Docker est bien une plateforme de virtualisation comme indiquée dans le user guide section « Dockerizing Applications »
Pour faire fonctionner le conteneur sur un serveur, il faut obligatoirement le moteur.
Pour l’instant ça ne semble poser aucun problème, pas de licencing.
Mais ça va pas rester gratuit longtemps à mon avis… et bien sure, ce n’est qu’un avis tout comme ce qui suit… après en avoir vu des vertes et des pas mures dans ce métier, je deviens méfiant.
C’est peut être open source pour l’instant, mais il va y avoir du dépôt de brevet (pas des gros, comme à fait MS par ex. sur certain dev Opensource) si ça prend… voir une professionnalisation du truc comme ça a été le cas avec RedHat ou Suze sur Linux.
2 indices:
1/ Le marketing : La démarche ressemble étrangement à ce qu’a fait Vmware au début des années 2000 avec GSX puis ESXi avant de tester les services annexes, le licencing sur Esxi 3.5 (si je ne me trompe pas de version) puis l’arrivée de Vsphère.
2/ Les référents… que de la pêche au gros (beaucoup en tout cas).
Malin, ils laissent les boites s’approprier le truc pour l’instant…jusqu’à en devenir dépendant si le produit est bon (comme Vmware).
Et là… tarification.
Mais après, tarifer sur quoi?
Les conteneurs?
Peu de risque, les clients ne vont surement pas apprécier : ils penseront avoir été pris pour des pigeons, et, même à faible tarif, le cout peut être très très élevé en raison du nombre de conteneurs… gros risque de fuite des clients pour une autre solution ou retour arrière.
Le moteur en mode écriture (ce n’est peut être pas le terme approprié mais l’idée est là)?
Peu de chance là aussi, il suffit de n’avoir qu’un moteur par dev… ce qui limitera les rentrées d’argent.
Reste donc le moteur sur les serveurs host qui feront tourner les conteneurs.
Il n’est pas question de Dokeriser un AD, une GED ou un serveur de messagerie (ça me parait un peu trop énorme) mais ses applications développées (c’est ce que j’ai compris en lisant le user guide).
Donc on se retrouve avec ses applis encapsulées qui ne peuvent fonctionner que grâce à un moteur Docker.
C’est le 1er risque:
L’hyper dépendance et de comment on se sort de là si on en veut plus?.. quels coûts, quels efforts, quels risques sur le business…?
2eme risque:
Comme je le disais, Docker fait la chasse aux gros, avec le marketing utilisé par Vmware il y a 15 ans… je mise pour quelques milliers de dollars la licence moteur par Host.
Si l’infra tourne sur plusieurs dizaines de serveurs (voir centaines pour certains), ça va faire mal.
Mais même à quelques centaines de dollars, la multiplication des serveurs salera la note.
Autre cas: un licencing sur support comme RedHat ou Suze l’ont fait.
Dans l’expectative, j’y vois plus d’inconvénients que d’avantages… mais à voir lorsque le licencing sera en place.
Comme d’hab avant de se mettre corps et âme sur un produit qui arrive sur le marché, aussi révolutionnaire soit il (si c’est le cas)… on attend et on observe.
Mais ça n’empêche pas le testing bien évidement.
Je suis un peu parano, je vous l’accorde… mais vu les requins de l’info, mieux vaut y aller avec une cage.
Désolé Cyril pour ton fil, j’ai l’impression qu’on est vraiment parti en HS.