Se lancer en freelance, les choses à savoir et à faire avant

as tu essayé le swipe et/ou la dictée ? ça change la vie :slight_smile:

Bonjour,
Récemment je me suis retrouvé dans la même situation que vous et je souhaitais lancer mon activité en freelance.
Je me suis donc lancé dans une recherche sur Google autour des statuts adaptés aux freelances. Et je suis tombé sur cet article très clair qui expliquait bien les différences entre les différents statuts possibles pour un freelance. Je vous laisse y jeter un coup d’oeil : https://captaincontrat.com/guide/devenir-freelance-les-questions-poser/
En espérant vous avoir aidé,
Bon courage dans votre projet,
Alexandre

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Salut @juliendubreuil,

Très bonnes questions effectivement. Je vais essayer d’apporter mon expérience :

Combien de temps ça prends pour monter son activité ?

Je te conseille de prendre du temps. Personnellement, je me suis lancé trop vite sans prendre assez de temps pour demander des conseils. Essaye de contacter le max de freelances que tu connais, ainsi que des comptables, juristes pour te faire conseiller.

Comment rédiger un contrat pour une prestation de dev ou de consulting ? Quelles sont les obligations légales et mentions à faire figurer ?

Tu peux utiliser https://freelancer-app.fr/ par exemple qui comporte par défaut les mentions obligatoires.

Comment gérer sa charge de travail entre, networking, production, avant-vente et paperasse ?

Je te conseille de te former à être un bon manager de ton temps. Si tu n’as pas lu Getting Things Done ou Zen to done, je te conseille de le faire le plus vite possible.

Il faut surtout avoir une stratégie clair dès le début de ton projet. Ecrit un business plan, même si il est léger avec tes objectifs & motivations. Mets en place ton plan d’action qui déterminera comment avoir les clients que tu cibles. Tu pourras ainsi répartir le temps pour le développement de ton réseau et la production.

Pour contre-balancer avec le retour de @GbsAppeldOffres, il ne faut pas forcément bosser 70 heures. Personnellement, j’arrive à me payer 2000€ en bossant 20h par semaine avec une EI. Je te conseille de lire des livres business avec des supers conseils qui t’aideront à être un super business man. Comme la semaine de 4h notamment qui comporte des principes qui peuvent marcher. Suite à la lecture du résumé de ce livre, j’ai essayé de ne garder que mes meilleurs clients comme l’auteur du livre. Et ca m’a permit de travailler beaucoup moins. J’ai écrit cet article à la suite : http://freelanceboost.fr/2013/06/18/nayez-que-des-clients-premium/

Comment fixer ses tarifs ? Qu’est-ce qui doit rentrer dans le calcul, frais de transports, hébergement, repas ?

Tu peux lire cet article très intéressant : Qu’est-ce qui fait le tarif du freelance ? – Kit de survie du créatif

Quel salaire se fixer ? Ok, ça va dépendre de plein de chose, mais quand je fais un bénéfice de 100€, combien me reste t-il après imposition de toute les cotisations ? En moyenne combien de jour de production par an avez vous, de façon à déterminer un potentiel lissage sur tous les mois ?

Ca va dépendre de ton statut. Mais si tu es AE, effectivement 25% de charges. En gros, tu peux commencer avec un excel qui note tes entrées / dépenses, puis tu vois le bénéfice pour chaque mois. Tu peux faire quelques estimatifs avant de te lancer. Tu peux partir sur une base de 10 jours de travail facturé sur un mois par exemple, ce qui est un objectif correct.

Comment formaliser son offre et ses prestations ?

totalement d’accord avec @GbsAppeldOffres

Quels sont les choses essentielles à faire selon votre expérience avant de se lancer ?

Essayer d’avoir une bonne trésorie pour le début, ca évite de trop travailler et les coups de stress.
Je te conseille aussi de lire mon ebook : Se lancer en freelance http://freelanceboost.fr/se-lancer/ :slight_smile:

Bon courage à toi !

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Bonsoir à tous,

@all, Merci pour vos réponses, je note encore une fois que ce forum regorge de personnes de qualités prêtent à partager leur expérience !

A la base j’ai voulu faire ce topic, parce que premièrement je ne maitrise pas assez le sujet et aussi de façon à ce qu’il soit réutilisé par quelqu’un d’autre sans que cela se rapporte trop à mon cas.

Pour résumer un peu ce qui a pu être dis, une activité de freelance nécessite d’avoir du temps avant la création et au jour le jour. Il est clair, qu’il est presque impossible d’avoir 20 jours de prod par mois. Vous êtes plusieurs à mentionner le fait qu’il est important de bien s’entourer, un comptable pour toute la comptabilité, un juriste pour toute la partie légal et contrat et d’avoir si possible un bon réseau. Pour finir, je crois que vous êtes unanime sur le fait que le freelancing est un mode de vie, ça ne s’improvise pas.

Est-ce que vous utilisez des applications, services dans votre vie de tous les jours ?

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Juste pour ajouter quelques éléments de réponse (j’ai enfin un vrai clavier pour répondre), il existe plusieurs types de freelance. Et je ne parle pas de statut d’entreprise.
Bosser 217 jours par an en mode « mission longue » chez un client, c’est ce que font certains freelances « développeurs » (comme j’ai pu le faire). C’est très confortable, cela assure un CA de 100K par an ou plus (surtout sur région parisienne).
Pas de business plan, pas de juriste, peu d’admin (une seule facture par mois c’est pas la mort) et aucun boulot de commercial.
Si je caricature, c’est le même boulot qu’un salarié, sauf que ca rapporte 2 fois plus (et je suis gentil).

On trouve aussi des freelances, par exemple des graphistes, qui cumulent les missions, les font principalement en remote et doivent régulièrement chercher de nouveaux leads. L’admin est plus pénible, car il y a plus de factures à gérer. Le simple fait d’être graphiste t’affilie à l’AGESSA qui a son lot de complications administratives (surtout la première année). Le fait de gérer plusieurs factures avec des montants plus faibles par mois nécessite de bien suivre les impayés (et il y en a). Bref, une autre réalité.

Entre ces deux modes de fonctionnement il existe des tas de variations, du consultant qui facture très cher mais ne bosse que 6 mois dans l’année à l’expert VFX qui partage sa vie entre Londres et Paris etc…

Bref, s’informer sur son propre métier et auprès des freelances déjà en place est un prérequis car sinon tu risques d’avoir bcp d’avis différents qui pourraient te perdre car nous ne vivons pas tous le freelancing de la même façon (j’ai toujours trouvé ça simple, mais clairement ce n’est pas le cas de tout le monde).

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Avant même de se former, il faut avoir conscience de la valeur de son temps et être rigoureux avec soi-même.

Je rencontre beaucoup trop de gens qui pensent que travailler à son compte (et encore + de chez soi), c’est avoir du temps pour aller faire les courses dans la semaine, aller faire du sport quand on veux et gagner beaucoup d’argent. (Surtout quand je dis par exemple que je vais de temps en temps faire 1h de sport le matin avant de bosser, j’entends « ha oui moi aussi j’aimerai bien bosser de chez moi, pour faire ça ». Sauf que j’y vais de 07h à 8h, donc pas forcément besoin d’être à son compte pour ça…Bref, parenthèse fermée)

Il ne faut pas que le but initial du freelancing soit : plus d’argent et plus de temps libre. Cela peut être l’objectif à long terme, et c’est ce que je souhaite à tous, mais il faut avant tout être passionné par ce que l’on fait, le reste viendra avec le temps.

On reconnait ici l’esprit open-source :wink:

Je crois que tout dit ici à ce sujet Quels services SAAS utilisez-vous dans votre entreprise ? :wink:

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Tu me connais et tu sais que je te rejoins là dessus, mais cela dit, ce n’est pas forcément ce que tout le monde recherche. Tous les freelances ne sont pas attirés par le côté business, augmentation du CA, et ne le seront probablement jamais. Certains freelances font simplement leur travail, avec un rythme que leurs convient et ne cherchent pas forcément à faire du business, du CA croissant, etc…

Dans mon cas, j’ai mis plusieurs années avant de me « lancer » dans cette voie, mais ce n’est pas forcément LA voie à suivre…Chacun à ses aspirations.

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@joelr arf, tu m’as démasqué ! Comme on dit on à qu’une seule première fois du coup j’essaie que mes questions soient utiles à d’autres ):

@jonathanpath, oui j’ai lu le ebook, je pense que j’ai du tombé sur un retweet de @joelr. D’ailleurs on pourra échanger quand tu veux à propos de #Greaaat, j’ai quelques éléments d’amélioration à te proposer.

Je rebondi sur le message par rapport au temps libre, et à l’organisation, j’ai l’impression dans mon cas, qu’à l’heure actuelle, il me faut une énergie énorme pour lancer la machine, pour ensuite trouver un équilibre entre temps de travail, revenus et loisirs (side project).

En ce moment, quand je fais une heure de sport, je la rattrape :smile:

Je te rejoins tout à fait. Il faut effectivement une énergie énorme pour lancer la machine. Depuis combien de temps es-tu freelance ou entrepreneur ?

A moins d’être vraiment bon dès le début, je crois qu’il faut un certain temps, et une certaine dose de travail avant de profiter pleinement des avantages du free. (cf @camilleroux et les semaines off, puis les mois off, etc…ça ne se fait pas du jour au lendemain)

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Moi j’ai un parcours sinueux :smile:
J’ai été direct après un BTS gérant d’une sarl, pendant quelques années, j’ai fermé, j’ai fais salarié, en même temps je me suis engagé comme associé dans une autre sarl (vente en ligne les deux fois), puis 100% salarié (mais je m’ennuyais), puis AE et salarié, mais 70h par semaine, là c’est la vie privé qui passe après… Donc re 100% salarié, mais pfff quel ennuis, pas de challenge, pas moyen de bosser comme j’aime … Donc, freelance (AE pour l’instant) à 100%, depuis Decembre après presque 7 ans dans la même boîte en CDI.
Là en gros, j’ai beaucoup de boulot cet été, et après on verra, mais avant d’arriver à équilibrer et gérer comme tu veux, faut prendre ce qu’il y a et faire ce qu’il y a à faire, peu importe le temps de travail ou les efforts.
Il ne me manque plus qu’à trouver un ou des graphistes (UX, mobiles…) pour palier à mes tares, arriver à trouver de la maintenance/dev récurrente.
J’ai aussi évoluer dans mon métier de dev, pour pouvoir proposer des services de dev qui sont vraiment adaptés à ce que j’ai envie de faire. Je suis passé de dev moyen, à spécialiste Oscommerce et Joomla (dev sur mesure MVC) à dev symfony2 (avec un gros intérêt pour le growth hacking et le lean startup), et si tout va bien, prochaine formation c’est en sécurité ^^
Mon but, c’est de faire des audits/correction sécurité, du dev symfony2 (rails pourquoi pas), et de la maintenance pour un ou deux clients important (GH, dev…)
Je veux du temps pour aprrendre :smile: et être actif en open source sur les solutions que j’utilise.

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Hier soir je suis tombé sur cet excellent post Freelance, deux ans plus tard. Même s’il date de 2011, je trouve qu’il n’y a que de bonnes choses dedans. L’auteur fait part à postériori de ses interrogations et des questions qu’ils aurait du se poser.

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@juliendubreuil Quand tu veux :slight_smile: #greaaat

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n’hésite pas à faire signe :slight_smile:

je viens de te follow, et j’ai lancé un mail

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En moyenne par an, combien de jour de production travaillez-vous ? (Par production j’entends jour où vous vendez une prestation, ce qui exclu les jours de prospection/communication, rendez-vous, R&D et autres salons)

Au passage je viens de tomber sur ce document partagé, permettant à un Freelance d’avoir une idées de bénéfices et coûts. Qu’en pensez-vous ? Est-ce que la partie compta, juridique et prévoyance est cohérente ?

Via n.survol.fr

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Pour ma part je ne compte pas vraiment le nombre de jours de production sur l’année, et ça va vraiment dépendre de chacun, de son rythme de travail « imposé », etc…

Intéressant le doc partagé, je pense que le nombre de jour de production (144) est plutôt cohérent. En tout cas, avec un tarif classique (500/600€ jours), c’est bien ce qu’il faut travailler si on veut avoir un revenu qui commence à être intéressant.

Au passage, où en est ton projet de devenir freelance ? N’hésite pas à venir en discuter :slight_smile: Et comme dis plus haut, il ne faut pas non plus trop tergiverser et se poser des milliers de questions. On découvre ce qui nous convient en faisant :slight_smile:

  • combien de temps ?
    Ça peut être rapide si tu as déjà des compétences de valeur en terme de marché visé.
  • J’ai release en open source mon contrat si ça t’intéresse
  • Facturer à l’heure laisse pas mal de temps pour faire d’autres choses
  • Pour fixer ses tarifs, c’est assez facile. Ce qui compte plus que tout, c’est ce que tu apportes à ton client. Si tu sais parler d’argent avec ton client, et que tu sais combien va lui rapporter ta prestation en cash et en mrr, tu peux convertir ça assez facilement en valeur apportée
  • pour le salaire, prend le minimum vital, et investi en premier (dans une assurance vie, un pea, tes projets à toi)
  • Pour ton offres, propose du conseil, ne parle pas que de développement.

Mais la principale chose à faire c’est de se faire connaître en amont de ton lancement en freelance pour avoir assez de visibilité et pouvoir facilement trouver des clients.

J’explique tout ça et bien plus dans ma formation pour devenir freelance http://webfreelancingformation.launchrock.com/

à bientôt ^^ et bon courage pour ton passage en freelance !

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Je déterre ce topic avec un article que je viens de lire : le guide complet du debutant freelance

Même si cet article date de 2007 il est composé de plein d’exemples, de retour d’expériences et d’explications sur les différentes étapes du freelancing ainsi que des choses qu’un non initié ne peut pas voir (la facturation, le paiement, les relances…).

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Bonjour,

J’interviens suite à la lecture du lien donné.
Si les conseils semblent judicieux, ça n’en reste pas moins un peu trop généraliste.

Je prends l’exemple de comment fixer son tarif.
La première des choses est de connaitre le cout de revient de la prestation.

Pour cela il faut cerner au plus prêt le besoin initial du client lors du cadrage.
Il existe des techniques simple à mettre en oeuvre pour y arriver.

En fonction de la solution proposée, il faut décomposer sa presta en lot et en tâche pour chiffrer chaque partie, auxquelles on ajoutera les charges variables.

On ajoute le salaire brut que l’on souhaite se verser (le calcul se fait soit par rapport à un tarif journalier, soit à un calcul en fonction du nombre de jours de presta annuel)
Il ne faut pas rêver, à moins d’avoir déjà des contrats avant de se lancer, la 1ere année on se paye comme on peut plus que comme on veut.

On ajoute ensuite les charges fixes que l’on lissera sur l’ensemble des presta de l’année.

Voila pour le cout de revient de la presta.
Pour ce qui est des charges fixes, tu trouveras des info sur le site de l’APCE.

Pour le prix de vente, on ajoute sa marge.
On majore celle-ci en fonction de la concurrence pour que le prix de vente proposé soit dans la moyenne.
On pourra augmenter les prix ensuite lorsque sa réputation le permettra (2/3 d’activité et selon les activités).

Ca à l’air un peu compliqué comme ça mais c’est super simple.

Idem pour la formalisation de l’offre: il s’agit d’un acte commercial pendant un acte technique… je m’explique:
Le cadrage de ta presta est l’occasion de comprendre le besoin de ton futur client pour lui proposer l’offre la plus adapté (partie technique).
Mais pas que: c’est l’occasion aussi de faire du commercial (sans vraiment en faire) afin d’augmenter significativement les chance de signature du devis.
Il y a là aussi des techniques commerciales simples à mettre en oeuvre pour ça et sur la manière de présenter le devis.
Ex: On ne présente jamais le devis de but en blanc après son cadrage: il y a des étapes à respecter comme la validation de la compréhension du besoin avant l’envoi du devis

etc. etc.

Par contre un truc sur lequel je ne suis pas d’accord, je cite l’auteur du lien donné:
« Dans le monde professionnel, la plupart des gens veulent pouvoir compter sur une échéance, même si c’est au détriment de la qualité »
C’est complètement faux: hors impératif time to market, le délai (dans le triptyque cout/qualité/delai) est le critère sur lequel on a le plus de lattitude.
Et lorsqu’il y a un impératif time to market, on se retrouve généralement sur de gros volume de vente donc avec un client qui à les moyens et qui n’en n’est pas à sa 1ère fois.
C’est plutôt sur la concurrence cout/qualité qu’il peut y avoir discussion.

J’ai vu d’autres grosses boulettes comme ça

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