurs, le développement (la programmation) n’est qu’une partie du travail technique d’un CTO.

De la même manière, en disant que l’école de commerce ne sert à rien parce qu’on a lu un ou deux bouquins…je pense qu’on va dans le mur.

Donc certes Internet regorge de ressources intéressantes et enrichissantes pour progresser, et je suis le 1er partisan de l’auto-formation, mais attention à y déceler les limites tout de même :slight_smile:

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C’est possible que si tu es une sorte de génie. Comme ce gars que mon pote qui est à Techstars(Londres) à fait la connaissance. Il a toujours codé depuis ses 16 ans (il a 25-26 ans maintenant) et il m’a dit que le mec a appris à programmer il y a 5-6 mois et qu’il est plus fort que lui. D’ailleurs sur le plateau il y a que des gars super fort.
C’est vrai que en règle général devenir bon en terme de code et/ou de design nécessite du temps à moins d’être vraiment une sorte de surdoué.Cela existe et il faut en rencontré pour se rendre compte du « délire » mais bon. Ce qui est marrant pour certains d’entre eux c’est que ce n’est pas forcément monter une boite qui les intéressent parfois ils sont plus intéresser par la perspective de continuer des études ou mener des travaux de recherches que participer ou créer une startup(je le dis car on m’a rapporté le cas d’un gars de 20 ans encore très doué toujours à Techstars qui malgré les appels du pied très fort des gars la bas préfère continuer ses études).

En gros, pour résumer à ce stade on va dire que les skills c’est important et que donc quelque soit ton background il va falloir apprendre sur le terrain pour avoir la meilleure exécution possible.

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Sinon Venez faire un Startup Weekend il y en a toujours un près de chez vous. Ça peut sembler être de la pub dans la mesure où j’en organise un mais sincèrement, un Startup Weekend c’est une méthode, c’est une manière d’aborder l’entrepreneuriat d’une manière pragmatique et pratique…
Bien entendu, ce n’est pas avec un weekend que vous allez devenir des génies mais ça aide pas mal puis de sw en hackathon en bootcamp et autre… on peut se faire une sacré expérience!

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Je conçois plus le choix de la formation comme le choix d’un milieu propre à sa vie étudiante, aux rencontres possibles, et en fonction du « réseau » lié à l’école. La qualité des cours ou les choix spécifiques des matières n’ont plus beaucoup d’importance je pense aujourd’hui. On est dans un monde qui nous donne la possibilité d’apprendre ce que l’on veut sur internet et dans les livres…

Personnellement je n’ai jamais eu de cours de management, business ou autre, j’ai tout découvert et pratiqué au cours des nombreux hackathons et Startup Weekend que j’ai fait, et j’ai appris plus profondément les domaines dans les livres et les cours en ligne. Et de mon école, j’ai surtout obtenu et conservé un réseaux. Avec ces 3 composantes, il ne manque rien pour devenir l’entrepreneur de son choix (si ce n’est de l’expérience terrain) et le choix de l’école n’est plus une orientation réellement décisive pour ses futures compétences…

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