@hugolassiege, ça tombe bien j’ai un compte Hopwork depuis plusieurs mois.
Je reçois des suggestions de profils mais, quid des offres de missions. Alors peut-être que je n’ai pas le bon profil, qu’il n’y a pas d’offre en adéquation avec mes compétences.
J’ai mis cette liste qui n’est pas exhaustive, pour info. pas autre chose, chacun se fait son propre avis ensuite.
Ce que j’expose n’est qu’un retour de ma propre expérience…
Bien sûr que le marché est très large et que mon propos précédent est partial et forcément partiel. Je parlais principalement de prestations pour des grands ou moyens compte. Je ne parlais pas du marché des TPE et PME, ou des indépendants qui est différents pour des tas de raisons.
L’une d’entre elle, c’est que ces entreprises n’ont pas entre autre de budget numérique consacré, elles n’en on pas les moyens et ne l’on pas intégré. Nous sommes encore très loin de la transition numérique dans ces structures.
Quand aux grands comptes, pour vous donner un ordre d’idée très peu de leurs dirigeant sont présents sur les réseaux sociaux, ne serait-ce les professionnels.
Autres aspects problématiques, les clients ne veulent pas payer de prestations de conseil en tant que tel et cela pour plusieurs raisons. L’une d’entre elle, est l’abus quand on fait les cabinets il y a quelques décennies, en vendant à prix d’or des consultants aux résultats, on ne peu dire plutôt médiocre finalement. Si, si… et j’ai quelques exemples dans ma besace.
Par contre, il sont parfois capable de payé très cher pour un certaines prestations de réalisation comme des sites Internet, qui n’en on ni le goût, ni la couleur… et je ne parle pas de la qualité !
Exemple, certains acteurs proposent de mettre en place des sites pour 200/250 sur 4/5 ans, auprès d’artisans et commerçants. hors c’est une arnaque
L’accroissement du nombre d’indépendant est inter-dépendant avec la situation économique, qui pousse les structures, même les collectivités, à sous-traiter. Et ce auprès d’officine plus ou moins au carré. C’est pour cela que l’on voit intervenir le marché des entreprises qui ne sont même pas française.
Bien sûr que le contrat en CDI n’est plus la norme mais, ça peu l’on compris et encore moins nos politiques.
L’économie bouge c’est logique nous vivons un période de mutation digital qui à démarrer son ascension il y a vingtaine d’année et qui est très loin d’être finie.
Les ESN (entreprise de service numérique) ex SSII on une mauvaise image, pour ne pas dire très mauvaise. Ce autant vis-à-vis de leur client que des salariés et pour de bonnes et mauvaises raisons longue comme un roman.
Le secteur IT c’est plus de 90% des entreprises qui ont moins de 250 salariés, guère surprenant…
Dans le secteur IT il n’y a pas une politique de loi de l’offre et de la demande. Il y a en tout cas sur le secteur des moyens/grands compte et d’activité des ESN, une pratique ou les acheteurs qui ni connaissent pas forcément grand chose (pour faire simple) utilise une grille définissent un tarif pour un profil donné.
Au passe le sous-traitant qui re-sous-traite, car il n’a pas la compétence dans au moins 50% des cas prend une marge (25% généralement) et la fin l’indep. qui réalise la mission se retrouve avec…
Le Monde Informatique à d’ailleurs publié un article sur les TJM pratiqué récemment : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-freelances-it-les-taux-journaliers-moyens-par-region-61901.html. Cette étude s’appuie sur les TJM des offres, proposés par des ESN principalement, il serait intéressant d’avoir le prix facturé au client final.
Pour l’anecdote, alors que j’étais salarié d’une ESN, j’ai eu connaissance du TJM auquel j’étais facturé au client. Le calcul à été simple pour définir la marge brute (masse salarial déduite) : 60% environ, pas mal non. Certes je vous l’accorde ça s’était avant…
La situation est complexe, je suis obligé de simplifié… Certaines plates-formes ont certes des velléités plus sociales mais, payer pour être mis en relation et je dis juste en relation avec un client me semble un peu farfelu finalement. L’expérience que je retiens de l’utilisation de celle-ci est plutôt mitigé, entre les offres sous budgété et celle plus ou moins farfelu, comme la création d’un réseau social comme Facebook excusez-moi du peu. Et quid des problématiques de qualité, donc de cahier des charges ou de dossiers de spécification, etc.
Bien sûr que en tant qu’indépendant, il faut savoir ce vendre, facturer ses prestations correctement, … gérer aussi. Pas plus tard que début de semaine, j’ai vu sur un forum un jeune qui se lance démarrer une presta. sans devis, donc sans prix ni conditions, … Il y a donc un problème culturel aussi à résorber du côté des indépendants. De façon général, c’est l’enseignement de l’économie au sens large qui pose soucis depuis quelques décennies.
A contrario, la situation économique générale actuelle malgré ce qu’en disent nos dirigeants est dégradé, pour ne pas dire catastrophique…
La consommation est au point mort, les investissement des entreprises en générale et pas que de celles du CAC sont faible, pour ne pas dire à 0.
Donc les investissement en matière de numérique en souffre forcément.
Et je ne parle même de la concurrence en nearshore ou offshore.