Wow j’avais pas vu toutes ces réponses à ce sujet.
@camilleroux : mon point était plutôt focalisé sur le départ. Sur toute la partie conception et lancement du projet. D’expérience, c’est rare de voir les gens se limiter en investissement temporel pour le lancement d’un projet qui tient à coeur.
Effectivement ensuite il faut savoir gérer son temps et ses priorités. Surtout pour ma génération de slashers qui doit composer souvent avec plusieurs activités.
Je partage ici un outil dont j’ai eu d’excellents feedbacks et dont je songe de plus en plus à m’équiper : RescueTime qui saura intéresser toutes les personnes concernées par les problèmes de gestion de temps et de productivité
Tres belle question @jpvalery, comment se reposer quand tu souhaites lancer un projet, tu ne dors plus, ta femme devient ton projet et surtout lorsque tu es confiant que le projet produira des fruits.
Je pense que ce qui aide beaucoup c’est d’avoir de la passion pour son projet.
Choisir un projet qui vous ressemble, en fonction de votre personnalité et du vécu personnel.
Cela aide à mieux tenir face aux aléas : nuits blanches, heures de travail à rallonge, etc.
Il faut que cela soit ressenti comme un accomplissement personnel et non une contrainte. Sinon, tôt ou tard, ça sera voué à l’échec, puisque peu de gens acceptent de faire des choses dont ils n’ont pas envie, et nous-mêmes les premiers :)… hormis les cas de « nécessité » ou d’opportunité d’affaires
Vous pouvez opter pour un projet qui vous corresponde et trouver des pistes de développement en discutant simplement. Ouvrir un sujet ici par exemple peut faire naitre de nouvelles impulsions ;).
Quand on lance une boîte ou qu’on doit la maintenir et la faire évoluer dans un secteur très compétitif (comme le sont tous les secteurs intéressants…) 32 H ne suffiront JAMAIS, même en étant très productif ce qui est par ailleurs impératif) ! Sinon ce n’est que de la théorie de personnes n’ayant jamais été dans cette situation. Sur ce bonne semaine de 32 H, moi j’ai du taf…
Je pense que le volume horaire dépend d’énormément de choses, par exemple:
start-up ou non (quand je parle de start-up, (et excusez-moi si c’est un peu générique…) je pense essentiellement au développement de produit/service partant de Zéro);
présence de salarié(s) ou non;
importance de la relation client dans le business modèle
activité dépendant d’une localisation spécifique (boutique, présence sur site, etc.)
capacité (technique et financière) à déléguer et faire appel à des tiers ( comptable, graphiste, assistant virtuel, etc.)
l’objectif de croissance de la société/
Pour le petit témoignage perso qui contraste je pense avec les commentaires précédents, je vient de monter ma boite après 7 ans passés en tant que salariée dans la même activité. C’est une activité de conseil aux collectivités, sur un secteur assez « niche » soit environ une dizaine de concurrents sur la France.
Fonctionne exclusivement sur des marchés publics, dont clientèle très encadrée = pas vraiment de besoins en pub/marketing (mais pas mal de temps pour répondre aux appels d’offres).
Je suis toute seule, je n’ai que très peu de charges à part cotisations et charges de fonctionnement courantes.
Mes marchés sont forfaitaires, donc pas au temps réel passé (si je me plante dans l’estimation de prix, je serai payée pareil même si je bosse double du temps prévu).
Je sais qu’avec une dizaine de missions par an, je vis très bien financièrement (selon mes objectifs), sans pour autant y sacrifier tout mon temps.
Résultat, je travaille EN MOYENNE 20 à 25h par semaine (l’activité étant très cyclique, j’aurai des semaines de charrette à 60h comme des semaines complètement creuses). Je mets un point d’honneur à être toujours joignable par mes clients, et à répondre à leurs demandes le plus rapidement possible, de la manière la plus complète. Mon travail est hyper personnalisé (pas de réchauffé).
Tout ça pour dire que le volume horaire dépend ENORMEMENT de l’activité et des objectifs qu’on se fixe…
Totalement d’accord avec Marjorie, tout ça est très variable. Il faut être prêt à changer de type de travail et de cible si structurellement et malgré des retouches de process importantes, le travail est trop important.
Je partage cette impression. Après 6 ans je note que la question n’est pas la quantité mais la capacité et la flexibilité. Et un mode de vie sain (je pense à la famille, au sport et à votre vie sociale) permet d’améliorer cette capacité.
Il ne me semble pas avoir remis en cause ce principe. Je parle de votre flexibilité sur la durée de travail: savoir travailler 20h une semaine 90h la suivante si cela est nécessaire.
Moi j’aime autant faire des semaines relativement équilibrées (j’ai 36 ans et 2 enfants, ça explique peut-être cela :-)). Si vous mixez le freelance/consulting d’un côté et « votre projet » de l’autre, j’ai fait ce petit outil pour aider à faire le calcul:
Personnellement, je pense qu’en temps qu’entrepreneur, c’est la notion même de travail,
Plus haut @fclosetoe parlait de sa difficulté à décrocher sur son bateau,
Je pense que pour d’autres, regarder les commandes de son site ecommerce ou gérer son back office au milieu de l’atlantique ne serait pas comptabiliser comme du travail,
Le travail, c’est la partie désagréable d’une tâche selon moi, et ceux qui disent bosser 4/5h par jour sont de mon expérience des gens qui bossent 10 heures par jour sans jamais décrocher, mais pour qui une soirée réseautage ne sera jamais « du travail » ni une veille technique, ni répondre à un mail client le matin au café, ni…
Ces personnes (dont je fais un peu partie ) considérons tellement de choses comme n’étant pas « du travail » (donc quelque chose de « pénible ») ne travaillons donc que très peu
Mais je ne pense pas qu’on gagne beaucoup en sirotant des mojitos à côté d’une piscine (quoique j’aime les mojitos )
Je pense que cela dépends de ce que tu fais.
Si tu lance:
SpaceX tu vas travailler 60H par semaine puis 50H puis 40H puis 50H puis 40H.
Un site de vente de eBook business potentiellement presque totalement automatisable tu vas travailler 60H par semaines puis 30H puis 20H puis 5H puis 4H.
Une marque de luxe 60H puis 50H puis 40H puis 50H.
etc
Mais en vrai tout dépends aussi de où tu veux aller.
Si tu es un excité travailleur comme Puff Daddy ou Elon Musk même si tu réussis tu seras encore entrain de lancer autre chose. Il y a un gars (qu’une de mes connaissances connait) après avoir revendu sa startup 40 millions de dollars qui après s’être un peu amusé, s’ennuyait et est dans un incubateur a Londres pour en refaire une… Évidement l’autre profil celui qui part en « retraite » anticipée à 35 ans existe aussi.
Merci Thibaut. J’adopte freckle grâce à ton post. Le prix est plus élevé que toggl, mais nous n’avions pas accroché à son interface. Là en plus d’une interface bien pensée, l’utilisation des hashtags est un vrai gain de temps.