Bonjour @Johnmgt,
En fait, il faut que tu aies en tête la manière dont fonctionnent les marques.
Les marques ce sont des signes distinctifs qui peuvent être constitués de sons, d’images, de caractères.
Ces signes désignent des produits et services qui ont été catégorisés dans une nomenclature appelée la Classification de Nice dont tu peux trouver la formule développée ici (http://www.inapi.org/PDF/Nice10.pdf).
Donc quand on veut protéger un nom, on ne peut pas le faire pour tous les usages. Il faut choisir des produits et services qui seront commercialisés sous ce nom. Ce qui veut dire qu’une personne qui utiliserait le même nom pour vendre des produits et services complétements différents pourrait le faire en toute légalité. On appelle ça le principe de spécialité. Seules les marques très connues (dites marques notoires) peuvent attaquer l’usage de leur nom pour désigner des produits et services qu’ils n’ont pas protégé.
C’est pourquoi, on te demande de désigner des produits et services, relevant chacun des classes de la classification de Nice. Si tu fais un dépôt en ligne, tu as le droit à trois classes de produits et services pour 200€.
Attention cependant, et c’est l’erreur commise par beaucoup de déposants, il est indispensable de vérifier les antériorités c’est à dire les droits antérieurs qui pourraient faire obstacle à l’enregistrement de la marque.
Ces antériorités sont : les marques antérieures, les noms de domaine, le droit d’auteur, les noms de société, les noms commerciaux. Et il ne suffit pas de changer une lettre pour ne pas être contrefaisant. Le critère c’est le risque de confusion. Il suffit que les signes soient similaires et qu’ils désignent des produits et services similaires pour qu’un risque de confusion soit retenu.
Il vaut mieux donc se pencher sérieusement sur cette question avant de se lancer dans des dépenses de communication qui pourraient s’avérer inutiles.
L’autre question à se poser c’est le marché qu’on vise. En effet, les marques ont aussi un principe de territorialité. Les marques françaises ne protègent que sur le territoire de la France.
Une marque communautaire protège elle pour l’ensemble des 28 pays de l’Union Européenne, le tout pour un prix de 900 € pour la même durée de protection soit 10 ans. En revanche, le risque de trouver des antériorités est plus grand.
Pour le choix des classes, la proposition de @swallez me semble appropriée : 35, 38 et 42. Par contre rien ne sert de recopier intégralement le contenu des classes. Il faut y choisir ce qu’on veut commercialiser sous ce nom.
David